( 20 octobre, 2020 )

Les mots qui tuent

Les mots sont des armes qui peuvent tuer de l’intérieur.  « Avoir la boule à la gorge » face à une attaque virulente, sentir ses mains trembler sans pouvoir répondre, qui n’a pas déjà vécu cela ?

On découvre de plus en plus que notre organisme n’est pas juste une belle machine, mais que notre corps peut se retourner contre lui-même lorsqu’il n’en peut plus, lorsqu’il dit stop. C’est le cas pour les maladies auto-immunes, à certains cancers  dont le diagnostic devient de plus en plus fréquent et dont la cause peut-être liée à ces mots qui déclenchent des maux. Souvent, ces maladies surviennent suite à un stress, à la faveur de mots qui détruisent.

Il y a des mots dits trop vite, sous le coup de la peur ou de la colère qui peuvent avoir une telle force qu’ils vont laisser des traces indélébiles. Ce seront ces mots prononcés par un adulte fatigué à un enfant et que ce dernier n’oubliera jamais, se construisant ensuite sur ces paroles. Ces mots qui vont rester dans la mémoire et peuvent ressurgir à la suite d’une altercation entre adultes des années après, brisant la quiétude, frappant plus qu’une gifle. Tous ces mots qui piquent souvent l’autre vont influer sur la confiance en soi allant jusqu’à la saboter. La victime de ces mots va se fermer sur elle-même, n’osant pas riposter, consciente juste d’être vulnérable, un objet entre des mains manipulatrices. Les mots alors restent coincés, ne veulent pas sortir, ne peuvent pas sortir. Le corps se met en défense afin d’éviter le pire et alors l’auto-destruction commence.

Un thérapeute me disait dernièrement que ces personnes qui jouaient de la fragilité des autres n’étaient au final que des assassins dont l’arme était indétectable puisqu’il n’en restait aucune trace. Le crime parfait !

C’est tout un travail sur soi qui est nécessaire pour sortir de cette spirale où ces mots nous ont poussés. Il faut déjà réapprendre à se faire confiance, puis à faire de nouveau confiance aux autres. Il faut également prendre du recul et ne pas rentrer dans une riposte violente. N’offrir en retour que des mots qui font du bien, qui donnent du bonheur. Éviter d’agir sous le coup de l’impulsivité. Apprendre à accepter l’Amour, les compliments, comme un simple cadeau qui n’engage à rien. Ne rien attendre des autres.  Se protéger surtout de ces mots qui font mal en simplement les retournant.

« Tu es trop nul » : se dire que l’autre n’a pas su trouver notre valeur et que nous allons nous appliquer à être meilleur.

« Tant que tu existeras, tu seras un problème » : de telles paroles sont pires qu’un poignard, et pourtant il faut simplement se dire que la dite personne doit vraiment avoir beaucoup souffert pour en arriver à une telle haine qui est pathologique. Nous ne sommes pas responsables de la haine des autres.

« Tu ne réussiras jamais » : qu’est-ce que cette personne en sait ? La vie est faite d’échecs et de réussites, alors tout va arriver si on se laisse le temps !

 

Attention donc à nos paroles qui ne doivent pas faire volontairement du mal et surtout toujours ouvrir une communication saine en cas de problème. Les non-dits sont pires que tout.

 

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