• Accueil
  • > Archives pour octobre 2020
( 22 octobre, 2020 )

La prochaine fois

Combien de fois avons-nous dit « la prochaine fois » ? La prochaine fois, je ne tomberai pas dans le piège, la prochaine fois je serai moins gourmande, la prochaine fois, je me mettrai immédiatement au travail … Tant de promesses contenues dans « une prochaine fois », et malgré tout, on a tendance à oublier et à recommencer les mêmes erreurs comme si notre chemin devait se tracer dans ces prochaines fois ratées.

 

Peut-être plutôt que de nous flageller d’avoir failli, devrions-nous nous pardonner d’être de simples humains, et surtout apprendre à éviter de regarder dans le rétroviseur ! Ce qui importe, c’est d’avoir compris pourquoi on n’a pas été jusqu’au bout et tout mettre en œuvre pour qu’une prochaine fois soit simplement une fois bien ancrée dans nos désirs et dans le présent.

 

Il n’empêche que parfois, on peut dire tout de même, bonne journée et à la prochaine fois, car il y en aura une, inexorablement !

782A622D-E3D0-4327-8BC0-1B5D233F9656

 

( 21 octobre, 2020 )

Pourquoi écrire si rien ne se vend ?

« Pourquoi écrire si rien ne se vend ? » Voilà une phrase que l’on peut lire au moins une fois par jour sur les groupes littéraires, simplement parce que l’époque n’est pas vraiment en faveur des auteurs ou des éditeurs et puis il y a tel de livres ! Faut-il rappeler qu’il y a vingt ans, la vente d’un roman se chiffrait autour de cinq mille exemplaires ( je ne parle pas des best-sellers). Aujourd’hui, un livre est considéré qu’il s’est bien vendu autour de mille ( statistiques officielles).

D’abord, ne pas se fier aux auteurs sur les réseaux sociaux qui clament avoir vendu 250 000 exemplaires ! Si c’était le cas, cela se saurait ! Ils ne seraient plus dans l’ombre à suer à faire leur promo ! Un auteur qui vend n’a nul besoin de faire du forcing côté promo.

Ensuite, ne pas associer écriture et vente. On ne devrait pas écrire pour vendre, en clair pour récupérer de l’argent, mais pour être lu. Grosse différence ! Et là, on se heurte souvent aux maisons d’édition intéressées par le profit et non la qualité du livre.

Beaucoup de jeunes auteurs stoppent l’écriture au bout de deux ou trois ans, souvent découragés par des éditions qui ont coulé ou qui ne furent pas à la hauteur de leurs promesses. C’est dommage ! J’en connais qui auraient pu aller loin …

Il faut écrire ! L’écriture est ce qui reste, après ! Il faut conserver les mots bien au-delà d’une simple histoire d’ego. Il faut bien sûr écrire pour soi, car si pas de plaisir, mieux vaut arrêter. Écriture et plaisir demeurent indissociables. Après, il ne faut pas se leurrer. On peut écrire juste pour soi, je l’ai fait des années parce que je n’osais pas « aller plus loin », mais écrire et être lu, c’est bien mieux ! Cela permet de donner un vrai sens aux mots, de se dire que peut-être le lecteur va oublier ses soucis en tournant les pages de notre roman. C’est donner du sens !

Quitte à faire bondir certains, on peut-être lu sans pour autant vendre beaucoup, simplement en échangeant, en plaçant ses livres dans les médiathèques, dans les boîtes à livres. Personnellement, je n’ai pas d’argent, mais je ne cours pas après. Preuve en est, mes bénéfices de droits d’auteur sont reversés à une association d’aidants pour une maladie neuro dégénérative qu’avait ma maman. J’écris donc simplement pour toucher des lecteurs et ça marche !

Dernièrement, sur un site de partages pas vraiment légal de numériques, j’ai vu un de mon dernier polar téléchargé à 6700 exemplaires ! ( j’ai vu que la moyenne était 800)

Je me doute que tous ne liront pas ce roman, mais ne serait-ce que 10% et ce serait merveilleux ! Il est juste dommage que ces personnes ne mettent pas un commentaire sur Amazon ou Babelio, car après tout, ce serait une forme de merci à l’auteur, faute d’avoir payé !

En conclusion, écrire pour vendre, c’est se prendre un mur. Écrire pour être lu, une autre histoire qui au final rapporte bien plus que de l’argent : des contacts, des nouvelles relations, des morceaux de bonheur.

 

C372C525-049E-4CB5-9AC8-356142D94BE3

 

( 21 octobre, 2020 )

Némésis publié par Taurnada

Némésis de Xavier Massé

Taurnada Éditions

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

Je remercie une fois encore  Joël de Taurnada Éditions pour son service presse.

Némésis n’est pas un polar à mettre entre toutes les mains, car il parle de bébés assassinés sauvagement, et il faut avoir le coeur bien accroché. J’ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux en imaginant les scènes parfaitement décrites, j’ai serré les poings comme ont dû le faire les deux policiers sur l’enquête en priant pour que cet odieux assassin soit trouvé.

Un livre au rythme soutenu, parfaitement détaillé, avec de nombreux rebondissements. Je n’avais lu aucun roman de cet auteur, mais je ne regrette vraiment pas cette découverte.

L’histoire débute fort dès les premières pages. Une disparition suivie d’un meurtre abominable dans le village d’Assieu. Les enquêteurs David et Vincent, d’anciens enfants du pays vont traquer ce monstre, tentant parfois en vain de stopper l’horreur.

Un village de France ordinaires où va se jouer une partition extraordinaire.

La fin tourne un peu trop au côté mystique à mon goût, mais l’ensemble est vraiment bien mené.
Magnifique couverture au passage !

Un livre dans lequel j’ai plongé avec plaisir !

23609980-F2C3-4445-A2E8-D9B74CBFC56B

( 21 octobre, 2020 )

Allumez vos rêves

Dans ce monde figé, il est temps d’allumer vos rêves, de les faire briller comme des millions d’étoiles, de les faire danser autour de vous. Allumer les rêves, c’est leur permettre d’exister un instant un peu comme une bougie, le temps que brûle la cire. Peu importe s’ils vont se réaliser ou non. On sait tous que tous les rêves ne se réalisent pas, simplement parce que l’on ne fait pas toujours ce que l’on veut, parce que l’on est soumis à des contraintes, parce que simplement ces rêves ont simplement pour rôle d’être une petite lumière un jour qui va nous pousser vers un autre rêve qui lui, peut-être se réalisera. Allumer les rêves, c’est simplement croire qu’il y a un demain encore possible et ça, ce n’est pas rien !

 

853895A2-7FD8-42A0-8D42-B673350C623B

( 20 octobre, 2020 )

Les mots qui tuent

Les mots sont des armes qui peuvent tuer de l’intérieur.  « Avoir la boule à la gorge » face à une attaque virulente, sentir ses mains trembler sans pouvoir répondre, qui n’a pas déjà vécu cela ?

On découvre de plus en plus que notre organisme n’est pas juste une belle machine, mais que notre corps peut se retourner contre lui-même lorsqu’il n’en peut plus, lorsqu’il dit stop. C’est le cas pour les maladies auto-immunes, à certains cancers  dont le diagnostic devient de plus en plus fréquent et dont la cause peut-être liée à ces mots qui déclenchent des maux. Souvent, ces maladies surviennent suite à un stress, à la faveur de mots qui détruisent.

Il y a des mots dits trop vite, sous le coup de la peur ou de la colère qui peuvent avoir une telle force qu’ils vont laisser des traces indélébiles. Ce seront ces mots prononcés par un adulte fatigué à un enfant et que ce dernier n’oubliera jamais, se construisant ensuite sur ces paroles. Ces mots qui vont rester dans la mémoire et peuvent ressurgir à la suite d’une altercation entre adultes des années après, brisant la quiétude, frappant plus qu’une gifle. Tous ces mots qui piquent souvent l’autre vont influer sur la confiance en soi allant jusqu’à la saboter. La victime de ces mots va se fermer sur elle-même, n’osant pas riposter, consciente juste d’être vulnérable, un objet entre des mains manipulatrices. Les mots alors restent coincés, ne veulent pas sortir, ne peuvent pas sortir. Le corps se met en défense afin d’éviter le pire et alors l’auto-destruction commence.

Un thérapeute me disait dernièrement que ces personnes qui jouaient de la fragilité des autres n’étaient au final que des assassins dont l’arme était indétectable puisqu’il n’en restait aucune trace. Le crime parfait !

C’est tout un travail sur soi qui est nécessaire pour sortir de cette spirale où ces mots nous ont poussés. Il faut déjà réapprendre à se faire confiance, puis à faire de nouveau confiance aux autres. Il faut également prendre du recul et ne pas rentrer dans une riposte violente. N’offrir en retour que des mots qui font du bien, qui donnent du bonheur. Éviter d’agir sous le coup de l’impulsivité. Apprendre à accepter l’Amour, les compliments, comme un simple cadeau qui n’engage à rien. Ne rien attendre des autres.  Se protéger surtout de ces mots qui font mal en simplement les retournant.

« Tu es trop nul » : se dire que l’autre n’a pas su trouver notre valeur et que nous allons nous appliquer à être meilleur.

« Tant que tu existeras, tu seras un problème » : de telles paroles sont pires qu’un poignard, et pourtant il faut simplement se dire que la dite personne doit vraiment avoir beaucoup souffert pour en arriver à une telle haine qui est pathologique. Nous ne sommes pas responsables de la haine des autres.

« Tu ne réussiras jamais » : qu’est-ce que cette personne en sait ? La vie est faite d’échecs et de réussites, alors tout va arriver si on se laisse le temps !

 

Attention donc à nos paroles qui ne doivent pas faire volontairement du mal et surtout toujours ouvrir une communication saine en cas de problème. Les non-dits sont pires que tout.

 

A12BAD01-6DAC-4E0D-86F1-DC42EE1ED2CD

( 19 octobre, 2020 )

Le livre papier n’est pas mort

Lorsque je vois le nombre de personnes qui font vivre les boîtes à livres, je pousse un grand soupir de soulagement et je me dis que vraiment le livre papier n’est pas mort !

Éternelle amoureuse des livres depuis le jour où j’ai su lire, j’ai passé toute ma vie avec une bibliothèque bondée de romans en tous genres, avec même quelques livres de collection poussiéreux venant de mes arrières-grands-parents. Les détracteurs du numérique aiment à penser que nous assistons à la fin du papier, mais il n’en est rien.

C’est simplement une autre façon de véhiculer les histoires, un moyen plus pratique en voyage, en sortie, mais qui ne remplacera jamais le papier.

En ce qui me concerne, ayant repris le chemin de la médiathèque, je redécouvre depuis quelques mois le vrai plaisir du papier. Je fouine régulièrement dans les boîtes à livres et j’y ai découvert des pépites que je n’aurais jamais choisi sinon, tout comme à l’inverse, avec le livre numérique, je n’aurais jamais découvert des auteurs autoédités sur lesquels je ne me serai jamais arrêtés.

En tous les cas, le livre papier n’est pas mort !

Mais surtout LE LIVRE N’EST PAS MORT !

95433912-F3FD-4C87-B330-823BCBFE189F

( 18 octobre, 2020 )

La tristitude

J’ai entendu ce mot dans une chanson dernièrement et cela m’a fait sourire. C’est joli « la tristitude ». J’avoue que je ne connaissais pas et j’ai regardé la définition exacte : qui allie tristesse et solitude.

J’ai alors pensé à ce virus, à ce post confinement, à ce couvre-feu, à toutes ces mesures qui poussent à la tristitude.

J’ai aussi pensé à ces actes barbares qui montent, à cet enseignant qui ne faisait que son boulot et que l’on a tué comme un chien.

J’ai pensé à ma jeunesse où on ne tirait pas sur la liberté d’expression, on respectait les enseignants.

J’ai pensé à cette tristitude qui incite les jeunes adultes à vivre dans le virtuel, parce que dans la vie réelle, le sang coule.

C’est jolie la tristitude comme mot, mais je refuse de vivre avec.

Je continuerai à être une militante, à ne pas céder à la peur, à utiliser mes mots même s’ils dérangent. J’ai connu le « pas de vagues » lorsque j’enseignais, j’y ai laissé des plumes.

On a donné dans les écoles le pouvoir aux parents d’élèves, les autorisant à interférer dans le travail des enseignants, les poussant parfois à détruire la vie de ceux qui sont simplement chargés d’instruire.

On a donné le pouvoir aux élèves, autorisant les insultes voire la diffamation. Enseignants jamais soutenus par leur hiérarchie, soumis au « pas de vagues », collègues effrayés, stressés craignant de perdre leur poste. Au final, un niveau scolaire qui s’écroule, une jeunesse qui danse avec la tristitude !

Alors pour que la jeunesse ne sombre pas, je lève le poing et je crie : NON à la tristitude ! Oui à la liberté d’expression !  Que cette dernière ne disparaisse jamais

 

E384FFE2-9908-4B04-8FA0-3275A7145AA2

( 17 octobre, 2020 )

Auteur, chroniqueur, t’as le melon ?

Faut-il en rire ou en pleurer ? De nombreux auteurs et chroniqueurs ces dernières semaines semblent avoir la grosse tête, fustigeant ceux qui ont le malheur ( oh ! comment ont-ils osé) de publier une chronique ou un simple avis avec des fautes d’orthographe ou simplement une opinion contraire aux leurs. C’est une des raisons pour laquelle je me suis énormément éloignée des groupes de lecture, sauf quatre ou cinq, simplement parce que la plupart sont dirigés par un administrateur qui « commande », qui « juge » selon son propre goût.  Est-ce vraiment cela un groupe littéraire ? Cela ne devrait-il pas être un amalgame de points de vue ? Un lieu d’échanges ?

Et je ne parle même pas de certains chroniqueurs, je dis bien certains, car j’en côtoie des adorables, qui se faufilent en mode « espion » pour découvrir nos écrits. J’y ai perdu un livre papier ainsi, sans chronique-retour, simplement parce que j’ai découvert trop tardivement que cette personne était une chroniqueuse officielle d’une édition avec qui je n’ai presque plus de contact. Je trouve ces procédés malsains, car on oublie trop souvent que l’auteur paie ses livres s’il les expédie pour être chroniqué, et surtout le minimum de respect reste de lire le livre surtout s’il est envoyé en version papier. Mais voilà, sous la houlette d’une édition, ces pseudos chroniqueurs -auteurs prennent le melon ! Grand bien leur fasse ! Qu’ils n’oublient surtout pas qu’au final, un melon en plein soleil finira toujours par pourrir !

 

6A63577D-553E-4D7C-B6EE-380947BB9E8A

( 16 octobre, 2020 )

Les maladies thyroïdiennes et la mémoire

On parle sans cesse de la fatigue, des troubles digestifs ou cardiaques, mais les symptômes sérieusement handicapants sont ceux liés à la mémoire.

L’hypothyroïdie qui se présente comme un ralentissement du fonctionnement de la thyroïde peut s’accompagner de troubles de la mémoire et de difficultés à se concentrer, car la glande sécrétant pas assez d’hormones, cela va avoir une incidence sur tout le système psychomoteur qui tourne au ralenti.

Alors oui, cela peut faire vraiment très peur et peut générer une grosse angoisse chez un malade déjà en souffrance. Les troubles de la mémoire font inexorablement penser à une démence possible, à des ralentissements neurocognitifs. Que l’on se rassure, les dysfonctionnements thyroïdiens n’ont aucun rapport avec un problème de déficience cognitive futur. Certains éléments antérieurs avaient suggéré que des modifications dans le système endocrinien du corps, y compris le fonctionnement de la thyroïde, pouvaient être liées à la maladie d’Alzheimer et à d’autres formes de démence, il n’en est rien dans les recherches poussées actuelles.

« Dans le cadre de l’étude menée par le Dr. Ajay Parsaik, de la University of Texas Medical School à Houston, aux Etats-Unis, l’équipe de chercheurs a examiné un groupe de plus de 1.900 personnes, comprenant des cas bénins comme des cas plus graves de dysfonctionnement de la glande thyroïdienne. Tous les participants étaient des seniors âgés de 70 à 89 ans.

L’étude a montré que les problèmes de mémoire et de pensée sont tous survenus à peu près au même taux quel que soit le fonctionnement thyroïdien. Les déficiences dans le fonctionnement du cerveau ont eu lieu chez 16% des seniors ayant un fonctionnement de la thyroïde normal, 17% chez ceux atteints d’hypothyroïdie grave, et 18% chez les seniors atteints d’hypothyroïdie légère.

Aucune association entre l’hypothyroïdie et l’insuffisance cérébrale légère n’a été constaté, selon les chercheurs, même après avoir pris en compte l’âge des participants, le sexe, l’indice de masse corporelle (une mesure de la graisse corporelle basée sur le poids et la taille), et la présence d’autres problèmes de santé. »

Je pense qu’il est vraiment important de le signaler, car beaucoup de malades ont vraiment peur de ces troubles cognitifs.

 

Pourquoi est-ce si important de bien diagnostiquer un dysfonctionnement thyroïdien ? Simplement parce qu’une difficulté à se concentrer est un véritable handicap qui est bien souvent méconnu, non reconnu, mais un vrai boulet pour la personne.

Cela peut commencer par des oublis simples, des difficultés à tenir une conversation au-delà d’une heure, des oublis « sur le coup » ( code de carte bleue, rendez-vous …)

On peut imaginer la panique d’une personne « jeune » qui présente de tels symptômes, tout comme celle de personnes de plus de cinquante ans qui voient le spectre d’Alzeihmer se pointer.

Que chacun se rassure, une fois stabilisé, ces perturbations de la mémoire liées à un dysfonctionnement thyroïdien ne perdure pas en totalité. Les oublis vont se stopper, peut-être juste la concentration sera toujours un peu compliquée.

Il est bon de savoir que ces troubles peuvent aussi bien survenir avec une maladie auto-immune qu’avec une thyroïde classique.

 

Une fois encore, comme ce serait bien si cette maladie était reconnue afin que ces « oublis » bien handicapants soient un peu plus pris au sérieux, que l’on ait vingt ans ou soixante-dix ans !

Pour vous rassurer, ma maman était atteinte de la démence à corps de lewy et a toujours eu une super thyroïde !

Vous pouvez découvrir son livre dont les bénéfices sont reversés à l’association.

Courage les papillons

https://www.amazon.fr/Elle-sappelait-Simonne-sappelle-DCL-ebook/dp/B087G1QTBZ/ref=nodl_

 

7D0E92C3-33AC-4392-A3F3-F68BB811AF45

( 16 octobre, 2020 )

L’addiction au téléphone

Une vraie folie cette addiction au smarthphone, un peu comme un second cordon ombilical ! J’ai parfois la sensation que si on pouvait se faire greffer un implant téléphonique, les files d’attente seraient immenses. J’en plaisante, mais je crois honnêtement que cela arrivera un jour. J’ai lu dernièrement que cette addiction s’appelait « la nomophobie », reconnue, et malheureusement une vraie addiction.

Dangereuse ?  Au niveau social, oui. Cette impossibilité de ne pas pouvoir ignorer un message qui arrive, de ne pouvoir se passer d’une notification sur un réseau social. Ne riez pas, mais j’ai rencontré une personne qui consultait ses mails tout en s’envoyant eh l’air ! Cela ne semblait pas gêner son amoureux, mais peut-être suis-je trop vieille, mais j’ai bien du mal à comprendre !

Pourquoi ce monde devient-il accro ? Tout simplement parce que le son de la notification va s’enregistrer dans notre cerveau, le préparant à ne pas rater le prochain comme si c’était une question de survie. C’est ainsi que certains repas de famille se passent les yeux vrillés sur le téléphone et non sur les autres.

J’ai tendance à dire, personne n’est irremplaçable, et si vous comptez pour quelqu’un, hormis un cas d’urgence « mortelle », rien n’est pressé. Et pourtant, vous verrez ces chefs d’entreprise, ces toubibs, ces ministres, l’oreille scotché à leur téléphone.

Vivre sans son smarthphone devient de plus en plus fréquent, surtout pour les générations de moins de quarante ans nées avec ce joujou.

Une enquête récente a démontré que 66% de la population française était nomophobe. Ce que ces accros oublient, c’est que sur la durée, va naître des sentiments de frustration ( «  je n’ai pas eu assez de Like aujourd’hui » ), de supériorité ( « je suis important, car je reçois plein d’appels »), voire de dépression.

Je ne dis pas qu’il faut renoncer à ces technologies bien utiles ( en tant qu’auteure, j’avoue que Internet est un vrai puits d’or pour mes recherches), mais apprendre à se modérer, apprendre à penser par soi-même, éteindre son téléphone en voiture ou lorsque l’on est en famille ou avec ses enfants, en claire rendre au smarthphone sa véritable identité, celle d’objet utile, car ce n’est que cela, un objet. !

 

C043DAC8-6D00-408A-90B9-E242E80B3C90

1234
« Page Précédente  Page Suivante »
|