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( 7 octobre, 2020 )

Et si je rencontrais mon « moi » passé ?

Parfois je me dis, que se passerait-il si je rencontrais mon « moi » du passé, disons celui de mes vingt ans. Qu’aurais-je envie de lui dire ? Devrais-je lui annoncer de but en blanc que ce superbe petit garçon aux yeux rieurs serait fauché par le crabe à l’âge de trois ans ? Devrais-je lui suggérer de choisir plus tôt d’être enseignante, ce métier que j’ai adoré exercer et pour lequel j’étais faite ? Devrais-je lui dire d’éviter de m’enraciner dans la même ville comme je l’ai fait ?

Que dire à ce « moi » du passé ?  Que la perte brutale du père sans pouvoir lui dire adieu était une blessure ouverte ? Devrais-je lui suggérer de ne pas laisser les cinq jours passer et de tout laisser tomber pour lui dire une dernière fois « je t’aime ». Sachant, il est vrai que cet acte aurait inéluctablement un effet qui changerait mon devenir, ce que je suis ?

Comme c’est difficile de s’imaginer avec une liste de toutes nos erreurs, de tous ces mauvais choix, de toutes ces larmes versées. J’aurais tellement peur qu’une parole affecte mon présent.

Alors, si je devais rencontrer mon passé, je lui dirais juste qu’il faut se faire plus confiance, qu’il ne faut pas céder à la tentation qu’offre le doute, surtout ne pas croire les belles promesses ou les ragots. Je lui conseillerais sans citer de nom de bien choisir à qui se confier, mais surtout je l’inviterais à croire en lui, à aller jusqu’au bout de ses rêves, simplement parce qu’au fond, ces autres qui ont joué un rôle dans une vie ne furent qu‘un tremplin. La force, la vraie force est de savoir rester fidèle à ce que l’on est, à ses convictions.

Voilà ce que je dirais à cette autre « moi » : Sylvie, ne lâche jamais rien ! Tes vibrations n’en seront que plus fortes si tes actes sont réalisés avec amour.

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( 6 octobre, 2020 )

Les commentaires littéraires sur Amazon

Depuis quelques mois, on assiste à des comportements absurdes concernant les commentaires sur Amazon qui ne correspondent au final à rien de concret.

Pourquoi ? Simplement parce que 80% des lecteurs lisent un ouvrage en papier et fort heureusement achètent encore en rayon librairie et non sur Amazon. D’autres empruntent un roman dans une médiathèque ou une boîte à livres. Toutes ces personnes ont pourtant un avis sur ce bouquin qu’elles viennent de finir et pourtant vous ne verrez jamais leur commentaire sur Amazon.

Par respect pour les auteurs, que ce soit un livre acheté, offert ou prêté, j’essaie de mettre un avis, mais je continue de penser que ce système est biaisé.

Beaucoup de commentaires viennent de SP qui, par peur de se voir refuser un prochain livre, vont ne mettre que des commentaires favorables. Je déteste cela ! Ou à l’inverse vont saboter le livre et mettre un zéro étoile parce que ce dernier est arrivé corné ( si si c’est vu).

De la même façon, pour ne pas décevoir la copine, on va cocher sur ces cinq étoiles, alors que le roman comporte des imperfections. Faut cesser de se voiler la face. Je suis tombée aussi dans le piège. Au final, cela n’aide pas l’auteur en inondant le commentaire de superlatifs ! J’ai même connu des auteurs refusant que je donne mon avis sur leur livre car il ne correspondait pas à ce que eux voulaient entendre.

Ensuite, il faut une analyse juste d’Amazon. Peu de « grosses » éditions s’intéressent aux petites étoiles, bien plus axées sur les retours des services presse envoyés aux journalistes, et donc à la vente par grosse distribution. Ces commentaires sont là pour donner un coup de pouce aux petites éditions et aux autoédtés. Encore une histoire de statistiques algorithmiques qui donnent de la visibilité.

Commentaires truqués ? Bien sûr, il en existe beaucoup, peut-être un peu moins depuis qu’Amazon impose les 50€ d’achat, mais lorsque j’ai débuté dans ce milieu en 2014, j’ai connu des auteurs qui n’avaient aucun scrupule à raconter qu’ils avaient un nombre incalculable de comptes Amazon leur permettant ainsi de faire grimper le livre !

Pour moi ces procédés, c’est un peu comme vendre du poisson pas très frais sur le marché. Vouloir réussir à tout prix ne devrait pas passer par la tricherie et un bon livre se lira, grâce au bouche à oreilles, sans passer vers des procédés malhonnêtes.

 

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( 5 octobre, 2020 )

Thyroïde et déprime

Pourquoi la thyroïde influe-t-elle sur le moral ? Trop de médecins ne prennent pas au sérieux les soucis de thyroïde, les mettant dans la case « psy », simplement parce qu’un dysfonctionnement thyroïdien a une influence sur les émotions. Ainsi, on passe souvent à côté d’une thyroïdite avancée, d’un problème plus grave et surtout on laisse un malade en grande souffrance physique et morale.

Alors bien sûr, toutes les dépressions ne sont pas liées à un problème thyroïdien, mais une étude publiée dans le « Journal of the American Medical Association (JAMA) Psychiatry » a montré que 4 dépressions sur dix étaient intimement liées à une thyroïde auto-immune, ce qui ne veut pas dire, à l’inverse que toutes les thyroïdes auto-immunes induiraient un état dépressif. On comprend la complexité de ces maladies, et surtout l’importance que les médecins recherchent une maladie auto-immune comme Hashimoto ou Basedow avant de prescrire des doses de cheval d’antidépresseurs ou d’anxiolytiques.

« L’étude montre que les personnes atteintes de thyroïdite auto-immune sont 3,5 fois plus susceptibles de souffrir de dépression, et 2,3 fois plus susceptibles de souffrir d’anxiété. Cela signifie, calculent les chercheurs, qu’elles représentent plus de 40 % de tous les cas de dépression et 30 % de tous les cas d’anxiété »

On notera également des troubles de l’humeur, des variations pouvant aller de l’excitation à l’apathie totale, des colères impulsives par moment, de l’agressivité, de l’impatience , des troubles du sommeil, selon que la personne soit en hypothyroïdie ou hyperthyroïdie.

Toutes nos émotions sont intimement liées à la thyroïde à tel point que beaucoup de médecines fonctionnelles ou parallèles font le lien avec le stress, fléau de notre société.

Quels sont les facteurs pouvant avoir une répercussion assez forte pour dérégler une thyroïde.

Selon une étude anglo-saxonne, on trouverait : le deuil, celui d’un conjoint, d’un enfant, d’un proche, un problème grave dans le travail, licenciement, harcèlement, chômage, des soucis financiers, des violences conjugales, etc

Apprendre que l’on est atteint d’une maladie auto-immune n’arrange rien. L’état pseudo-dépresseur va en plus s’accompagner de symptômes handicapants comme la fatigue, des dysfonctionnements du corps. En cas d’hypothyroïdie, on va assister à un ralentissement de la mémoire, des difficultés de concentration qui vont augmenter le stress et donc impacter un peu plus la maladie auto-immune. Un vrai cercle vicieux d’où il n’est pas simple de sortir.

Il est donc important que les proches ( amis, famille, collègues) tout comme les médecins, comprennent que ces changements d’humeur ne sont pas «  du chichi », que la malade ne joue pas la comédie, que ce n’est pas contre eux qu’elle en a et que ce n’est pas qu’elle ne veut pas s’en sortir, mais c’est qu’elle ne peut pas.

Il est important aussi que les médecins prennent le temps d’écouter les malades, qu’ils n’assimilent pas maladie thyroïdienne et maladie psychosomatique.

Il est surtout important que le regard se tourne un peu plus vers ces dysfonctionnements afin de mieux les comprendre et surtout afin d’éviter de juger !

Trop de couples se déchirent à cause de ces sautes d’humeur liées à un dysfonctionnement thyroïdien, trop de personnes ont des problèmes avec leurs collègues à cause de cette maladie.  Personne n’est coupable d’être atteint d’une maladie auto-immune, personne ne le fait exprès !

Courage à tous les papillons.

 

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( 5 octobre, 2020 )

Ils ont eu les mots …

Qui n’est pas un jour tombé sous le charme des mots, lève la main ? Parfois nul besoin de longues phrases, juste une « bien choisie » et déposée au bon moment, quand il faut.

Elle a dit les mots. Il a dit les mots. Ils ont dit les mots.

Je ne parle pas des mots qui font du mal, qui font souffrir, mais de ceux qui laissent une trace. Pour moi, ces mots sont rarement un hasard. Ils nous atteignent quand nous sommes prêts à les recevoir. On est tous porteur de mots au quotidien que l’on distribue comme des pétales de roses mais qui souvent s’envolent. Et un jour, l’une d’elles va se poser sur notre âme et déclencher un tsunami. Ce sera ce changement de poste dont on a toujours rêvé, cette confiance en soi retrouvée que l’on avait perdue, cette ouverture pour une nouvelle passion, ces rêves pleins la tête que l’on va enfin réaliser.

Il a eu les mots. Elle a eu les mots. Ils ont eu les mots.

Avec ces mots, si on sait les attraper, notre vie, notre vision de la vie peut s’envoler, peut changer. Il faut juste ne pas juste les entendre et savoir les écouter.

Aujourd’hui, grâce à ces pétales que j’ai su attraper, j’écris et j’espère pour l’éternité ….

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( 4 octobre, 2020 )

Site, page, blog, que choisir ?

Question récurrente pour de nombreux artistes, que choisir pour avoir une bonne visibilité. Je pense pouvoir dire que pour les peintres, sculpteurs, dessinateurs, créateurs, graphistes, le site est le meilleur choix, car très référencé. Je rêve de créer un site depuis des années, mais je n’ai toujours pas compris comment sans investir un centime. J’ai opté pour le blog qui reste un choix intermédiaire avec une plus faible visibilité, mais une facilité d’utilisation clé en main sans frais en dehors de la protection copyright. Après la page Facebook reste ( tout comme un profil spécifique) utile même si les résultats sont hyper limités.

À partir des nombreux retours, je peux affirmer que le profil auteur sur facebook est totalement inutile. Pour être « repéré », il faudrait que le réseau social laisse des algorithmes « larges » ce qui n’est plus le cas. On voit donc des auteurs avec 2000 amis voire plus, mais qui n’ont toujours que 25  personnes en visibilité comme le veut l’algorithme. En ce qui me concerne, mon profil est strictement privé sans aucune publication publique. Un profil restreint à ceux qui s’intéressent à ma vie, à mes pensées, un peu comme un groupe de potes réunis autour d’un bon café.

La page, elle, reste un bon outil à la condition de publier régulièrement des articles en lien avec la vie artistique, sans pour autant être dans le redondant.

Je tiens à rappeler que mes livres et mes avancées sont sur ma page FB rougepolar.

Reste le visuel des retours de lectures dites chroniques. J’avoue avoir créé ma page « la forêt livresque » non pour sa visibilité, mais pour personnellement avoir une vision de mes lectures. Ayant par période une mémoire de poisson rouge, cela m’évite de relire deux fois le même roman ! ( certains nous marquent et on ne peut les oublier, ce qui n’est pas le cas pour les autres). N’empêche que là encore, un jour, j’espère ouvrir un site. ( j’ai vu des cours dans certains ateliers de retraités, donc je vais finir par me lancer, même si j’avoue, je déteste tellement l’informatique que je fais un pas en avant pour deux en arrière)

En résumé, je n’ai pas de réponse sur ce sujet et je suis avide d’entendre vos retours !

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( 3 octobre, 2020 )

L’apprentissage à distance

C’est la grande mode imposée par le Covid, le travail à distance dit « télé-travail » pour les entreprises, que je ne jugerai pas, ne l’ayant jamais expérimenté.

Par contre, cette année, je me suis lancée dans l’apprentissage d’une licence d’art plastique à distance ( toujours à cause de ce fichu virus).

L’approche est très intéressante puisqu’elle se situe entre les Beaux Arts (techniques) et l’histoire de l’art ou la philosophie de l’Esthétique, ce qui est une très bonne approche des arts. Le CNED permet la validation via la Sorbonne ou au moins une équivalence. Je l’ai déjà dit, j’ai passé l’âge d’avoir besoin d’un diplôme, mais par contre, je n’ai pas passé l’âge d’apprendre.

J’ai donc préparé mon planning soit douze à dix-huit mois pour L1 et L2 ( soit deux ans). J’ai déjà bien travaillé le fascicule « comprendre le dessin » et « histoire de l’art 1300-1800 » avec une étude personnelle des courants picturaux grâce au site Arts et Culture. Je verrais si je peux en Novembre me déplacer dans divers musées pour une meilleure analyse, si le Covid ne me bloque pas.

Les exercices pratiques sont par contre extrêmement faciles. Prenant des cours de dessin, je trouve le niveau bas pour ne pas dire novice, un peu le style que je faisais faire à mes élèves. Vite fait, bien fait. En plus pas motivée pour peindre depuis deux mois. Vivement la reprise des cours !

Un apprentissage pour le plaisir lorsque l’on a six point zéro, idéal pour faire travailler la mémoire, pour ne pas perdre la confiance que l’on peut avoir en soi, et qui trop souvent s’effrite en retraite. Alliance du dessin et de l’écriture, pourquoi pas un prochain projet accessible à tous ? L’art thérapie reste une clé de la sérénité de notre société, alors si cette formation peut m’inciter à créer des cahiers ou des vidéos pour aider, pourquoi pas ?

Encore du chemin à faire, mais mon apprentissage à distance du mois de septembre est une réussite, alors je continue !
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( 2 octobre, 2020 )

L ‘amour des pierres

Ce fut lors d’un salon du bien-être que j’ai découvert la lithothérapie et l’amour des pierres. Petite, il est vrai, j’étais déjà fascinée par les pierres qui brillaient au soleil.

Je me suis donc intéressée au pouvoir des pierres, un peu sceptique pour être franche au tout début. Ce qui me touche dans une pierre, c’est « sa vieillesse », elle a mis des siècles à se former et incarne à notre époque une mémoire du passé, et donc un lien avec la Nature. Le pouvoir des pierres reste encore à prouver scientifiquement, mais comme beaucoup de choses, ce n’est pas parce que l’on n’a pas de preuve que cela fonctionne, que cela ne marche pas ! Et puis, soyons francs, cela ne coûte rien d’essayer !

Je crois, comme vous le savez, dans les énergies et les vibrations que nous renvoient la nature et si les pierres peuvent être un vecteur de transmission, pourquoi s’en priver ?

Certaines personnes portent des dizaines de bracelets ce qui me semble inutile. Il faut trouver « le bon », celui qui nous convient.  Personnellement, j’ai opté depuis plusieurs mois pour un bracelet « oeil de tigre », d’abord parce que j’aime beaucoup cet assemblage de couleurs et puis, c’est une pierre de protection, elle aurait des bienfaits sur le système nerveux et soignerait les articulations. L’œil-de-tigre protègerait contre la malveillance d’autrui et contre toutes les ondes négatives. Je cherche aussi un bracelet avec des vraies obsidiennes ( mais o-plus rares donc beaucoup de « faux » sur le net)

On y croit ou on n’y croit pas, mais lorsque je mets ce bracelet, curieusement je me sens plus sereine même lorsque j’assiste à une altercation. En plus cette pierre a un effet de régulation de la thyroïde, alors je ne crache pas dessus.

Comme toutes pierres, elle doit être nettoyée puis rechargée régulièrement, et je ne la porte donc pas continuellement.

Je n’ai pas choisi cette pierre pour lutter contre les méchants, comme diraient certains, mais parce qu’elle a le pouvoir d’aider à garder une bonne motivation pour mener à bien les projets que l’on entreprend, car en effet cette pierre semi-précieuse va puiser de sa propre énergie pour nous épauler.

Encore une fois, effet psychologique, psychosomatique ou non, peu importe ! L’important est le résultat, celui d’avoir confiance dans nos actes et nos choix.

Et puis, petit scoop, vu que j’ai fermé définitivement la série polar « des couleurs », j’ai décidé de que ma nouvelle série polar « les pierres », différentes, avec une équipe autre, une philosophie autre, plus simpliste peut-être, plus rurale, à voir ! En tous cas, je m’éclate à l’écrire !

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( 1 octobre, 2020 )

Les bibliothèques, les boîtes à Livres

Je commençais juste à apprendre lire lorsque j’ai découvert ma première bibliothèque municipale, qui a l’époque était minuscule avec juste quelques rayons. Pourtant j’ai ainsi pris l’habitude de m’y rendre toutes les semaines simplement pour feuilleter les albums et emprunter un livre que je rapportais fièrement chez moi. Plus tard, la bibliothèque s’est transformée en médiathèque où je passais beaucoup de temps libre. Avec l’arrivée du numérique, j’ai déserté ce lieu magique, surtout parce que ma vue de près, ayant beaucoup baissé avec Hashimoto, je peinais à déchiffrer un livre papier. Seulement, enfin raisonnable, j’ai de jolies lunettes, et je peux lire des ouvrages même écrits en tout petit. Miraculos ! Résultat, je chine de nouveau plus en plus de livres dans les boîtes à livres ou à la médiathèque, conservant le numérique pour les auteurs moins connus ou à l’inverse les nouveautés coûteuses.

J’ai repris goût à flâner dans les rayons simplement pour humer l’odeur des livres ( même si avec ce fichu masque c’est un peu galère) croiser des personnes pour discuter, en clair j’ai retrouvé un plaisir oublié.

Bilan : j’ai encore plus de livres à lire qu’avant, mais entre nous, je ne m’en plains pas du tout ! Et puis voir vivre encore les livres papier à notre époque, quel bonheur !

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