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( 30 novembre, 2020 )

L’approche des fêtes et la thyroïde

Contrairement au commun des mortels, l’approche des fêtes de fin d’année peut-être très anxiogène pour un malade de la thyroïde tout simplement parce que le mot festivités est synonyme de monde, d’organisation, de bruit. Dernièrement, une malade venant juste d’avoir ses résultats Hashimoto, me disait être en larmes rien que de penser à cette fin d’année où elle allait devoir faire « bonne figure », car son corps était épuisé. Elle m’avait listé toute une série de contraintes pourtant fort joyeuses d’habitude qu’elle n’arrivait pas à concevoir autrement que comme un fardeau.  Réveillonner le soir de Noël alors qu’elle avait déjà bien du mal à tenir debout, recevoir le lendemain sa belle-mère qui refusait de comprendre sa maladie, devoir avaler des mets pourtant délicieux, mais qui allaient rester sur son estomac tellement sa digestion était lente, sourire, alors qu’elle n’avait qu’une seule envie, pleurer.

Parce que la thyroïde, c’est ça ! Ne plus arriver à se faire une joie de ces moments de bonheur tellement le corps, lui, dit stop. Participer à une conversation lors d’un repas peut être un vrai problème avec l’impression d’avoir quatre-vingts ans, de ne plus pouvoir se concentration sur un échange verbal. Qui n’a pas vécu cette horreur avec de gros troubles de la thyroïde ? Et cette absolue nécessité de devoir s’assoir alors que l’on n’est pas la plus vieille personne de l’assemblée ?

La fatigue de cette maladie n’est pas un euphémisme, c’est une réalité, même si certaines personnes ont la chance d’y échapper.

Certains spécialistes, médecins, psychologues, voire psychiatres, bref toutes ces personnes censées aider les malades ont une fâcheuse tendance à dire que c’est la faute du malade, que c’est lui qui somatise, en clair qu’il est fou. Alors arrivent des mots comme psychose, névrose, dépression, voire pire.

« La thyroïde est le centre des émotions. Je le sais aujourd’hui. Mon corps a dit de lui-même « stop » à ma place, c’était trop lourd pour lui. La frontière entre le corps et le psy reste très mince. Je voulais savoir le « pourquoi ». Je n’ai su que le « parce que ». Je m’autodétruisais « parce que » je n’avais pas pu supporter cette haine envers moi. Je m’étais déclenché une maladie auto-immune nommée Hashimoto. En deux mots, tel un petit soldat, j’obéissais. On voulait que je disparaisse. Petit à petit, mon corps a cessé « d’exister ». Agressée dans mon moi le plus profond, dans ce que j’étais, j’ai choisi volontairement de me détruire, peut-être pour m’offrir un havre de paix en donnant raison aux propos malveillants. » (extrait de Maladies Thyroïdiennes dévoreuses de vie.

« Névrosés, déprimés, paranoïaques, de nombreux malades Hashimoto ou victimes d’une autre maladie thyroïdienne se voient attribuer ces qualificatifs. Réducteurs, mais comme aurait dit mon grand-père, pas complètement faux. La glande thyroïde a une influence dans l’équilibre de l’organisme, et ces hormones agissent au niveau du cerveau. Elles modulent le fonctionnement des cellules de notre système nerveux central, et notamment des cellules qui fabriquent un neuromédiateur, neuromédiateur, la sérotonine, bien connue pour agir sur notre humeur et notre psychique. Un pas vers la dépression, un autre vers les sautes d’humeur. Il a été mis en évidence qu’une hypothyroïdie multiplierait par sept les troubles de l’humeur. À cela va s’ajouter des signes débutants de perte de mémoire, concentration, pouvant apporter anxiété, angoisse, voire peur. De nombreux malades nous relatent souvent qu’avant de les diagnostiquer, elles furent longtemps traitées pour névrose obsessionnelle ou dépression chronique, certaines furent même internées. Le raccourci est donc rapide, Hashimoto est une maladie de femmes (pauvres hommes qui en sont atteints), de préférence de « femmes folles » qui psychotent, ont besoin d’attention, et ainsi inventent des symptômes. »

 

Tout est dit ! Les autres ne savent ni compatir, ni comprendre dans notre société, et surtout ils ne le veulent pas. Que faire alors ? Tenter d’appréhender ces fêtes qui arrivent sans paniquer, car peut-être, après tout, tout se passera bien, peut-être que la belle-mère grincheuse aura enfin un mot gentil ou la belle-sœur aigrie cessera de parler d’elle.

Peut-être surtout que notre société finira par comprendre qu’une maladie thyroïdienne peut gâcher bien des vies, alors continuons à nous serrer les coudes !

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( 30 novembre, 2020 )

Demain décembre sera là …

Demain, décembre. Ouille, déjà ai-je envie de dire et curieusement cette année, je n’arrive pas à avoir l’esprit magique de Noël. C’est grave docteur ? Serait-ce parce que mes deux dernières années furent si lourdes que je n’arrive plus à me projeter autrement que dans le jour où je vis. ? Serait-ce parce que cette Covid pourrit tellement la vie de tous que l’on n’ose penser à une magie qui pourrait opérer ? Ou serait-ce simplement l’indécence de l’idée même de l’opulence des cadeaux alors que tant de français sont en train de crever financièrement de cette pandémie ? Une fois encore, j’ai bien du mal à ne pas laisser mon empathie m’envahir ! Je pense que l’attente du verdict du 15 concernant ces fêtes joue beaucoup. Un Noël sans mes petits ne serait pas un Noël ! Les cadeaux, allez-vous me dire ? Je n’ai besoin de rien, peut-être un peu de peinture, des feuilles et des toiles pour continuer à progresser, des bouquins à lire, mais je ne suis pas dans cette effervescence d’envie ! Après, lorsque je vois des amies confectionner calendriers de l’Avent, cartes postales ou marques-pages, j’ai des flashs des années d’antan, et je me mets à espérer vivre un Noël 2020 magique !

On peut y croire, non ?

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( 29 novembre, 2020 )

Rester soi

Un de mes sujets favoris qui m’a invitée à revenir su le sujet en lisant cette superbe phrase : « Jamais on n’a vu une rose essayer d’être une marguerite, il n’y a que les humains qui essaient de devenir ce qu’ils ne sont pas. »

Une fois encore, j’ai juste envie de dire : soyez vous-même ! Ne cherchez pas à être ce que vos parents, vos enfants, votre conjoint, votre travail, en clair la société veut.

Si vous avez, comme moi, un grain de folie, pas toujours compris, mais sans une once de méchanceté ou de pessimisme, restez ce que vous êtes.

Vous croiserez des routes qui ne vont pas vous comprendre, des rageurs qui ne vont pas vous aimer, simplement parce que briller pour vous, et non pour les autres, ça ils ne comprennent pas !

Alors n’essayez pas de changer, car le tourbillon vous ferait tomber. Savoir rester qui on est, permet de garder les pieds bien ancrés sur terre et comme me dit toujours une amie, tout en ne quittant pas des yeux les étoiles.

 

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( 28 novembre, 2020 )

À force de survivre, on recommence à vivre …

Cela s’appelle la résilience et elle n’est pas bien vue dans notre société où la victimisation est préférable. Et pourtant, on le vit avec la Covid, avec les deuils, les erreurs, tous ces événements nous font boire la tasse, mais surtout qui nous apprennent à survivre, faute de vivre. À chaque claque, on s’enfonce un peu plus, jusqu’à ne plus avoir assez de force pour remonter. On passe tous à un moment par ce pallier, où une petite voix nous souffle, sauter ou reculer.

Mais heureusement, nous avons presque toujours  une petite étoile qui brille quelque part et veille sur nous, prête à nous guider, à nous rattraper au pire moment, à nous aider à dessiner une nouvelle route.

Alors, il est temps de mettre les vieilles nippes au feu, de laisser s’envoler photos et feuilles de papier, et de se lèver, le sourire aux lèvres, parce que soudain, on s’en fout, parce que peu importe « les autres », ceux qu’il vaut lieux oublier, parce que nous seuls savons ce qui est bon pour nous.

Alors, ce jour-là, on ne survit plus, on recommence à vivre, tout simplement !

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( 27 novembre, 2020 )

Pourquoi est-ce que je lis beaucoup ?

Je lis beaucoup, tous les jours, autant que j’écris et que je dess. J’aime ça tout simplement. Régulièrement, on me demande pourquoi « je perds » mon temps à lire des auteurs autoédités. Même si je frémis en lisant le mot « perdre son temps », j’ai décidé de remettre les pendules à l’heure. Tout d’abord, je lis en moyenne quatre livres par semaine, l’avantage d’être jeune retraitée. D’abord, je ne lis pas que des autoédités ou des auteurs de petites éditions peu connus, un livre sur deux en moyenne, Vous  l’avez compris, je continue toujours à dévorer les nouveautés des grands écrivains, en particulier les thrillers, les policiers, les « beaux » romans également et je surfe aussi sur ces petits nouveaux souvent bien cachés.

Pourquoi ? Simplement parce que l’on trouve de vraies pépites dans l’autoédition.  Certes, les détracteurs vous diront qu’il reste souvent des fautes, des erreurs de présentation, mais moi ce qui m’intéresse, c’est l’essence même du livre ! Et je vous assure, il y en a vraiment de très bons ! Ensuite, ils sont moins chers ! Ce qui n’est pas négligeable. Et puis, il faut s’ouvrir à la nouveauté ! Après, on aime ou on n’aime pas, mais au moins on essaie. Je suis devenue depuis addicte à des auteurs peu connus  dont j’attends avec impatience chacune des parutions.

Lire les têtes de gondoles, tout le monde le fait. S’intéresser aux jeunes auteurs (qu’ils aient vingt ans ou soixante-dix), c’est offrir une chance à tout type de roman. On a le droit de n’aimer que les romans hautement « philosophiques ». Personnellement, j’ai passé l’âge des prises de tête. Un roman, pour moi, est signe de détente, d’évasion, de plaisir et si je ne lis que très rarement les prix littéraires, sauf si je les trouve à la médiathèque, c’est parce que ces écrivains dansant sur la vague du marketing, n’ont nul besoin d’une vente en plus.

En cette période difficile pour le monde du livre, j’invite les lecteurs à découvrir de nouveaux auteurs, car je le redis, même si certains ouvrages ne sont pas toujours assez travaillés ( c’est l’erreur du débutant), d’autres auteurs ont fait le choix de ces publications indépendantes ou d’éditer dans des petites éditions cocooning parce qu’ils veulent conserver une donnée rare à notre époque, le plaisir et leur liberté !

Alors aidez-les, comme je le fais, à ne pas se fondre dans un moule qui souvent va lasser un lecteur.

Au passage, n’hésitez pas à découvrir mes trois ouvrages publiés en 2020. Le cadeau idéal pour Noël !

 

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( 26 novembre, 2020 )

Ces petits riens que l’on reçoit

On est riche des autres disait un grand monsieur. Rien n’est plus vrai que ces petites choses qu’on nous apporte, ces petits gestes qui peuvent sembler totalement anodins, ces miettes qui rassasient notre âme. Nous nous nourrissons de ces petits riens qui sont de vraies bénédictions dans ce monde si difficile, empli d’indifférence.

Nous ne pouvons évoluer seuls. Ce sont nos actes qui rentrant en  inter-action avec les autres vont enrichir notre esprit, le pousser à grandir, à réfléchir.  On voit  l’impact pour les enfants de la collectivité. Ce sont ces petits riens attrapés telles des bulles de savons qui vont nous porter. On comprendra alors aisément que la solitude, hormis si elle est choisie pour des raisons de spiritualité ne fera que ralentir l’évolution d’une personne.

Pensons à ceux qui n’ont pas la chance de recevoir quotidiennement ces petits riens et au lieu de les négliger, savourons-les. Et surtout pensons à les offrir sans rien attendre, juste parce qu’ils s’unissent à un tout, bien plus fort, bien plus grand, bien plus beau.

 

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( 25 novembre, 2020 )

Flash sur la suite du confinement

Monsieur le président a parlé ! Déconfinement, mais avec attestation … Bon, je ne vais pas cracher sur les trois heures de sortie qui sont un vrai soulagement tout comme la réouverture des librairies, magasins de jouets, mais pas un petit resto même bien protégé ? Je ne sais plus quoi penser, je ne le savais déjà pas avant !

Un semi-soulagement qui va permettre de croiser un peu de monde dans les magasins, sans trop s’approcher avec l’espoir de retourner dans les cinémas et musées dans quinze jours.

Car il faut bien l’avouer, ce second confinement fut plus difficile que le premier pour la majorité des français, particulièrement pour ceux qui ne travaillent pas, pour les retraités, les chômeurs, les femmes au foyer, les pauvres, les femmes battues. Pourquoi ? Simplement parce que le premier était « total », plein de solidarité. Souvenez-vous, on applaudissait à 20 heures et même si certains trouvaient cela débiles, cela créait « du lien ».  Ce second a eu un air de « déjà-vu », sans cette solidarité. On ne voit plus les voisins se faufiler dehors, on ne se parle plus, on a pris l’habitude d’être sagement confinés. Notre liberté réduite est insupportable, mais on l’accepte, tout comme on accepte cette injustice qui favorise ceux qui travaillent, ceux qui peuvent se déplacer, ceux qui ont de l’espace au détriment des autres. On assiste à une véritable inégalité. Ceux qui vont survivre financièrement à ce confinement et ceux qui vont couler sans pouvoir se relever, les restaurateurs, les petits commerces, les auto-entrepreneurs …

La saison n’a rien arrangé. Il fait froid, les jardins ou les terrasses sont désertés, tout comme les parcs. Les gens restent vautrés sur leur canapé, avalant des cochonneries anti-déprime ou des bouteilles d’alcool. Ce second confinement a détruit l’essence même de l’humanité. Les gens sont négligés, ne s’habillent plus, ne prennent plus soin d’eux, se baladant dans leur salon en pantoufles.

Déshumanisation, tel fut ce second confinement.

Même les chaînes YouTube sportives qui explosaient en mars-avril n’ont que peu d’abonnés.

Je ne rentrerai pas dans le débat sur son utilité ou sa non-utilité, juste sur l’impact sur les gens, impact dont on ne verra certainement le résultat que dans quelques semaines, impact qui pourra laisser de vraies traces avec une augmentation du tabagisme, de l’alcoolisme, de la prise d’antidépresseurs, de drogues. Et quand on sait à quel point une addiction est difficile à passer, on a envie de pleurer.

Doit-on s’habituer ou réagir ? Doit-on laisser notre corps s’enfoncer ou le forcer à se relever ? Doit-on accepter d’être infantilisé ?  Là encore je n’ai pas de réponse, m’étant efforcée de ne pas tomber dans cette dérive, continuant à marcher une heure par jour, ne me laissant pas aller à rester négligée.

Peu importe ce que sera demain, peut importe pourquoi ce fut fait, l’important pour moi est surtout de garder les yeux ouverts afin de ne pas perdre mon humanité !

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( 24 novembre, 2020 )

Le harcèlement scolaire

Véritable poison qui ne date pas de ce siècle malheureusement, ayant connu un camarade rouquin subir les insultes des autres garçons il y a plus d’un demi-siècle.

L’enfant n’est pas gentil comme on veut nous le faire croire trop souvent. Il se façonne une personnalité autant dans l’échange amical que dans l’opposition. Notre époque a mis en évidence le #harcèlement à cause des réseaux sociaux où sous couvert d’anonymat, on se retrouve face à une déferlante de haine. Plus facile d’insulter masqué. Triste cette lâcheté existant aussi chez les adultes.

Difficile surtout de repérer le harcèlement en classe.  On tombe sur des élèves manipulateurs ayant besoin d’attention qui vont crier au harcèlement pour se faire remarquer, alors que le vrai harcelé, trop souvent, ne dira pas un mot, trop angoissé par la situation. Avec l’ouverture du sos harcèlement, en tant qu’enseignante, j’ai assisté à des dérives nuisant au final à l’enfant qui subit de véritables harcèlements.

Plus personne n’ose entendre cet enfant, par crainte de tomber sur un « mytho », ignorant ainsi la véritable souffrance. J’ai moi-même signalé le cas d’une telle souffrance d’un bout de chou subissant des brimades car venant de l’autre bout du monde, en Nouvelle Zélande. Et pourtant, croyez-moi, cet enfant forçait l’admiration en étant bilingue. Seulement, dans nos banlieues, être différent n’est pas bien accepté. Je ne suis même pas certaine que mon dossier ait été transmis, au nom du « pas de vagues » ! Heureusement, j’avais rencontré le papa du gamin qui m’avait remercié et assuré que son fils était maintenant épanoui au collège. Simplement parce que mon regard empli de bienveillance envers cet enfant avait permis aux autres gamins de ne plus « jouer », car le harcèlement n’est qu’un jeu pervers, destiné à se rendre interessant.

Parents, c’est à vous d’être vigilants, car un enseignant n’a pas les yeux partout et surtout, vous seuls pouvez noter les changements de comportement ou d’attitude de votre enfant.

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( 23 novembre, 2020 )

Thyroïde et cardio

Hyperthyroïdie, hypothyroïdie, dans tous les cas, le coeur en prend un sacré coup. On passe souvent à côté de problèmes, car l’idée reçue place les soucis cardios dans la case « hyperthyroïdie », alors que même en « hypothyroïdie », on peut constater des dérèglements. Dans 5 à 10% des malades, les fameuses palpitations liées généralement à une hyperthyroïdie peuvent survenir également en hypothyroïdie.

Donc il ne faut pas écouter les conseils sur les réseaux sociaux qui tranchent : palpitants = hyper.

Une étude récente a montré que les malades atteints d’un dysfonctionnement thyroïdien avait plus de chance que les autres de souffrir de problèmes de coeur.

L’hypothyroïdie peut déclencher de l’athérosclérose, qui est une perte d’élasticité des artères provoquée par une accumulation de plaques de graisses à l’intérieur, responsable de crise cardiaque ou encore d’AVC.

On s’est aperçu qu’en cas d’hypothyroïdie, le malade peut avoir un taux de cholestérol élevé, toit comme un taux de sucre ou de triglycérides.

Le coeur a besoin comme tout muscle d’oxygène pour fonctionner et va recevoir l’oxygène au moyen des artères coronaires qui s’il y a un dysfonctionnement de la thyroïde vont se boucher imposant alors un apport d’oxygène insuffisant.

 

Pour 80% des malades en hyperthyroïdie, la thyroïde est hyper stimulée, le coeur bat trop vite, trop fort et on peut noter des palpitations ( ressenties aussi en hypo, mais moins souvent). Ces palpitations génèrent de fortes angoisses chez les personnes qui ont peur que leur coeur lâche. On aura également une élévation de la tension artérielle appelée hypertension systolique. Normalement, la tension artérielle diastolique, c’est-à-dire celle dont le chiffre est le plus bas, n’est pas plus élevée. La contraction accélérée du coeur, qui entraîne un débit cardiaque accrue, fait qu’on peut aisément sentir le pouls au poignet et contribue à la chaleur moite des mains.

Il est évident que le risque le plus grand sera l’infarctus du myocarde qui peut-être évité bien diagnostiqué et bien traité, en corrigeant AVANT TOUT AUTRE TRAITEMENT le problème de thyroïde.

 

À l’inverse, en hypothyroïdie, le rythme cardiaque sera bas, et le coeur plus lent ( mais l’inverse est possible et ne s’explique pas)

On peut également noté un taux de cholestérol important malgré un régime strict ce qui énerve les malades qui ne comprennent pas. Éviter la prise de médicaments anti cholestérol puisque le problème est lié à la thyroïde. Stabiliser, le taux de cholestérol redeviendra normal ( sauf overdose de mal bouffe)

Une grosse hypothyroïdie non soignée peut entraîner une accumulation de liquides autour du coeur, d’où l’importance de traiter même une hypothyroïdie juste au-dessus des normes et ne pas attendre de voir exploser des plafonds à 10 de TSH ou plus qui vont abîmer le coeur.

 

On peut donc fort bien, une fois habitué à cette maladie, anticiper un gros dérèglement en faisant attention à son corps. Dès la survenue d’extrasystoles, c’est souvent une hypothyroïdie qui pointe son nez et un très léger ajustement du dosage remet tout en place, tandis qu’à l’inverse, un coeur qui va battre à 110 allongé va nécessité une diminution du dosage.

Parfois, il en faut peu, et trop de médecins augmentent ou diminuent de 25ug en 25 ug.

En ce qui me concerne, étant sous gouttes Serb, j’adapte à juste 5ug (une goutte) et cela me permet de conserver une forme raisonnable.

Il est évident, une fois encore, que chacun est différent, qu’il vaut mieux un avis médical, surtout si on débute la maladie.

Dans tous les cas, protéger notre coeur, c’est nous protéger.

 

Prenez bien soin de vous les papillons

 

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( 23 novembre, 2020 )

Motivation, tu as dit motivation

Pas facile diront certains de garder une motivation à toutes épreuves dans cette période un peu bousculée où un pas en avant nous pousse à deux en arrière. Il y a ceux qui n’ont nul besoin d’être motivés, souvent les blasés ou les planqués, comme aurait dit mon père. Les autres ont une baisse d’envie, réduisant leurs désirs à l’élémentaire : repas bien arrosé, promenade, achats compulsifs, ou isolement. La liste selon certains psychologues serait longue. Que l’on se rassure, une baisse de motivation ou une fluctuation n’est nullement dramatique, pire, c’est même un signe de bonne santé. L’inverse serait plus ennuyeux, cette volonté de toujours vouloir encore plus. La motivation est agir vers un but qui a du sens, et il nous arrive à tous à un moment de notre vie de ne plus trouver de sens à ce que l’on entreprend. Il est alors nécessaire de trouver un objectif plus facile à atteindre, qui nous donne plus de plaisir, qui est notre choix et non celui des autres.

Motivation, tu as dit motivation ? Oui, car la motivation est un véritable moteur qui nous pousse à nous surpasser, et sans ce désir, on va stagner tels des végétaux et surtout se fâner. Alors même si on se heurte à des baisses de motivation souvent liés à la fatigue, à des soucis personnels, toujours garder en mémoire que nous avons ce pouvoir au fond de nous de créer, et c’est la motivation qui va nous aider à nous réaliser.

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