Une bougie s’est éteinte, il y a un an …
Un an que tu es partie ma petite frangine. Un an que cette flamme qui te tenait en vie s’est doucement éteinte, non sans douleur. Le temps a passé tellement vite. Le Covid cette année a pris toute la place, comme si les aiguilles de la pendule se sont mises à tourner en mode vitesse lumière. Un an, c’est long et court à la fois, rempli de petits bonheurs et de souvenirs. Mon enfance me berce aujourd’hui, alors je laisse mes pensées s’évader. Des images de ces spectacles de danse où tu tournoyais en tutu rose, des flashs de délires de gosses chez nos grands-parents durant l’été, des histoires que l’on se racontait sous nos lits comme si nous étions dans une cabane. Tous ces moments d’insouciance, tous ces rêves que tu me confiais, combien en as-tu réalisé et que s’est-il passé pour qu’une tornade te pousse vers cette bouteille que tu aurais dû éviter. Il y a un an, une bougie s’est éteinte, et une dernière fois, je vais juste te dire, c’était bien d’avoir partagé ma jeunesse avec toi, ma petite soeur.
On n’aime pas ces anniversaires, et pourtant, ils vont se répéter toute notre vie. Je pense à ma cousine, disparue en 2002 à l’âge de 40 ans, elle était comme une petite soeur pour moi. Nous avons connu tant de membres de notre famille, dans notre enfance, disparus les uns après les autres. Bon après midi. bises.