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( 22 novembre, 2020 )

La nature, ma vie …

Petite, mon papa ne cessait de me vanter les plaisirs de la nature, l’écoutant d’une oreille, préférant le bruit des vagues à un jardin tout vert. Est-ce l’âge ou cette période où nous flirtons avec le confinement, mais j’aspire à la verdure, à retrouver l’ancrage à la terre. S’enraciner dans le sol permet de ne pas être envahi par ses pensées et simplement se connecter à l’univers.

Retrouver le contact avec la nature, c’est quelque part se sentir en toute sécurité peut-être parce que la nature ne peut jamais nous décevoir. C’est aussi ne pas avoir de pensées négatives, car la nature est toujours bienveillante. C’est redoubler d’énergie, car on peut se ressourcer aux arbres.

La nature nous offre l’opportunité de nous retrouver vraiment, de travailler notre « moi » intérieur, de toucher du doigt nos projets, nos idées.

La nature, c’est l’essence de notre vie, à nous de la protéger, de l’aimer et de nous imprégner. Voilà pourquoi je marche chaque jour, voilà pourquoi je souris aux arbres, voilà pourquoi je parle à mes roses sur ma terrasse lorsqu’elles éclosent, voilà pourquoi on me dit folle, et alors ? :)

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( 21 novembre, 2020 )

Le monde a changé

 

Le monde a changé. Le Covid a frappé. Voilà des mois que tout est ralenti.  L’économie s’effondre, le moral de la population avec, tout comme on peut voir le nombre de morts qui augmente. Seulement ce virus occulte une autre réalité, la vie continue.

150 000 personnes meurent du cancer par an en France

40 000 d’un arrêt cardiaque etc

On voit que la totalité des décès est bien supérieure à celle de la grippe.

Le monde a changé, il faut se protéger, mais il ne faut pas pour autant cesser de vivre, cesser d’espérer, et pourtant c’est bien difficile lorsque l’on coupe les ailes d’un pays.

Rêver devient bien compliqué. Vacances, déménagement, changement de travail, même rencontres, tout devient compliqué.

Le monde a changé, mais restons lucides, ce n’est pas la première fois de l’histoire. Les humains sont là depuis tant d’années, ils ont traversé des guerres, des virus, des épidémies en tous genres, et le monde a survécu même s’il a changé.

Le monde a changé. Il continuera à changer et nous devons peut-être juste l’accepter et nous adapter, et surtout garder le moral, ce qui reste le plus important.

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( 20 novembre, 2020 )

L’importance de la lecture pour les enfants

« Une pièce sans livres est comme un corps sans âme. »

Je désespère lorsque je vois la jeune génération fuir les livres pour se gaver de jeux vidéos ou de vidéos YouTube. La lecture n’est plus synonyme de plaisir. Bien sûr, il y a des exceptions, heureusement, des jeunes enfants qui sont encore baignés dans les albums et les contes. C’est le cas de mes petits-enfants.

Les livres sont présents dans les médiathèques et les écoles, mais peu d’enfants vont spontanément chercher un livre.

Dernièrement, un grand débat sur Facebook m’a fait réfléchir. Peut-on lire n’importe quoi ? Est-ce lire que de feuilleter des mangas ?  Est-ce lire que d’avaler des romans mal écrits ?

Au départ, j’avais mis un « non » catégorique, n’étant pas friande des romans modernes où les mots vulgaires sont privilégiés. Après, effectivement, j’ai réfléchi et si cela peut amener à la vraie littérature, pourquoi pas ? Par contre, je reste moins ouverte, en tant qu’ancienne enseignante, pour présenter des parutions bourrées de gros mots ou de phrases mal écrites dans les mains de jeunes enfants. J’ai lu dernièrement un album où le pauvre éléphant pestait «  Tout le monde me fait chier ! »

Le dernier mot était-il nécessaire ? Je me souviens également d’un roman acheté par une collègue pour un projet où nous avons trouvé une moyenne d’une faute d’orthographe ou de style par ligne. Comment peut-on apprendre le bon français à l’école à des gamins si on leur fait lire un livre mal écrit ? Il aurait suffi juste à l’auteur de faire un petit effort de relecture !

L’important reste de lire. Je pense aux mangas qui est une forme de lecture privilégiée de notre jeunesse tout comme feuilleter une bande-dessinée à notre époque, des moments importants dans un univers où tout va trop vite. Il faut permettre aux enfants de découvrir le plaisir de tenir un livre entre les mains. Emmenez-les à la médiathèque, dans des librairies, à des salons du livre … lorsque le Covid ne frappera plus.

Réjouissons-nous, les albums, les livres d’enfants ne sont pas morts, on le voit avec  le succès des Mortelle Adèle, alors plutôt qu’un jeu vidéo, pensez à un livre-jeunesse pour Noël afin simplement d’apprendre à donner l’envie d’avoir envie.

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( 19 novembre, 2020 )

Année noire pour les auteurs.

Il ne faut pas se voiler la face, l’année 2020 fut une année bien noire pour l’univers du livre. Le Covid a frappé avec violence empêchant les salons, les dédicaces, les rencontres. Beaucoup d’auteurs ont cessé d’écrire, complètement découragés. D’autres, qui pensaient vivre de leurs écrits, n’arrivent pas à s’en sortir. Les petites éditions boivent la tasse, ne pouvant promouvoir leurs nouvelles parutions.

Doit-on parler des librairies obligées de fermer, car le livre est non essentiel ?

Est-ce une raison pour tout laisser tomber ?

Personnellement, j’écris pour le plaisir des mots, et non comme certains se permettent de le dire, pour évacuer des fantasmes, juste pour les mots, rien que les mots. Un poète va danser avec les rimes ou les alexandrins, moi, je valse avec les phrases.

Comme tous mes collègues auteurs, j’ai vu des salons s’annuler, surtout en zone rouge, des projets de dédicaces en librairie ou en médiathèque annulés, mais je n’ai pas perdu l’envie ! J’aime tellement écrire que c’est devenu une drogue qui fort heureusement n’est pas nocive et peut-être consommée sans modération.

Après, je m’interroge, sachant que les éditeurs repoussent leurs parutions, que les lecteurs sont de plus en plus fauchés à cause de la crise, que doit-on faire en tant qu’auteurs ?

J’ai l’immense chance d’avoir de nombreuses parutions dans diverses éditions.

Mon objectif actuel est surtout de faire découvrir mon dernier roman publié par les éditions Souffles Littéraires. Après, je suis à fond dans l’écriture de mon prochain polar, et j’avoue éprouver une certaine appréhension en offrant de nouveaux personnages. Peut-être me contenterai-je simplement de le publier en autoédition, histoire de flairer si mes lecteurs accrochent ou non …

Nous n’en sommes pas encore là, mais même si 2020 fut une année noire, j’ai la sensation que 2021 ne sera pas meilleure, alors tentons simplement d’être lu, de donner du rêve …

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( 18 novembre, 2020 )

Confinement pas bon pour le moral ?

Pas bon pour le moral, oui mais …

Il va falloir faire avec !  Pour le moment, nous sommes en confinement partiel, un peu comme une bouffée d’oxygène qui permet tout de même une vie presque normale. Seulement le spectre du reconfinement total reste toujours bien présent. Nous allons, selon moi,  vivre avec un couperet au-dessus de nos têtes toute notre vie, parce qu’un virus reste un virus, incontrôlable, mutant et qu’il faut donc l’accepter. Je ne crois pas à l’efficacité d’un vaccin contre un virus si rapidement , on l’a bien vu presque trente ans après, le vaccin HIV n’existe toujours pas.

Mais en attendant, il faut vivre avec !

Il faut même se servir de ces moments pour se réinventer, pour se reconstruire, pour se retrouver. Nombreux sont ceux qui avaient touché du doigt cette réalité durant la première vague, puis sont retournés à leur petite vie, seulement une graine fut plantée. Elle n’a pas eu le temps de pousser. Reste aujourd’hui à la faire germer.

Lors du premier confinement de nombreux talents ont explosé, alors plutôt que de grognasser comme nous savons le faire, faisons de cette période, qui perdurera par à coups, une lumière afin qu’elle nous guide vers un nouveau potentiel ! Et croyez-moi, c’est la seule façon de garder le moral en ces temps compliqués !

Et au passage, lisez, écrivez, rêvez, méditez, reconnectez-vous à la Nature  !

Et surtout prenez soin de vous !

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( 17 novembre, 2020 )

Ne rien lâcher !

Nous traversons tous des tempêtes, des ouragans, des dépressions, notre vie s’avère tout sauf un long fleuve tranquille, et puis un jour, on voit la lumière à l’horizon, telle une petite bougie un peu vacillante, un peu tremblante, mais pourtant bien présente.

Nous avons chacun notre petite bougie qui nous éclaire, là pour nous garder en vie.

Parfois on chute, on se trompe, ce que beaucoup appellent « des échecs », mais ce ne sont en fait que de simples erreurs, et comme pour un dessin que l’on a raté, comme un texte mal écrit, il faut simplement en faire une boule et le lancer avec dextérité dans une poubelle, et simplement recommencer, encore et encore. La vie nous impose parfois des personnes pires que des cancers, dont on n’arrive pas à se débarrasser, mais là encore, simplement se dire que c’est une façon de percevoir une réalité, mais qu’il y a d’autres manières de voir, d’autres manières de percevoir, que parfois simplement ne pas s’attarder, avancer et surtout ne rien lâcher !

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( 16 novembre, 2020 )

Vivre avec les souvenirs

La maladie à corps de Lewy est très difficile à vivre autant pour les aidants que pour les malades, et puis, un jour, arrive l’absence. Il n’y a rien de pire que de voir la personne que l’on aime, parents, conjoints, devenir malades et disparaître. Les bonnes âmes vous diront qu’il reste les souvenirs, ces images qui font que tant que l’autre vit dans le coeur des vivants, il n’est pas vraiment mort, seulement la vie continue.

L’absence doit-être apprivoisée.

Parfois, il faut faire un pas et fermer le livre. Rester là où on a vécu une enfance heureuse, ne pas vouloir partir pour se donner l’impression que l’autre est toujours vivant, peut nous empêcher d’avancer.

Elle s’appelait Simmone, c’était ma maman. Mon coeur saigne de ne plus la serrer dans mes bras, mais il saigne encore plus en passant devant l’appartement de mon enfance ou la maison médicalisée où elle a fini sa vie.

Je sais que je vais devoir avancer, ce qui ne voudra pas dire que je vais cesser de l’aimer.

 

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( 16 novembre, 2020 )

Thyroïde et rejet social

Cet article ne va pas concerner tous les malades, et que ceux qui pensent autrement, passent leur tour. Néanmoins au vu du nombre de messages que l’association l’envol du papillon reçoit, pour certains, c’est une vraie réalité. Annoncer que l’on a une maladie de la thyroïde, en particulier auto-immune comme Basedow ou Hashimoto, est signe de rejet social.

Pourquoi ? Tout d’abord parce que cette maladie implique à ses débuts souvent des symptômes handicapants comme une fatigue intense, des crises d’anxiété, des pics de stress incontrôlables. Peu importe la cause de cette maladie, cause sur laquelle bloquent de nombreux médecins, occultant ainsi la souffrance du malade.

 

« Névrosés, déprimés, paranoïaques, de nombreux malades Hashimoto ou victimes d’une autre maladie thyroïdienne se voient attribuer ces qualificatifs. Réducteurs, mais comme aurait dit mon grand-père, pas complètement faux. La glande thyroïde a une influence dans l’équilibre de l’organisme, et ces hormones agissent au niveau du cerveau. Elles modulent le fonctionnement des cellules de notre système nerveux central, et notamment des cellules qui fabriquent un neuromédiateur, neuromédiateur, la sérotonine, bien connue pour agir sur notre humeur et notre psychique. Un pas vers la dépression, un autre vers les sautes d’humeur. Il a été mis en évidence qu’une hypothyroïdie multiplierait par sept les troubles de l’humeur. À cela va s’ajouter des signes débutants de perte de mémoire, concentration, pouvant apporter anxiété, angoisse, voire peur. De nombreux malades nous relatent souvent qu’avant de les diagnostiquer, elles furent longtemps traitées pour névrose obsessionnelle ou dépression chronique, certaines furent même internées. Le raccourci est donc rapide, Hashimoto est une maladie de femmes (pauvres hommes qui en sont atteints), de préférence de « femmes folles » qui psychotent, ont besoin d’attention, et ainsi inventent des symptômes. »

Extrait de maladies thyroïdiennes

 

https://www.evidence-boutique.com/samsara/maladies-thyroidiennes-devoreuses-de-vie

 

« Quant à vos amis, les moins tolérants, difficile de leur dire que c’est fini les soirées à danser jusqu’à l’aube, les week-ends improvisés sur un coup de tête, que vous ne pensez plus qu’à une seule chose, récupérer. Ceux qui n’ont pas compris, je les ai rayés définitivement de ma vie, il y a quelques mois. Vivre sereinement avec Hashimoto nécessite de ne pas s’entourer de personnes toxiques. Et les collègues, ah ! les collègues, on pourrait en écrire un livre. Dans ce petit monde, si on ne va pas pleurnicher, c’est que l’on n’est pas malade. Alors, on sort chaque fin de journée, vidée, en se disant juste que l’on a tenu debout, et que la vie est belle. Car entre nous, la plupart s’en moquent complètement de notre état de santé, parce qu’effectivement, vous avez bonne mine, vous donnez l’impression d’avoir les épaules larges, alors on se tait. Mais à quel prix ? »

 

Peut-être serait-il temps de ne plus se taire ? Qu’en pensez-vous ?

 

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( 16 novembre, 2020 )

Il fut un temps …

J’aime beaucoup écouter l’émission « N’oubliez les paroles » parce que j’aime la musique en particulier la chanson française. Parfois, l’une d’elles m’emporte à une époque que les moins de trente ans ne peuvent connaître. Celle où avec ma frangine, on écoutait en boucle un disque sur un mange-tout orange puis sur un vieux tourne-disque qui grésillait. Celle où pour aller courir, on avait dans notre sac un énorme Walkman avec des CD à l’intérieur. Dois-je aussi reparler des cassettes audio que l’on écoutait sur un lecteur, cassettes dont parfois la bande s’emmêlait. Quand j’en parle à mon dernier fils, cela l’amuse énormément.

Comment dire à ces jeunes qu’il fut un temps, pas si lointain, car cela ne date pas non plus de l’ère préhistorique, où les réseaux sociaux n’existaient pas ! Comment on faisait pour vivre sans ? Très franchement, on vivait bien ! On papotait des heures sur les marches de notre immeuble jusqu’à ce que la nuit tombe sans rencontrer une personne louche ou agressive. À cette époque, on faisait connaissance dans des boums souvent organisées dans les caves, sans drogue ou alcool, juste pour danser, même des slows !  Eh oui ! Le masque anti-Covid n’existait pas !

Il fut un temps, celui de mon adolescence, où sans téléphone portable, véritable prison de ce siècle, nous vivions libres et heureux, sans être flicqués, sans s’inquiéter. Les parents nous faisaient confiance et nous respections cette confiance.

Tant de choses ont changé ! Il faut évoluer, je sais, et pourtant aujourd’hui, je pense à cette chanson éraillée sur laquelle nous chantions à nous casser les cordes vocales. Franchement, c’était le bon temps

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( 15 novembre, 2020 )

La vie est une partie d’échecs

Quel plaisir de découvrir une série fascinante : «  Le jeu de la dame » sur les échecs.

Je ne sais pas jouer aux échecs même si c’est un jeu qui m’a toujours fasciné. Cette façon de jouer sur une stratégie, un coup de bluff. Cela me fait penser au pocker de la vie. On ne sait jamais ce que sera demain lorsque l’on avance un pion. Souvent, on pense bien faire et on se retrouve avec sa Tour à terre, sans rien comprendre.

Une personne me disait récemment que la vie était une partie d’échecs où rien n’est prévisible, où les tricheurs arrivent à nous mettre échec et mat. Le tout est juste de se dire que nous vivons sur un grand échiquier où nous pouvons tomber, sans savoir pourquoi, mais qu’un jour, quelqu’un sera là pour relever le petit pion que nous sommes. En cela, nous apprendrons de nos erreurs, puisque comme le dit Muller dans son livre : « nous sommes tous des apprentis. »

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