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( 31 décembre, 2020 )

Se projeter en 2021

Pas facile de se projeter en 2021 même si on est de nature positive. On a la sensation d’avancer à tâtons, sur la pointe des pieds, en évitant les obstacles. Mais il faut bien l’avouer que déjà on a terminé une année compliquée et l’idée de signer de nouveau pour un second round n’est pas pour nous enthousiasmer. Chaque année est un nouveau chapitre, mais nous avons un peu l’impression de réécrire le même que l’an dernier, avec cette impossibilité de se projeter. Comment envisager des vacances ne sachant pas ce qui sera autorisé ? Comment construire un projet sans savoir s’ils pourront être aboutis ?

Pour beaucoup d’auteurs et artistes, 2021 se heurte à des salons, des dédicaces, des expositions qui n’auront certainement pas lieu.

Et pourtant, il faut s’accrocher à un « après », il faut continuer à réinventer des rêves, il faut surtout oser se projeter tout en gardant les pieds sur terre.  Croire que 2021 verra une petite lumière briller … Se projeter en se disant simplement : j’ai décidé d’être heureux. On tente ?

En attendant, bon réveillon à tous même si cette année, il sera certainement un peu particulier !

 

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( 30 décembre, 2020 )

Chronique à pas de loup

À pas de loup d’Isabelle Villain

Edition Taurnada

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

 

J’avais déjà lu Mauvais genre, il y a de cela deux ans, je crois et j’ai été ravie de retrouver la plume de cette autrice. J’en profite pour remercier Joël des éditions Taurnada pour son SP. C’est toujours un plaisir de découvrir les thrillers de cette maison d’édition.

C’est un roman très facile à lire, dont l’intrigue tient en haleine. Une histoire sur un sujet déjà lu, mais traité d’une façon originale.

L’histoire tourne autour de Rosalie venue s’installer avec son mari Philippe et leur jeune fils Martin dans un éco-hameau en plein coeur des Alpes-de-Haute-Provence,, un coin de paradis pour oublier les soucis de la vie moderne.

Cet endroit nommé la Barberie fait rêver ! Un lieu où on est libre, en communion avec la nature, le paradis sur terre.  Jusqu’au jour où, on retrouve le corps d’Augustin Mortaud  puis peu de temps après celui de Sophie Marchetti retrouvée agressée chez elle. Les voisins n’ont rien entendu. Quel lien avec la Barberie ? Et la disparition du petit Martin.

 

Une histoire qui débute dans les effluves du bien-être et de la sérénité et qui finit d’une manière cauchemardesque. Une conclusion glaçante ! Malgré soi, on serre les dents !

Quant au titre, on découvre le pourquoi dans les dernières pages, jolie performance.

 

Un thriller que j’ai beaucoup apprécié et qui change vraiment des « classiques » qui inondent les librairies.

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( 30 décembre, 2020 )

L’année se termine, dans un jour, un pas, un seul …

L’année 2020 fut bien difficile pour tous. Personne ne fut épargné. L’année se termine. Nous voilà sur le seuil, prêt à faire un pas, avec juste une petite hésitation, une angoisse au creux de l’estomac, allons-nous franchir cette année pour des jours meilleurs ?

Elle est loin l’époque de l’innocence, celle où chaque nouvelle année était signe d’un futur meilleur, d’une réussite d’un projet, d’un renouveau.

Comme je l’ai souvent dit sur ce blog, je ne suis pas une amoureuse des changements d’années, m’étant arrêtée à ce 31 décembre 1987, celui où le coup de grâce me fut donné, date où mon fils avait récidivé, apprenant que l’année suivante allait signer sa mort. Rien n’est pire que de savoir que tout est fichu, que quoique l’on fasse, on ne pourrait pas le sauver. Ce jour-là, j’ai eu un goût de cendre dans la bouche, un goût de mort avant la mort, un goût de fin. L’année s’était terminée tristement …

Cette année, j’ai un peu le même sentiment, l’impression de faire un pas dans le vide, sans savoir si ce virus nous épargnera, ne croyant pas dans un vaccin « vite fait » avec des effets secondaires non connus, la peur de ce que sera 2021, alors j’hésite à franchir le seuil !

Pourtant je suis une éternelle optimiste ! J’attendais tellement de 2020, ayant vécu beaucoup de douleurs en 2019. Mais voilà, j’ai croisé cette année trop de solitudes, entendu trop de mensonges, senti trop de peurs, et pourtant,  je me suis accrochée à cette vie à laquelle je crois tant, à mes racines, à ma dignité. J’ai fait aussi de bien jolies rencontres, sorti de nouveaux romans, malgré cette épidémie qui voulait tout nous voler.

L’année se termine, et même si j’appréhende la prochaine, je me dis qu’il faut essayer et fermer la porte de cette mauvaise année ! Il faut croire que 2021 signera la paix tant espérée !

Alors, ce pas, je vais le faire, en essayant de ne pas trébucher.

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( 29 décembre, 2020 )

Le blues thyroïdien

Trop souvent non dit, trop souvent jugé, il est important de ne pas l’occulter. De plus en plus de psychologues ou psychiatres reconnaissent ce lien entre « déprime » voire « dépression » et dysfonctionnement thyroïdien. Les statistiques montrent que 60% des malades en hyperthyroïdie ou en hypothyroïdie présentent des troubles de l’angoisse oh se l’anxiété et pouvant atteindre 69% des troubles dépressifs.

 

« Un soulagement avec le diagnostic initial de thyroïdite auto-immune : la plupart des patients ressentent un certain soulagement après avoir reçu le diagnostic de thyroïdite, car très souvent ils n’ont reçu auparavant aucune explication de leurs symptômes. Ainsi, l’analyse des données d’études sélectionnées montre que :

  • les patients atteints de thyroïdite auto-immune sont 3,5 fois plus susceptibles de souffrir de dépression, 2,3 fois plus susceptibles de souffrir d’anxiété.
  • Au global, les patients atteints thyroïdite auto-immune représenteraient plus de 40% de tous les cas de dépression et 30% de tous les cas d’anxiété. »

 

Il est important de savoir que ce diagnostic est encore plus évident lorsque l’on a une maladie auto-immune Hashimoto. Le dysfonctionnement de la thyroïde va jouer sur l’équilibre des énergies et le psychisme, entraînant des troubles comme agitation, tension, épuisement, fatigue, dépression.

Seulement, la dépression étant « à la mode » et pas toujours bien vue, les malades de la thyroïde se retrouvent avec des étiquettes collées sur le front, étiquettes qui vont même perdurer, une fois la thyroïde stabilisée.

Personnellement, j’ai subi au début de ma maladie cette dépression thyroïdienne, très handicapante, car ne pouvant être guérie qu’avec une TSH stabilisée. Je me suis faite aider par une psychologue qui m’a permis d’accepter cette maladie, qui n’est pas facile « à avaler ». Découvrir que notre corps se détruit et que l’on ne peut rien faire pour stopper cette destruction est très anxiogène.

Mais on s’en sort !

Le problème reste qu’il suffit d’un rien pour que cette TSH « bouge » et que le coup de mou et au moral revienne au galop !

 

Alors non, on n’est pas fou si on a un dysfonctionnement thyroïdien. Il est donc important d’ouvrir l’oeil, de bien regarder ses symptômes.

Anxiété, tension nerveuse, sautes d’humeur, instabilité, sensibilité au bruit, perte d’envie et de désir, idées confuses … Cela fait partie de cette maladie.

Il est important que les autres comprennent, acceptent !

 

Prenez soin de vous amis papillons ! Et même si une petite baisse de moral se dessine, pensez à votre thyroïde er dites-vous que cela finira dans la majorité des cas  par passer !

 

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( 29 décembre, 2020 )

Accepter son corps

Que de râleurs sur FB, se plaignant d’avoir trop mangé durant ces fêtes et de grossir !

Ces remarques m’horripilent, alors que tant de personnes furent seules cette année. Et puis, marre de cette image de soi que relaie les médias négative ! On a déjà assez le moral qui flanche avec le virus bien pourri. Sans ou lier que ces grincheux sont souvent tout minces !

Alors, je vais vous confier un secret « de polichinelles », mais un secret tout de même : je n’ai jamais eu du mal depuis toujours à accepter mon corps et mes rondeurs. Peut-être parce qu’étant gourmande, le choix ne s’est pas posé pour mon moral ou parce que cinq grossesses laissent des traces irréversibles, et que ces traces d’amour, je les aime, tout comme je m’aime. Je fais partie des dodues comme on dit, ce qui ne fut jamais un repoussoir pour les hommes qui ont traversé ma vie ou mon lit !  Attention, pas de narcissisme là-dedans, je reste lucide et n’ai jamais rivalisé avec ces superbes nanas grandes, minces et musclées !

Manque de confiance en moi a pondu récemment un abruti, simplement par e que j’ai glissé que quand je débute dans une discipline ou un projet, j’y vais sur la pointe des pieds et je ne suis pas sûre de moi, mais dans l’acceptation de mon corps,  aucun problème, même si depuis Hashimoto, j’ai pris « un coup de vieux » comme me disait dernièrement mon toubib. La peau  plus sèche, le teint plus terne, les rides plus prononcées, les cheveux hyper cassants, cette maladie invisible frappe, mais bon, entre nous, je passe le moins de temps possible devant mon miroir ainsi je ne me lamente pas sur les ravages possibles ! Et puis, mes proches vous diront que mes yeux n’ont pas changé, qu’ils parlent pour moi, qu’ils vivent, qu’ils donnent envie de vivre, et c’est le principal.

J’ai toujours admiré ma petite mémé adorée, décédée à quatre-vingt-treize ans, toute rondouillarde, toute dynamique, toute  souriante, qui se moquait, malgré un diabète énorme, de ses kilos ! Alors, j’ai envie de suivre sa voie. Ne pas m’attarder sur une vergeture, une ride trop marquée, un bourrelet mal placé. Parce qu’en fait, on s’en fout ! L’important est d’accepter qui on est, d’accepter les autres comme ils sont, et ça, c’est l’Amour Universel, le seul qui compte !

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( 28 décembre, 2020 )

Les expériences

 

« Il n’y a pas d’erreurs, il n’y a pas de fautes, il y a simplement des expériences à vivre pour nous réaliser. » Elisabeth Kubler-Ross

Ah si tout le monde pouvait avoir la sagesse de Elisabeth Kubler-Ross. Le remord, les regrets, rien ne mérite que l’on s’y attarde. La vie est simplement une route que l’on traverse où effectivement notre objectif, c’est de nous réaliser, d’évoluer.

Nous ne savons jamais à l’avance si nous faisons des erreurs. Ce n’est qu’après que nous comprenons que nous nous sommes trompés. Une amie me disait dernièrement que seul le pardon permettait de se réinventer. Longtemps, j’ai prôné l’importance de pardonner, seulement parfois, pardonner n’est pas bien interprété et ne fait qu’enivrer les choses.

Savoir savourer les expériences même les pires, ne pas rougir de ses erreurs, ne pas en avoir honte non plus, en faire une force que rien ne peut ébranler. Nous changeons chaque jour, à chaque instant, au travers de nombreuses expériences. Vivre, simplement vivre, comme si chaque jour était le dernier.

 

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( 27 décembre, 2020 )

Il n’y a pas de bonnes façons de dire « au-revoir »

Que ce soit lorsqu’une histoire se termine ou parce que l’on ne peut pas toujours tout prévoir, on doit apprendre à dire « au-revoir » et rien n’est pire que cette impossibilité de le faire. Ce sera cette personne qui disparaît brutalement de nos vies, par e que la faucheuse est passée trop vite ou simplement parce que cela devait être.

Un adieu mal vécu peut nous engloutir totalement, nous plonger dans une tristesse digne d’un puits sans fond duquel on aura bien du mal à sortir.

La bienveillance, c’est prendre le temps de dire « au-revoir », d’expliquer afin de ne pas laisser l’autre se sentir coupable, s’autoriser également à accepter que la fin existe, inéluctable. C’est aussi se quitter après un bon repas de famille, sans avoir le coeur serré, partir de vacances sans savoir si on reviendra un jour.

Il n’y a pas de bonnes façons de se dire « au-revoir ». Certains préfèrent laisser une lettre, d’autres une vidéo, d’autres encore discuter autour d’un verre, voire de parler à la nature. Cela peut faire sourire, mais lorsque je quitte un endroit, je « parle » avec sincérité à ce lieu, le remerciant pour les moments passés, exprimant ma peine de rentrer, et je m’en vais ensuite toujours plus sereine.

C’est la même chose avec les humains, l’important est de ne pas être lâche, d’expliquer cet « au-revoir » signifie que l’on se recroisera un jour, peu importe où, peu importe quand, juste que c’est possible.

Mais il faut bien l’avouer, certaines personnes, on n’a aucune envie de les croiser ou les revoir un jour, alors un adieu pour eux, c’est tellement mieux !

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( 26 décembre, 2020 )

Nos pensées

Notre cerveau est une véritable machine, qui cogite, qui réfléchit, qui se pose des questions. Plusieurs milliers de pensées traversent notre tête, en boucle, tout le temps, même la nuit où se déplacent nos pensées inconscientes. De nos jours, on pense trop, beaucoup trop. C’est difficile de ne pas penser, et pourtant il est important de se donner la possibilité de ne pas penser ou tout du moins d’apprendre à stopper le flux de penser.

Pourquoi ? Simplement parce que nos pensées véhiculées sont le plus souvent négatives, et il faut impérativement stopper ces pensées négatives qui nous dévorent de l’intérieur. Les pensées positives, elles, sont constructives et il faut impérativement les imposer à notre cerveau, un peu comme un mantra. Comment faire ? Apprendre à prendre du temps pour penser autrement, apprendre à s’écouter, apprendre à faire un feu d’artifice de nos pensées, car seules les pensées positives peuvent changer le monde.

Je conclurai juste par cette phrase :

«  On ne peut pas arrêter les vagues mais on peut apprendre à surfer » (Jon Kabat Zinn).

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( 25 décembre, 2020 )

Joyeux Noël 2020

Le bonhomme rouge est passé cette nuit avec sa hotte remplie de cadeaux. Même si a grandi, même si on est trop vieux, on a envie de continuer de croire en cette magie de Noël. Lorsque j’étais petite, Noël était une journée où l’amour vibrait toute la journée. C’était une époque où la trêve de Noël existait dans le monde, où les armes étaient rangées, où les sourires se partageaient, peu importe la religion.

Je suis bien triste de ne plus voir la paix sur cette terre, de ne plus voir des sourires sur le visage des enfants, de savoir qu’aujourd’hui des personnes sont seules, d’autres trop pauvres pour ouvrir leur porte au Papa Noël, d’autres encore trop malades pour profiter de cette magie. J’ai la chance d’avoir une merveilleuse famille, un mari adorable, et cela suffit à faire de ce Noël un jour unique même si les absents à la table, je ne peux qu’y penser. Cela ne fait pas de nous, des malades mentaux, juste des personnes qui ont un vrai coeur.

Afin que cette jolie fête ne s’efface pas, je souhaite à tous un joyeux Noël, en espérant que notre bon vieux père Noël mettra à terre le vilain virus qui nous empêche de vraiment vivre et surtout qui empêche notre jeunesse de s’épanouir.

Joyeux Noël 2020 à vous mes amis et mes chers lecteurs …

Et comme on ne le dit jamais assez, en ce jour de paix, je vous aime et merci d’être encore et toujours là !

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( 24 décembre, 2020 )

Doit-on décrypter les oeuvres ?

Que ce soit un tableau, une photographie, un roman, la mode est à l’analyse des oeuvres, un peu comme si c’était indispensable !

Je me suis toujours demandé pourquoi en peinture on passait parfois des heures à analyser, non la technique, mais les intentions de l’artiste, comme si, principalement dans les peintures modernes, il y avait toujours un sens caché. C’est vrai que pour les peintures de la Renaissance, il y a souvent un sens religieux ou un clin d’œil politique, par contre, j’ai énormément de mal à comprendre comment on peut disserter des heures, par exemple, sur les Triptyque Bleu I, Bleu II, Bleu III de Joan Mirò. Et pourtant !

Nous assistons de la même manière en littérature à une analyse décortiquée du prix Goncourt. Je lisais récemment cette phrase, «  L’artiste donne-t-il quelque chose à comprendre ? ». L’artiste autant dans ses mots, dans ses toiles, va donner de l’émotion, du sentiment, du ressenti, mais je doute qu’il donne à comprendre, car lorsque l’on vit son art, on ne se pose pas tant de questions métaphysiques.

L’artiste ne donne pas toujours à comprendre et surtout, il ne cherche pas nécessairement à voir son oeuvre découper en morceaux. Il cherche juste à enchanter le monde, à lui donner de la couleur, peut-être simplement à lui offrir une manière de voir le monde à travers ses yeux.

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