Mon bilan autoédition 2020
Il faut toujours trouver un moment pour se poser et analyser son année. La mienne, en tant qu’auteure, s’est déclinée principalement sous le signe de l’autoédition, hormis mon dernier roman publié fin octobre dans une adorable maison d’édition.
Donc que dire si ce n’est que KDP fut un réel bonus au niveau des lecteurs et des rentrées financières. D’abord, avoir un compteur est appréciable et surtout un virement mensuel encore plus motivant. Secondo, j’ai vu mes commentaires s’envoler sur Amazon, alors que depuis des années, ils stagnaient à une dizaine de retours.
« Juste une seconde », un petit roman destiné à faire du bien a atteint 47 commentaires positifs en un an !
https://www.amazon.fr/Juste-une-seconde-Sylvie-GRIGNON-ebook/dp/B0773THGQC/ref=nodl_
« Elle s’appelait Simonne, elle s’appelle la DCL », le livre-mémoire pour maman a atteint en neuf mois 25 commentaires.
https://www.amazon.fr/Elle-sappelait-Simonne-sappelle-DCL-ebook/dp/B087G1QTBZ/ref=nodl_
« Ambre » dernier opus de la série d’Antoine Bourgnon qui lui a reçu 9 commentaires publié en édition alternative que j’assimile à de l’autoédition.
https://www.amazon.fr/gp/product/B08C68GFM7/ref=dbs_a_def_rwt_hsch_vapi_tkin_p1_i1
Un livre qui passe par une maison d’édition reçoit moins de commentaires ? Pourquoi ? Est-il moins vendu sur Amazon qu’un livre autoédité ? Une question de prix du numérique ? ( car 80% des ventes Amazon sont des epubs).
Serait-ce pour cette raison que beaucoup d’auteurs ayant foulé les sphères des grandes éditions reviennent à leur premier amour s’ils ont débuté dans l’autoédition ? Ou est-ce simplement parce qu’en autoédition, certains auteurs s’en sortent avec des parutions régulières alors qu’ils végètent en édition classique ?
Voilà pourquoi en 2021, mon prochain polar sera autoédité.
Mon choix est fait.
Pourquoi ? Déjà parce que je ne cesse recevoir des propositions d’éditeurs à droits d’édition pour ce manuscrit, et qu’à chaque contrat, je me heurte à la clause de préférence que je ne veux plus jamais signer !( même si officiellement elle est illégale, on la trouve partout)
Secondo, parce que j’ai déjà mes polars « couleur » dans une édition, et que mon dernier qui roule en autoédition a bien marché et m’a rapporté autant en six mois que la totalité en édition classique.
Tertio, parce que avec « Appelez-moi Camille », j’ai côtoyé l’édition idéale pour moi, et que je n’ai pas envie d’être déçue. Pour information, cette pépite ne publie que quelques livres par an, et je ne vais pas les ennuyer avec un polar pas assez peaufiné.
Quoi d’autres ? Financièrement, il faut bien l’avouer, si on laisse son ego de côté, ego que trop d’auteurs recherchent, cette fierté d’être « choisie » dans une maison d’édition, on gagne vraiment plus en autoédition surtout en cette période où le numérique a fait un saut de géant !
Et surtout, parce que lorsque l’on écrit pour s’amuser, pour le plaisir, et bien l’autoédition est vraiment géniale !
Après je reconnais qu’étant autant dans des éditions classiques qu’en autoédition, je suis gâtée !