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( 14 janvier, 2021 )

La retraite anticipée

Même si la Covid est passée par là, je n’ai aucun regrets d’avoir pris ma retraite anticipée il y a dix-huit mois. Au début, j’ai eu un peu de mal face à l’image que les autres me renvoyait ( pas simple d’être directement classée dans les vieux lorsque l’on n’a pas encore soixante ans), et puis le virus est passé, et là je me suis vraiment dit que j’avais fait le bon choix, car j’aurais été sur le front à suer ! Certes, je grince un peu des dents lorsque je vois chaque mois le montant de ma pension. Travailler tant d’années pour toucher si peu, mais je relativise, nous dépensons moins car je cuisine plus, du frais, du bon, et puis, j’use mes vêtements jusqu’aux coudes parce que l’apparence n’est plus importante ! Seuls comptent ma famille, mes amis, mes passions, et pour tout ça, je suis gâtée. Je ne cours plus après le temps, j’apprends même à l’apprivoiser ! À moi, les grasses matinées, les grandes marches à pieds, l’esprit libre et serein, vivant le « no-stress » comme une bénédiction qui retentit sur mes proches.

Les mots coulent dix fois plus, la peinture aussi ( je commence à manquer de place à ce sujet), ma santé va bien mieux. Seuls mes kilos stagnent à force de faire mijoter de délicieux petits plats, mais ce n’est pas bien grave. Je suis heureuse !

Alors non, on n’est pas vieux lorsque l’on prend sa retraite, car au contraire, on sort du schéma « boulot-fatigue-dodo » pour vivre vraiment ! Et même si on me proposait un chèque à plusieurs zéros, je ne retournerai pas au front ! Vivre sans entendre ces cris, ces hurlements incessants, ces bavardages, ces insultes, quel bonheur ! Maintenant j’attends que madame la Covid fiche le camp, parce que franchement ciné, musées, expos, visites guidées, restos, vous me manquez !

 

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( 13 janvier, 2021 )

Derrière le miroir

Les différents confinements ont laissé des traces derrière le miroir de la vie. Je croise de nombreuses personnes lorsque je me promène, souriantes, qui au bout de quelques minutes de papotages, finissent par me dire que leur vie est devenue lourde.

L’homme est formaté à « faire semblant », à renvoyer dans le miroir une image qui va permettre aux autres de se sentir bien. Une personne âgée croisée au parc me confiait récemment :  « Si je dis que ça ne va pas, ma famille ne vient plus me rendre visite. » Je ne la connaissais pas, et pourtant je me suis arrêtée pour échanger, comme une évidence, juste pour éviter peut-être qu’elle coule.

Il y a de plus en plus un fossé entre ce que sont les gens et ce qu’ils vivent, simplement parce que le « politiquement correct » interdit de sortir du moule. Avouer que lorsque l’on n’est pas vraiment au top, que l’on a le vague à l’âme ou plus d’envie, on  fait fuir.

Je me suis vraiment interrogée sur cette réalité.

Pourquoi les gens ne veulent-ils pas regarder derrière le miroir ? J’en suis venue à supposer que c’était simplement parce que cela les renvoyait à leur propre vie, à tous leurs faux-semblants, à leurs mensonges, à leurs sourires crispés, à leur « je t’aime » dits simplement pour se rassurer.

Il serait temps que chacun ose passer derrière le miroir, quitte à y enfoncer sa main pour ramener l’autre vers une nouvelle réalité à réinventer, une vie où on aurait simplement droit de ne pas être totalement parfait. Une vie en couleur ! Croyez-moi, un pas, juste un pas et c’est une renaissance !

 

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( 12 janvier, 2021 )

Exposer ses toiles, ses photos, ses livres en 2021

Peindre, c’est comme écrire, on a cela dans le sang. Il y a ceux qui titillent le pinceau pour l’argent, comme ceux qui manient la plume pour faire un best-seller. Cette catégorie d’artistes ne m’a jamais émerveillée. Je trouve cela tellement triste de tout ramener à l’a’gent. C’est un peu comme si on dénature l’Art.

J’aime la pureté d’une toile qu’elle soit abstraite ou réaliste, la beauté du style d’un roman. Peu importe qui est l’auteur ou l’artiste, seul importe le résultat.

Après, il est évident que lorsque l’on est fier d’un dessin ou d’une reproduction, on a envie de « l’offrir » à la vue des autres. Peut-être est-ce un besoin inconscient de reconnaissance ou plus simplement, selon moi, une envie de partager du Beau.

Comment exposer ses peintures ? Pour les livres, c’est simple. Ils sont en ligne en général, en ventes, et salons et dédicaces existent.

Pour les peintures, il existe diverses ouvertures ( un peu ralenties avec la Covid)

D’abord participer à des concours pour se faire connaître. C’est vrai aussi pour l’écriture. J’ai participé à de nombreux concours sous pseudo à une époque et c’était autant amusant que gratifiant.

Exposer dans des salons d’art ( mais bon, là encore c’est un peu comme si on mettait une mouche dans la savane. Seul le lion sera regardé !)

Exposer dans un commerce ( un bon plan si vous êtes connus, comme les enseignants ou profs d’art)

Exposer dans les centres culturels ( plus facile ! Surtout si vous habitez les petits villages.

Vendre ses oeuvres sur différents sites en faisant bien attention à la législation.

Proposer aux maisons de retraite, foyers ou même cabinets médicaux pour égayer un peu des murs tristes. ( Je l’ai fait :) c’est bien sûr totalement « gratuit », juste pour avoir un retour ensuite dans un carnet de visites par exemple)

Adhérer à des associations d’artistes qui proposent ensuite des expositions.

Il est important de bien être en règle avec son statut d’artiste qui est totalement gratuit .

Pour rappel :

 

http://www.secu-artistes-auteurs.fr/

 

En tous les cas, n’hésitez pas à faire danser votre pinceau ! Votre appareil photo ou votre stylo afin que la culture ne  disparaisse pas !

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( 11 janvier, 2021 )

L’hiver et la thyroïde

Avoir froid en hiver pourrait sembler normal pour tous, sauf si on a déjà une thyroïde dysfonctionnelle. Alors là, cela va se gâter ! On va avoir froid tout le temps, le bout des doigts glacé, les pieds gelés. Rien n’y fait. Ces symptômes peuvent même s’accompagner de frissons. L’hiver est déjà pour une personne en bonne santé une saison où le froid extérieur agresse notre corps, où notre thyroïde carbure au maximum, et pas de bol pour nous si on manque d’hormones thyroïdiennes, notre organisme ralenti va souffrir dix fois plus. Beaucoup de malades de la thyroïde se rechargent en iode durant les vacances d’été, mais lorsqu’arrivent les premiers flocons de neige, le bénéfice de cet air marin est fort lointain, et l’organisme peine. On verra le retour d’une fatigue, parfois d’un léger goitre, des douleurs articulaires et musculaires, des cheveux dans un état déplorable, d’une peau sèche et d’un retour d’une prise de poids.

Les médecins intelligents changent le dosage ou l’adaptent en fonction des saisons, mais pas tous, malheureusement.

C’est pour cette raison qu’il est important de ne pas s’inquiéter si votre TSH fait le yoyo entre l’été et l’hiver. C’est normal. Le tout est de bien écouter son corps, car lui seul peut vous dire si cela va bien ou non.

Que faire en dehors d’une adaptation du traitement thyroïdien que l’on montera en hiver et baissera en été ?

Il est préconisé d’éviter le stress ( facile à dire). Pour ne prendre l’exemple des cheveux, la chute de ces derniers augmente avec le stress en ralentissant la circulation sanguine au niveau du cuir chevelu.

Sinon tenter, je dis bien tenter d’entretenir « son corps » afin d’éviter des douleurs diffuses comme des enraidissement, des crampes et des myalgies, des tendinites, des arthralgies. On notera aussi en hiver une recrudescence des troubles du canal carpien ( ces douleurs à tout âge au niveau des nerfs reliant les doigts au poignet).

Bon, pour certains, l’été n’est pas mieux, la thyroïde ( détruite ou enlevée) n’aimant pas non plus les grosses chaleurs !

Alors que ceux qui disent qu’un dysfonctionnement thyroïdien est bénin prennent un peu notre place ! Certes, on survit, parce qu’on est combatifs, mais que de durs moments parfois à passer !

Courage les papillons !

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( 11 janvier, 2021 )

Ce monde décevant …

Mon interrogation du jour suite à la lecture d’un article qui m’a incitée à réagir …

Il nous arrive à tous, même aux meilleurs, même à ceux qui ont une vie plutôt belle, de nous lever les larmes aux yeux, de nous dire que vraiment on ne verra jamais le bout du tunnel. On porte tous, surtout quand on vieillit, une hotte si lourde que même ce bon vieux père Noël ne pourrait la porter. Alors, on rencontre ces bonnes personnes qui nous disent des «  y’a qu’à … » avec une telle facilité que par moment, on va y croire à ces « y’a qu’à … » : y’a qu’à y croire, y’a qu’à ne plus penser, y’a qu’à oublier …

Seulement, dans la vraie vie, il ne suffit pas de vouloir pour que cela arrive.

Alors, on aura beau regarder par notre fenêtre, on ne verra qu’un monde bien décevant, où il ne suffit pas d’être gentil pour gagner, où il ne suffit pas de vouloir la paix pour l’avoir, où il ne suffit pas de crier pour être entendu.

« Y’a qu’à se dire » que demain sera meilleur, et effectivement, on arrivera à tenir debout, en s’agrippant solidement aux branches, parce que l’on a vraiment l’impression de marcher sur un terrain savonneux.

Je lisais un post d’un contact qui disait que ce monde était vraiment décevant, submergé par une justice à double vitesse, à un racisme également souvent égratigné, à des mots véhiculés juste pour se retrouver changés.

Quelle attitude avoir dans un tel contexte ? Le « Y’a qu’à » va-t-il vraiment suffire ? Ou devons-nous simplement nous résigner et abandonner ?

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( 10 janvier, 2021 )

Bilan littéraire 2020

Les bilans affluent sur les groupes de lecture et d’auteurs, alors pourquoi ne pas faire, pour une fois, comme tout le monde en reprenant quelques questions pour le fun, rien que pour le fun … et à vous de me donner votre avis

1) Mes sorties littéraires personnelles en 2020

Une année productive avec la sortie d’AMBRE, le dernier opus des aventures d’Antoine Bourgnon chez Edilivre qui fut bien lu malgré la Covid qui a plombé sa sortie.

Le livre-mémoire en souvenir de ma maman « Elle s’appelait Simonne, elle s’appelle la DCL », beaucoup de ventes qui m’ont permis de reverser un chèque important à l’association A2mcl.

« Appelez-moi Camille » aux éditions Souffles Littéraires fin octobre 2020 qui débute doucement, toujours à cause de ce fichu virus.

 

2 )Mes projets écriture en 2021

Je termine un roman policier avec une nouvelle équipe que je pense publier en autoédition, ayant assez de livres en ME.  J’ai également deux livres jeunesse en cours, loin d’être finis car je les illustre et c’est une autre paire de manches, un projet de roman historique dont je « travaille » la documentation , freinée encore par ce virus et un thriller ( ou une romance-thriller).

 

3 )Mes envies 2021

Vivre mieux qu’en 2020, sans virus, libre en PAIX ! Continuer à faire danser les couleurs sur mes toiles. Continuer à m’améliorer dans tous les domaines, en particulier le lâcher-prise.

 

4 ) Mes attentes pour 2021

Trouver le logement dont nous rêvons, continuer à surfer sur nos rêves, bref être heureux.

 

5 ) Combien de livre lus cette année ?

Aucune idée, je dirais une centaine, dont un tiers sont des services presse.

 

6 ) Quel genre ai-je le plus lu ?

Polars et thrillers.

 

7 ) Mes meilleures lectures 2020 que je conseille  ?

Arroser l’eau des fleurs de Valérie Perrin ( mon plus gros coup de coeur !)

Le chaînon manquant de Franck Leduc

Alabama 1963 de Ludovic Manchette

 

8 ) Mes moins bonnes lectures que je déconseille ?

L’illusion de Chattram ( grosse déception). J’ai adoré ses premiers livres, mais ses derniers sont de moins en moins bons.

Le sauveur de Jo Nesbo. J’adore pourtant cet auteur, mais là, quel ennui !

 

9) Ma plus grande déception ?

Buveurs de vent de Franck Bouysse

Cinq cartes brûlées de Sophie Loubière ( ovationné et pour moi impossible à lire)

 

10 ) Mon dernier livre de 2020  ?

Mon dernier livre BETTY de Tiffany mac Daniel, un excellent livre

 

11 ) Le premier livre de 2021 ?

Un livre dédicacé reçu de Jean-Philippe  Vest « Souvenir des tuileries », un fort bon polar avec balade historique.

 

12 ) Un roman qui a vraiment marqué en 2020 ma vie de lecteur ?

Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa, une histoire bouleversante.

 

13 ) Le roman que j’attends le plus en 2021 ?

Aucun, je ne me tiens pas au courant de l’actualité littéraire, et j’aime découvrir de nouveaux auteurs.

 

14 ) Des résolutions ou des choses que je ne veux plus faire l’année prochaine ?

 

Ce que je ne veux plus faire :

Me prendre la tête pour des imbécilités.

Regarder en arrière.

 

Mes résolutions :

Croire en moi sans limite.

Continuer à écrire et à peindre pour progresser encore.

Consolider mes relations amicales et livresques.

Vivre pleinement le présent.

 

En tous les cas, je continuerai en 2021, si mes yeux ne  tombent pas en panne, à lire, car les mots sont vraiment ce qui nous rattachent à l’immensité.

Au passage continuez à suivre mes lectures, sur ma page livresque, recensées car ma mémoire commence à mélanger un peu mes lectures …

 

https://www.facebook.com/laforetde/

 

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( 9 janvier, 2021 )

Un très bon livre !

Souvenirs des tuileries de Jean-Philippe Vest

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

 

Très sympathique de découvrir un roman policier d’un genre qui sort de l’ordinaire, écrit un peu à la manière d’une promenade parisienne avec de nombreux clins d’œil historiques. Je suis même, pour tout dire, aller voir sur Google les « images » de certains quartiers dont je ne connais pas tous les recoins. Au milieu de cette balade, un premier meurtre, celui de Yassine, dans un centre sportif, un second sur les rails du métro parisien. Un enchaînement sans temps mort !

Un bon polar où on plonge dès les premières pages avec cet enquêteur un peu particulier qui ne se souvient pas de son passé contrairement aux autres. J’ai adoré cette idée !

Et quand on plonge dans l’enquête même où un tueur en série utilise Internet pour faire la pub de ses crimes. C’est génial. Pourquoi souvenirs des Tuileries ? Parce qu’il s’y passe quelque chose que je ne vais pas vous dire mais …

( je suis même allée voir ce qui était fictif ou réalité comme le quartier général de la 3CV …. à vous de faire comme moi !)

J’ai franchement apprécié la plume de l’auteur au travers des « expressions françaises » avec ses explications humoristiques. ( ex: être sur son 31 … etc)

 

https://www.amazon.fr/Souvenirs-Tuileries-Jean-Philippe-Vest-ebook/dp/B00DD1T298/ref=nodl_

 

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( 9 janvier, 2021 )

Créer un blog

Vous êtes nombreux à me demander des conseils. Étant tout sauf douée en informatique, je vous livre mes petits secrets.

Autant un site, je n’ai toujours pas réussi car souvent les explications sont en anglais.

Autant créer un blog sur un support simple est très facile et même une quiche en informatique est capable de le faire.

Personnellement depuis sept ans, j’ai choisi Unblog, car c’est le plus facile à utiliser.

Tout d’abord, c’est gratuit. Très important, car beaucoup de blogs sont payants.

 

http://unblog.fr

 

Vous allez ensuite trouver un nom à votre blog, le rentrer. Enduite vous avez une page où vous devez simplement mettre titre du blog et sa catégorie.

Et voilà, votre blog est fait !

Après vous choisissez un thème et pour mettre un article, vous faites juste un copier-coller ( sans nécessairement passer par un ordinateur).

Moi qui ne touche presque plus d’ordi, je mets mes articles via mon téléphone ou mon Ipad.

 

Pourquoi créer un blog ?

En tant qu’auteure, cela permet une visibilité. En tant que plume, cela permet un entraînement régulier du style. Après j’ai toujours trouvé important de partager mes idées et mes ressentis, et écrivant depuis mon adolescence sur des petits carnets, je ressors régulièrement des phrases ou des thèmes pouvant ouvrir débat ou discussion.

Je n’écris pas un blog pour raconter mon histoire ou ma vie qui ne regarde personne.

Écrire donc pour partager, pour stimuler sa créativité, son enthousiasme, pour créer, pour se sentir libre.

L’interaction avec les autres est importante donc je conseille de valider la case commentaire, mais de bloquer les commentaires étrangers qui sont souvent des trolls ou de fausses adresses mails.

En tant qu’auteur, j’ai opté également pour le Copyright payant mais évitant un copier-coller du texte. Cette option n’empêche personne de recopier le texte par contre en changeant des mots. Malheureusement, le statut d’auteur reste à s’améliorer dans ce domaine.

Mon conseil : Foncez ! Soyez assidus ! Partagez ! Mais restez les pieds sur terre ! Tous vos articles ne pourront plaire, certains seront interprétés, parfois déformés, mais l’important est de les avoir écrits.

La différence avec un site ?

Je prends la définition officielle de Google :

« Un site web est statique par nature, les contenus y sont organisés par pages et ces pages ne sont pas mises à jour de manière fréquente. Alors qu’un blog est dynamique et mis à jour régulièrement. Certains blogueurs publient même plusieurs nouveaux articles par jour. »

Mon avis : Pour avoir tenter de créer un site pour mon association et échoué, il faut des compétences bien plus compliquées pour créer un site alors qu’un blog est donné « clé en main »

 

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( 8 janvier, 2021 )

L’enfance égratignée

Les enfants n’ont plus d’endroit serein pour jouer de nos jours et je trouve cela bien triste. Enfant, je jouais sur le parking de mon immeuble avec ma frangine et des copines de la résidence sans surveillance. Je n’ai jamais vu ma mère ou d’autres mamans inquiètes. Nous nous pensions en totale sécurité. De nos jours, on ne voit plus les gosses courir dehors, on ne les voit plus dans les parcs. Je me souviens d’avoir passé des heures avec deux amies de l’époque Corine et Patricia, flânant dans le parc de la ville jusqu’à pas d’heure. L’urbanisation a amené la violence, la peur surtout. Et nous ne parlerons même pas de la menace pédophile dont les médias se font des choux gras. Et voilà maintenant que la Covid a frappé, avec force. Les enfants sont piégés dans des normes nouvelles, des masques à porter, du sport que l’on ne peut plus exercer. Je suis triste pour cette enfance égratignée, pour ces gosses englués dans la peur des adultes et je m’interroge sur ce qu’ils seront dans vingt ans, sur les traces laissées par ce monde.

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( 7 janvier, 2021 )

Le pouvoir des mots

« Les mots ont le pouvoir de détruire ou de soigner. »

Trop souvent, nous utilisons des mots, sans nécessairement en saisir la signification.  Un mot peut vibrer de plusieurs façons selon l’intonation, le sens, la situation. Trouver le mot juste, ce n’est jamais facile, car nous ne pouvons savoir à l’avance si celui qui va le recevoir sera blessé ou heureux. Il est donc important de faire attention à nos paroles. Cela ne veut pas dire pour autant que nous devons être hypocrites !

Rien n’est plus important que le pouvoir des mots !

Certaines thérapies imposent d’écrire, de se confier, de noircir des carnets pour que certains mots ne fassent plus de mal. Car certains mots laissent des traces douloureuses et pour les effacer, il faut les exorciser, sinon ces mots peuvent détruire.

Je crois à la force et au pouvoir des mots, je crois à leur portée positive s’ils sont bien employés, je crois que nous devons tous prendre conscience qu’un mot ne doit jamais être pris à la légère et nous devons impérativement peser nos mots, les aimer, et ne transmettre que des mots qui font « du bien ». Des mots pour soigner les coeurs, non pour les détruire.

 

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