Apprendre à prendre le temps
Mon principal défaut fut longtemps de refuser « le vide », parce que ce qui n’est pas rempli me faisait peur. Et puis le Covid est passé par là et déjà plusieurs mois que j’apprends ( car le re-conditionnement est un apprentissage) à laisser des moments où je m’autorise à ne rien faire, juste à me poser. Certains appellent cela « méditer ». Je n’en suis pas encore à ce stade. Quoique peut-être … Cela fait dire aux mauvaises langues que je me la coule douce, peu importe, cela ne m’atteint plus.
Je m’autorise « le vide » également en écriture laissant des pages blanches entre deux chapitres, en peinture, en promenade où je m’autorise à ne pas penser.
Pourquoi ce besoin de combler les vides ? Est-ce parce que c’est anxiogène de « ne pas prévoir », d’avoir du temps de libre ? Est-ce simplement parce que c’est une façon de se dire que nous sommes toujours vivants ?
En tous les cas, apprendre à laisser des vides me fait toujours me sentir vivante ! Seulement, apprendre à ne plus prévoir, à prendre son temps, je vous le garantis, cela s’apprend ! Mais qu’est-ce que c’est bien !
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