Le poids du poids et l’art
Vu dernièrement sur un groupe de peinture un tableau avec cette remarque: qu’est-ce qui pèse le plus, le poids du poids ou le poids du jugement ? J’ai trouvé cette remarque excellente. Le tableau représentait une femme obèse nue. Doit-on représenter des créations qui dérangent ou juste ce qui fait du bien aux yeux ?
Étant pour le moment incapable de réaliser un portrait ou de dessiner un corps ( cela viendra ! Promis !), je suis admirative de ces tableaux dont les couleurs vont m’attirer. Je ne suis pas une adepte de la maigreur, l’ayant trop croisée chez des personnes en fin de vie. Les formes généreuses sont à leur manière un hymne à la vie. Peut-être un reste de mon éducation où ma grand-mère grassouillette éclatait de bienveillance et douceur.
Juger laid, comme je l’ai lu, un corps trop lourd, ce n’est plus regarder l’art, mais l’image que cette grosseur nous renvoie. On peut ne pas aimer, on peut trouver le tableau dérangeant, mais qui sont-ils ceux qui s’autorisent à le juger ?
Ils ne savent pas comme c’est doux à caresser…
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