( 8 avril, 2021 )

Les temps sont durs mais soyons respectueux

Les temps sont durs, mais est-ce une raison pour perdre ce qui est le plus important, le respect ! Les gens ne sont plus respectueux. On le voit régulièrement. Des déchets qui jonchent le sol. Des insultes qui fusent dans l’air. L’excuse du Covid est beaucoup trop facile. Ce n’est qu’une excuse, car l’homme a besoin d’excuses pour se convaincre qu’il est dans le droit chemin. Seulement, il faut cesser de se mentir. Ce n’est pas l’époque qui fait que que les gens sont moins respectueux. C’est une habitude qui s’est prise au fil des ans, une sorte de lâcher dans l’éducation avec un grand E autant des adultes que des enfants.

Il faut que cesse ce laxisme invitant les hommes à refuser de regarder ce qu’ils sont.

Il faut que chacun prenne conscience que le monde est à nous tous, que nous sommes tous responsables de sa dégradation aussi bien écologique qu’humaine, il faut que le respect reprenne le pouvoir. Respect envers les enseignants, les soignants, les policiers. Respect envers la nature. Respect simplement envers soi, car lorsque l’on en arrive à ne plus respecter les autres, c’est que quelque part, on ne se respecte plus.

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1 Commentaire à “ Les temps sont durs mais soyons respectueux ” »

  1. Tienou dit :

    J’adhère à tes propos.
    Pourtant, vois-tu, je pense qu’il faut revoir le paradigme accueilli comme base de ce monde et faire fi de touts les grandes directives instillées dans les consciences à coup de médias (qui n’en sont plus vraiment, seulement des outils de propagande), de décision gouvernementales (qui ne sont plus gouvernantes mais des plus autocratiques pour ne pas dire plus), d’avis soi-disant publics, d’opinions prétendument majoritaires… et j’en passe.
    Devant chaque situation, il faut lever les yeux du bout de notre nez. Devant les heurts qu’on nous oppose il faut faire un pas de côté. Face aux avenirs tonitruants qu’on ose nous brandir comme des parangons de bonheur pour demain, il faut questionner son cœur.

    Peut-être esprit très dinosaurien (tant mieux, au moins je n’aurais pas celui qui régit l’anthropocène) je choisis la distance devant ce monde qui ne veut surtout pas chercher à connaître et comprendre l’être vivant et la vraie nature de notre paradis (pas encore mort, si-si, je t’assure ! ). J’ai choisi de construire un univers à la hauteur de ce que l’écoute attentive propose. Fi des remarques, fi des avis, fi des railleries, fi aussi de ceux qui oseront prétendre que je suis égoïste ! j’ai une longue route devant moi. Qui m’aime me suive, même si on e me comprend pas toujours. Je serai le cueilleur chasseur des temps nouveaux, celui qui observe avant d’agir, celui qui respecte ce qu’il va affronter et surtout ne pas le considérer comme un ennemi.
    C’est l’homme (anthropocène toujours, donc !) qui a inventé la conception d’ennemi. La nature des choses ne le prévoit pas. La confrontation n’est pas une lutte et la lutte parfois nécessaire ne peut pas être une guerre.
    Je choisi d’aimer ce qui nous entoure. peut-être ai-je relu différemment les grand textes témoins/fondateurs de l’humanité? Va savoir ;-)

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