Pourquoi s’éloigner de Facebook et compagnie ?
Très peu présente sur les réseaux sociaux, je reçois beaucoup de messages de soutien ou d’inquiétude. Le premier confinement m’a fait prendre conscience du côté phagocytant des réseaux sociaux, de cette facilité de passer d’un groupe à un autre, surtout dans mon cas pour aider ceux qui en avaient besoin ( les malades de la thyroïde) ou les aidants de la mcl, parfois pour proposer mes livres sans pour autant insister. J’y ai passé beaucoup de temps, trop dirais-je, oubliant parfois ma plume ou mon pinceau.
J’ai donc pris du recul, beaucoup de recul, un peu comme si j’observais en miroir le monde sous un autre angle. Et je me suis replongée dans la réalité, pas toujours très rose, c’est vrai, mais combien plus réconfortante. C’est ainsi que j’ai limité mon temps sur Facebook ou Instagram ( les deux réseaux où je me promène) à moins d’une heure par jour, messagerie incluse, et je m’y tiens. Résultat, les algorithmes de FB ne me proposent plus que quelques vues restreintes, et je m’en excuse auprès de ceux qui avaient l’habitude de mon papotage. Je ne suis plus dépendante d’Internet, et s’il fallait demain que je m’en passe totalement, je n’en souffrirais pas. Mon temps libre est intégralement consacré à mes projets de vie et à mes proches. Covid ou non, je ne souffre donc pas de la situation actuelle comme beaucoup pour qui j’ai une tendre pensée. Le confinement m’a permis de cerner mes priorités, car au final c’est en faisant des erreurs que nous progressons. N’en déplaise aux grands sages
Et puis, comme dit la chanson, s’éloigner ne veut pas dire partir, juste revenir quand il faut, avec parcimonie.
Je rajoute juste que je pointe le côté chronophage, non le fait que grâce à FB j’ai rencontré de merveilleux amis
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