La procrastination
Avant, la procrastination était un mot qui ne faisait pas partie de mon vocabulaire, non que je ne connaissais pas son étymologie, mais simplement je fonctionnais à l’inverse et je l’assimilais à de la paresse. Je rappelle : « La procrastination renvoie à l’habitude pour une personne, de reporter à plus tard des tâches ou des activités prioritaires. »
Avant, certainement de par ma profession, je planifiais mes journées, préparais mes cours sans laisser une place à l’improvisation. Quand j’y pense, ma rentrée des classe était organisée dès juin, mois où je préparais mes projets, les liens entre les matières voire les sorties.Tout était fait en temps et en heure. Cela a fait dire à un toubib trop zélé que j’étais psychorigide, ce qui en fait n’était qu’un besoin de « bien faire », peut-être une peur d’oublier quelque chose d’important, et au fond de moi complètement en opposition avec mon esprit artistique.
Depuis ma retraite, je n’ai pas fait un revirement à 180°, mais je m’autorise à reporter une recherche ou un document administratif à un autre moment. Il m’arrive de « glander » une journée et c’est une vraie libération.
J’en conclus qu’un peu de procrastination, au fond, ce n’est pas si mal que ça !
Ah! OUI!!!!!!!
Dernière publication sur le radeau du radotage : Voyager dans le rêve des autres