À mon ange …
Cette année, encore plus que les autres, mes pensées s’envolent vers toi, toi mon bébé, toi mon amour, toi mon petit ange. Est-ce folie de ne pas t’oublier ? De continuer parfois à te parler ? Toi qui oses me montrer du doigt, prends cette perte quelques jours sur tes épaules, vis ce que j’ai vécu, souffre autant, et après on discutera.
TOI mon petit ange qui m’a aidée à tenir debout, qui m’a permis de faire de tes frères et soeur des adultes bien dans leur peau, je te dis merci. Tu as illuminé ma vie par ta présence, en partant faisant saigner mon cœur jusqu’à l’assécher. Curieusement il a continué de battre me laissant apprivoiser l’absence, TON absence.
J’ai survécu. Je suis une résiliente. Mais sache que jamais au grand jamais, je n’aurais honte de parler de toi, de crier mon amour pour toi, de raconter ton histoire, courte et pourtant si belle, toi le seul amour éternel, celui d’une mère à son fils.
Mon petit ange, cela fait trente-trois ans que tu t’es envolé vers le firmament, trente-trois ans où je n’ai pas passé un jour sans penser à toi.
Je t’aime à jamais …
Christophe 5 mars 1985-23 avril 1988
je lis votre blog souvent et j’aime parce que l’on sent un amour de la vie des autres et ce que vous venez d’écrire sur le départ de votre enfant me parle spécialement car ma sœur est partie ce jour là le 23 Avril 1970 à 28 ans elle était atteinte de la maladie bleue
une jeune femme brillante belle aux yeux verts et qui opérée à 17 ans n’aurait jamais dû avoir d’enfants, mais ça les médecins se sont bien gardés de lui dire et je leur en veux beaucoup, elle me manque beaucoup nous avions 3 ans de différence surtout pour mes parents qui avaient déjà perdu un enfant de 2ans(nous ne l’avons pas connu) un fils mort accidentellement à 26 ans père de deux enfants 2 ans et 8 mois, tué par des chauffards qui avaient bus, et ils sont restés dignes et nous ont beaucoup aimés mon autre frère et moi puis leurs petits enfants
pensées à vous très fort
De tout coeur face à tant de douleurs … unies dans la peine et dans cet oubli que rien n’efface.