( 12 avril, 2021 )

Santé, souffrance et thyroïde

Les dysfonctionnements thyroïdiens provoquent de grosses fatigues ce qui génèrent de grosses angoisses chez les malades avec une peur, celle d’être plus sujet aux infections que les autres.

Les maladies auto-immunes comme Hashimoto sont dues à une hyperactivité du système immunitaire. L’organisme produit des anticorps dirigés contre les cellules thyroïdiennes, ce qui provoque une diminution de la production d’hormones par la thyroïde. Cela ne veut pas dire pour autant qu’un malade de la thyroïde n’a plus d’anticorps pour combattre la maladie. Au contraire, certaines études montrent que ce dysfonctionnement à produire trop d’anticorps thyroïdiens inciterait le corps à mieux se défendre contre les infections. Fake ou réalité ?

Il faudrait faire des sondages réels sur une échelle mondiale pour le savoir, mais bien entendu, cela n’intéresse personne ! Et pourtant, parlons aujourd’hui de ces symptômes qui pourrissent bien la vie.

Les problèmes gynécologiques qui sont souvent mis de côté jugés « normaux ».

Ce seront ces règles plus abondantes et plus fréquentes que d’habitude, parfois hémorragiques à tel point que même certains gynécos pensent à des problèmes de polypes sans imaginer que c’est la thyroïde qui débloque. On pourra également assister à des troubles du cycle menstruel, des ménopauses précoces, des kystes ovariens. Le sommeil. On n’en parle pas assez car l’insomnie est la maladie du siècle, pourtant une thyroïde qui ne marche pas bien aura aussi le pouvoir de dérégler le sommeil.

Ce qui est contradictoire en soi puisqu’en hypothyroïdie, on a souvent envie de dormir toute la journée. Encore un point que les médecins vont mettre sur le dos de l’anxiété ou l’angoisse.

Et la liste est longue …

15% de la population a un dérèglement thyroïdien, en hausse depuis Tchernobyl. Certains parleront de causes familiales ou écologiques, le plus important n’est pas la cause, mais cette acceptation de la maladie qui est loin d’être facile.

Il est normal de ne pas comprendre.

Lorsque j’ai écrit Maladies Thyroïdiennes, j’ai posé ces mots :

« « La violence qui m’a déclenché cette maladie auto-immune m’a tuée. Des mots pires qu’un poignard. J’aurais préféré finalement une agression physique. J’aurais pu me défendre. J’ai dû subir, sans rien dire, parce qu’il est important dans notre société de ne pas faire de vagues. Aujourd’hui, quatre ans après, je vis avec cette fichue maladie. Peu importe d’où elle vient, cela n’a aucune importance. Elle est juste là, bien présente. Aucune personne ne réagit pareil face à Hashimoto. Certains auront l’immense chance de n’avoir qu’une petite fatigue (eh oui ! Il y en a !) Et ceux-là iront souvent casser le moral des autres. D’autres, comme moi, subiront cette destruction avec force. Ma thyroïde s’est volatilisée en trois mois n’en laissant que 30 %. Allez faire repartir un organisme avec si peu. Même si les médicaments sont efficaces, et heureusement, ce fut le cas, rien ne remplace une thyroïde intacte. Vivre avec Hashimoto, c’est vivre avec un couperet au-dessus de la tête en permanence. Tout va bien et d’un seul coup, sans prévenir, on s’écroule durant quelques jours. Rassurez-vous, si on est comme moi une battante, on s’y fait, le monde extérieur n’en sait rien. On assume même son travail en serrant les dents. Personne ne voit si nous sommes en loque parce que tout le monde s’en moque. Notre monde est ainsi. Terriblement égoïste. »

Extrait de Maladies thyroïdiennes

 

Aujourd’hui, cela fait déjà huit ans que je vis Hashimoto, et on s’habitue à tout. J’ai pris une retraite anticipée à cause de cette fichue maladie, et même si je ne le regrette pas, je peste juste après ces quelques kilos qui ne veulent pas partir ! Huit ans que je me bats avec des bénévoles pour aider ceux qui en ont besoin. La page FB l’envol du papillon a de plus en plus de vues et nous vous en sommes tous reconnaissants. Et même si nous avons souvent l’impression de pédaler dans la semoule, on continue d’y croire, ENSEMBLE !

Prenez soin de vous !

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( 12 avril, 2021 )

Ne pas garder sa culpabilité

Coupable, on se sent tous coupable à un moment ou à un autre. Coupable de trop travailler, coupable de trop aimer ou pas assez, coupable de ne pas vivre pour soi, coupable d’égoïsme ou de faiblesse, coupable de faire des mauvais choix, coupable de trop agir ou à l’inverse pas assez.

Que celui qui ne s’est jamais senti coupable lève la main ! Bien sûr, cette culpabilité vient de notre éducation ou de notre empathie. Certaines personnes se sentiront souvent plus coupables que d’autres. Seulement, même si cette pseudo culpabilité n’est pas négative en soi, elle peut s’avérer un poids qui tord les boyaux.

Il faut sortir de ce cercle vicieux, simplement parce que sur la durée, la culpabilité est destructrice. On n’est rarement seul dans un choix ou une action. Ce qui veut dire que l’on n’a pas à porter une culpabilité sur nos épaules, sauf si on a assassiné son voisin.

Comment s’en libérer ? En acceptant d’avoir agi selon des circonstances que nous n’avons su ni maîtriser ni anticiper, la faire partir en hurlant pour qu’elle ne reste pas coincée ou en l’écrivant même avec des mots violents. Et surtout se rappeler que les vrais coupables, les manipulateurs, les pervers narcissiques, eux, ne connaissent jamais de sentiment de culpabilité.

Ce qui fait que nous, nous pouvons nous sentir coupables, c’est notre humanité.

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( 11 avril, 2021 )

J’aurais voulu être une artiste avant …

J’aurais voulu être un artiste …

« L’artiste est un réceptacle d’émotions venues de n’importe où, du ciel, de la terre, d’un morceau de papier, d’une figure qui passe, d’une toile d’araignée. » Picasso

J’aurais tant aimé être une artiste avant, une de ces personnes pour qui seuls comptent les mots ou les couleurs. Je parle bien sûr de ces vrais artistes qui ne vivent que de leurs passions, qui se moquent des convenances, de l’argent.

J’envie cette liberté des vrais artistes, ce bonheur qu’ils ont à simplement vivre de ce qui les nourrit, leur art.

J’aurais voulu être une artiste et faute de l’avoir vraiment été, j’espère finir ma vie à être une vraie artiste dans l’âme faute d’en avoir la renommée afin que mes mots, mes dessins, mes créations vivent à jamais.

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( 10 avril, 2021 )

L’homme s’adapte …

C’est une réalité. On en a un exemple frappant avec ce Covid, l’homme s’adapte à toutes les situations. Au départ, il grogne, il n’est jamais content, et puis il s’habitue. Regardez le masque, c’est devenu un automatisme même si on continue à râler.

Pour tout, c’est pareil. Des nouveaux objets apparaissent, des téléphones de plus en plus perfectionnés, des objets commandés à distance, et la première surprise passée, l’homme s’adapte. Ce qui est triste, c’est qu’il s’adapte même au pire. La violence dans certaines villes, les sans abris qui pullulent, la mendicité, plus rien ne le surprend.

L’homme s’adapte aux changements de climat, de vie. Je dirais même plus, l’homme survit car il s’adapte. Il va s’adapter parfois la peur au ventre, mais il va s’adapter.

Bonne ou mauvaise chose ? Là est la question !

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( 9 avril, 2021 )

Séries, livres sur le Covid

Nous vivons une période difficile qui dure depuis un an, et je constate que dans de plus en plus de livres ou de séries, on ne parle QUE du Covid sous toutes ses formes, comme si ce virus avait également attaqué les neurones des auteurs et des scénaristes, leur enlevant une idée nouvelle. Je sais que certaines plumes ont besoin d’évacuer cette tension liée à la pandémie, mais bon, il y a autre chose à écrire , non ?

Ou est-ce un vrai besoin de lecture ?

Personnellement, je me refuse à faire un livre où mes héros portent des masques, se font vacciner, mais peut-être ai-je tort et mon manuscrit ne sera pas lu ?

Autant,  j’ai un immense plaisir à lire des articles d’amis auteurs sur le sujet, souvent satiriques, humoristiques ou ouvrant au débat et à la réflexion, autant une histoire d’amour ou un polar sur fond de Covid, j’avoue que cela ne me tente pas et je referme vite le livre, car ke sujet ne met pas du tout en transe ! J’ai besoin d’évasion, de voir autre chose que ce présent anxiogène.

Après chacun peut avoir un ressenti différent ! Et vous, quel est le vôtre ?

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( 8 avril, 2021 )

Les temps sont durs mais soyons respectueux

Les temps sont durs, mais est-ce une raison pour perdre ce qui est le plus important, le respect ! Les gens ne sont plus respectueux. On le voit régulièrement. Des déchets qui jonchent le sol. Des insultes qui fusent dans l’air. L’excuse du Covid est beaucoup trop facile. Ce n’est qu’une excuse, car l’homme a besoin d’excuses pour se convaincre qu’il est dans le droit chemin. Seulement, il faut cesser de se mentir. Ce n’est pas l’époque qui fait que que les gens sont moins respectueux. C’est une habitude qui s’est prise au fil des ans, une sorte de lâcher dans l’éducation avec un grand E autant des adultes que des enfants.

Il faut que cesse ce laxisme invitant les hommes à refuser de regarder ce qu’ils sont.

Il faut que chacun prenne conscience que le monde est à nous tous, que nous sommes tous responsables de sa dégradation aussi bien écologique qu’humaine, il faut que le respect reprenne le pouvoir. Respect envers les enseignants, les soignants, les policiers. Respect envers la nature. Respect simplement envers soi, car lorsque l’on en arrive à ne plus respecter les autres, c’est que quelque part, on ne se respecte plus.

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( 7 avril, 2021 )

Violences faites aux femmes

On en parle de plus en plus dans les médias, comme si les langues s’étaient déliées. Abus sexuels, violences physiques, harcèlements, ces faits divers dégoulinent couleur sang comme un cri d’alarme. Au nom du pouvoir, certains individus s’octroient le droit d’user de leur statut voire d’abuser. Oh, ce n’est guère nouveau ! Avant cela se passait dans le secret des alcôves, incestes, violences, attouchements de droit sur les bonnes. Aujourd’hui, c’est juste mis à la lumière. Politiciens, médecins, éducateurs, cinéastes, la liste est longue.
Je m’interroge souvent sur cette emprise dont ces personnes usent et abusent sous couvert de leurs renommées, de leurs hautes responsabilités. La victime se retrouve démunie. Impossible pour elle de se regarder dans une glace, car ces ordures ont su lui insuffler un sentiment de culpabilité. Coupable de n’avoir pas su dire non, coupable d’avoir fait confiance, coupable de n’avoir rien vu.
Une victime de violence, de malveillance, d’agression, ne sera plus jamais la même.
Souvent ses mots ne seront nu crus ni entendus. Au final, elle cessera de vouloir se justifier, portera même l’étiquette coupable pour pouvoir sortir la tête de l’eau.
Il faut que cela cesse ! Il faut que cette surpuissance dont abusent certains soit stoppée. Aucune personne sur cette terre n’est supérieure à une autre.
#stopviolenceauxfemmes

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( 6 avril, 2021 )

Dosages thyroïdiens mode d’emploi

De nombreux malades ont boudé leurs dosages thyroïdiens depuis quelques mois, car certains laboratoires sont surbookés par les tests PCR. Que l’on se rassure, lorsque l’on est habitué à un dysfonctionnement thyroïdien, on va en priorité écouter notre corps et de ce fait savoir si notre tsh a bougé sans avoir besoin de prise de sang ( même si on ne peut que conseiller de vérifier ) Après de nombreux médecins restent focaliser sur les chiffres alors que l’important reste le ressenti du malade. Que dire d’une TSH.

 

« Selon les régions, une TSH dite « normale » va se situer dans certains laboratoires entre 0,27 et 4,20. Seulement, qu’est-ce qu’une normalité ? N’est-ce pas un peu présomptueux de mettre tous les malades dans le même paquet ? Rappelons qu’un malade atteint d’une maladie auto-immune d’Hashimoto doit avoir sa thyroïde « au repos » afin d’éviter les crises et donc une destruction progressive. Ce même malade, des suites d’un rhume ou d’un stress, va faire une thyroïdite et sa TSH va s’enflammer, autour de 3,50 par exemple. Il sera dans la norme laboratoire, et pourtant se dira fatigué, anxieux, frigorifié. S’il a un bon médecin, ce dernier rééquilibrera son traitement et fera si nécessaire vérifier ses T3 et T4, mais s’il a un soignant borné qui ne regarde que la norme, le pauvre malade n’aura plus que ses yeux pour pleurer. C’est un peu compliqué, c’est vrai, cet équilibrage entre les T3 et les T4. Lorsque les taux d’hormones thyroïdiennes diminuent, ceux de la TSH augmentent et inversement. »

(Maladies thyroïdiennes dévoreuses de vie )

Merci à la personne qui nous a fait une capture de ces normes

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Pour les nouveaux malades, c’est plus compliqué, car trouver sa zone de confort est difficile. Le traitement peut s’avérer soit trop faible soit trop haut induisant des symptômes indésirables incitant les malades à parfois stopper leur traitement alors qu’il faudrait simplement un réajustement rapide.

Il est donc important de bien apprendre à écouter son corps. Je préconise aux nouveaux de prendre un carnet et de noter chaque apparition de symptômes, de malaises ainsi que la dose de traitement, d’attendre au moins dix jours car parfois une simple inflammation thyroïdienne ne dure pas et dans ce cas, il est inutile de changer un dosage.

Que vérifier en priorité ?

La perte des cheveux qui reste un symptôme fréquent d’hypothyroïdie ( en dehors de la fatigue, mais tout le monde le sait). L’apparition de troubles de la concentration, digestifs ( constipation importante), une rétention d’eau ( bien surveiller ses doigts ou les poches sous les yeux), un état déprimé.

À l’inverse, un fort dosage peut induire une augmentation du rythme cardiaque, des sautes d’humeur voire agressives, une envie de manger sans prise de poids.

Tout cela reste indicatif car certaines personnes ressentent des symptômes d’hyper en hypo et inversement. Le tout est d’apprendre à se connaître pour pouvoir dire à son médecin avec certitude : « Voilà ce qui m’arrive ! », et éviter ainsi la réponse trop fréquente : « Allez voir un psy ! C’est dans votre tête ! »

Car non, un dysfonctionnement thyroïdien n’est jamais dans la tête ! C’est une vraie maladie qui désorganise tout l’organisme et qui met une vraie pagaille dans nos vies.

Certaines personnes sont mieux armées que d’autres à surmonter ces symptômes handicapants, cela ne veut pas dire qu’elles sont plus fortes, plus courageuses. C’est comme cela. Tout comme celles qui boivent la tasse, à qui on dit : « Tu ne fais pas d’effort avec tes vingt kilos en plus ! » , là aussi ce n’est pas de leur faute ! Et si ! Beaucoup font de sacrés efforts souvent inutiles car tant que « la zone de confort » n’est pas stabilisée, le reste est en grande partie inutile.

Alors courage à tous les papillons qui souffrent, car l’impossibilité pour certains de faire des dosages régulièrement peut s’avérer très anxiogène. Mais je le redis, cela invite à mieux écouter son corps, et ça c’est vraiment très important !

Prenez soin de vous petits papillons

 

 

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( 6 avril, 2021 )

Croire en soi

« “Il n’est jamais trop tard pour être ce que l’on aurait pu être. » George Elliot

Trop souvent les autres nous freinent dans ce que nous sommes à tel point que l’on est toujours dans l’attente de la validation de l’autre. Ce n’est pas que l’on ne croit pas en soi, c’est que l’on n’ose pas. Question d’éducation, de respect, d’habitude.

Croire en soi, c’est se libérer de l’avis des autres, c’est ne plus se préoccuper des critiques, des regards, juste développer ce courage que nous gardons qui nous fait dire que l’on vaut plus « que ce qu’ils disent ».

Il y aura toujours des personnes là pour tenter de saboter nos rêves.

On pourrait croire que cela vient de personnes qui ont une confiance totale en eux, mais pas du tout. Ceux qui détruisent le plus la confiance des autres, ce sont ceux qui ont tellement peu confiance dans la leur que déstabiliser leur entourage leur offre la possibilité d’exister, pour une fois. Vous en connaissez tous ! Ce sont ceux qui vont systématiquement rabaissés vos idées, vos désirs. Il est donc extrêmement difficile de croire en soi lorsque l’on ne vit pas dans un entourage positif et bienveillant.

Croire en soi, c’est aller au bout de ses rêves, c’est ne jamais renoncer même si des obstacles immenses se dressent devant soi, c’est surtout s’écouter vraiment et non superficiellement.

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( 5 avril, 2021 )

Il faut laisser la douleur partir

Souffrir. Qui n’a pas souffert n’a pas vécu. Deuil, trahison, rupture, maladie, la souffrance fait partie de nos vies. Elle fait mal. Pourtant, trop souvent il est plus facile de la garder, plus simple de refuser de la laisser partir simplement parce qu’inconsciemment cette douleur nous prouve que nous sommes toujours en vie.

Seulement vivre vraiment, c’est vivre en laissant ce manteau mité au vestiaire, c’est se débarrasser de ce qui fait mal, c’est accepter de laisser cette douleur partir.

Alors vivons !

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