( 4 avril, 2021 )

Se laisser rattraper par les souvenirs

Ces dimanches de Pâques en famille, ceux de mon enfance … ces souvenirs de vacances … hier …

Il y a toujours un moment où les souvenirs nous reviennent en mémoire lorsque l’on trie des photos jaunies ou en noir et blanc. Souvent, la mémoire fait sa propre sélection surtout lorsque l’on a beaucoup vécu. Et puis, dans cette petite boîte, voilà que l’on retrouve des clichés de vacances à la mer ou des vieilles photos d’école, là une amie avec qui on faisait les quatre cents coups, ici ce grand oncle dont on a effacé le nom.

Faisant du tri ces jours-ci par obligation, je crois que je passe plus de temps à me remémorer ou à imaginer le passé de ces photos d’hier. Moi qui adore l’histoire, j’ai même retrouvé un album de mes ancêtres de 1800, des visages figés comme l’étaient les photographies de l’époque, des habits dignes de séries télé.

De nombreuses personnes fuient les souvenirs ou en ont peur.  Moi, je les aime. Ils font partie de l’histoire de ma vie, de ce fil qui a tracé ma destinée. Et pour tout vous dire, je crois que mon tri ne sera guère efficace, car comment arriver à jeter de si bons souvenirs ?

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( 3 avril, 2021 )

Enseigner dans les banlieues

De nombreux enseignants désertent de plus en plus « la zone », là où il y a vingt ans, on enseignait quelque chose de vrai. Aujourd’hui, on tente d’éduquer bien plus que l’on enseigne. De nombreux films ou séries montrent cette dérive. J’entends « la populace » commenter et dire que ces séries sont caricaturées, alors que c’est juste un plongeon dans la réalité, celle que j’ai vécue, celle que le gouvernement préfère ignorer. Une des dernières que j’ai vu « le remplaçant » est assez sympathique tellement elle plonge au coeur d’un monde que de nombreuses personnes ne regardent qu’au travers d’un tamis. Enfants même de bonne famille agressifs, mal dans leurs peaux, élèves ne voulant pas apprendre par pure provocation, jeunes enragés contre une société qui ne les comprend plus, qui ne les écoute pas.

Lorsque l’on a un jour enseigné à des pré-ados ou des ados, on a tous vécu cette période d’affrontement des premiers jours de classe, ce moment que tant d’enseignants redoutent, celui des prises en main d’une classe. Ceux de ma génération ont le souvenir d’une éducation stricte où la moindre parole était sanctionnée, tandis que les autres se contentent de ne pas comprendre pourquoi les élèves ne sont plus sages. Je n’ai pu m’empêcher de sourire en visionnant cette série, y retrouvant les stéréotypes de cette éducation nationale en dérive, de ces professeurs caricaturaux tellement proches de ce que j’ai connus, ne serait-ce que ceux qui se pensent au-dessus des autres, les fayots également, les dépressifs, les débordés.

Et au milieu de ce marasque, des gosses perdus dans un monde où le seul repère est leur sacro saint téléphone.

Être enseignant dans les banlieues, c’est tout sauf facile, mais être remplaçant, c’est encore pire alors hommage à tous les enseignants, en particulier ceux qui osent ébranler le système avec des pédagogies innovantes comme j’ai pu ke faire,  même si cela fait d’eux « des fous » !

Il vaut mieux être fou que formater par un système qui invite à devenir des moutons.

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( 2 avril, 2021 )

Relever un défi

Relever un défi est important pour soi, pour se surpasser. C’est un peu comme si on se fixait une sorte de challenge pour aller plus loin. J’aime à dire que la vie est un défi permanent posant des obstacles sur notre chemin.  Nous croisons alors des personnes, pas toujours bien attentionnées mais peu importe, qui vont nous tirer vers le haut, vers ce but à atteindre. Pas facile de faire ce choix, de surmonter sa peur, les critiques, les regards. L’homme est tellement enclin au négativisme.

Relever un défi, c’est s’autoriser à réaliser un rêve. Lorsqu’en 2010, j’ai pris la décision d’écrire « pour de vrai », je me suis fixée une date buttoir qui était de cinq ans. Pour une novice, cela me semblait bien cinq ans. Aidée par de nombreuses personnes, mon manuscrit a été terminé courant 2013. Se fixer une date est donc extrêmement important, motivant, porteur.

Ensuite, il est important de rester bien focalisée sur l’objectif, ne pas le lâcher.  Je l’ai vu, on peut dériver, rester des semaines sans y penser, puis ce rêve revient nous chatouiller la plante du pied alors on recommence. Et surtout, il faut oublier tout ce qui peut-être négatif, tout ce qui pourrait se mettre en travers de notre route, tout ce qui pourrait nous faire reculer.

« Les défis rendent la vie intéressante. Les surmonter leur donne un sens. »

Relever un défi, c’est donner un vrai sens à la vie.

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( 1 avril, 2021 )

Vivre pour le meilleur

À vingt ans, on est convaincu que l’on a la vie devant nous, que tout est rose comme dans les contes de fées, et puis on rencontre des bourrasques, puis des tempêtes, on s’accroche aux branches afin de ne pas être emporté par la tornade, mais on est là, toujours, des années plus tard, on est toujours là. C’est cela être résilient ! Sortir toujours la tête de l’eau même au moment d’avaler la tasse et parfois avoir cette envie de tout lâcher, mais ne pas le faire.

Je me suis toujours accrochée à cette phrase « vivre pour le meilleur », sans trop savoir ce qu’est en fait ce meilleur, juste qu’il existe et que l’on ne doit pas renoncer à tenter de l’atteindre ! Vivre pour le meilleur, c’est avant tout trouver son point de paix et de sérénité et s’y tenir, même si cela demande d’énormes sacrifices. Vivre pour le meilleur, c’est s’autoriser à vivre pour soi, à penser à soi, à trouver ce qui fait du bien, même si c’est parfois contradictoire. Je pense à une personne qui me disait récemment souffrir de la solitude et à la fois ressentir un véritable bien-être que dans cette dernière.  On voit là qu’un choix va devoir se faire, peut-être simplement en alternance, des moments de solitude, des moments de convivialité. Tout est là, trouver le fil rouge qui va faire que l’on va vivre pour le meilleur.

Parfois, j’entends certains renoncer à leurs rêves pour des questions de logement, de lieux etc Je pense toujours à une peintre rencontrée lorsque j’enseignais qui vivait avec sa soeur dans trente-cinq mètres carrés et dont la créativité était à son maximum.  Il suffisait de ranger, disait-elle, peu importe la place, l’important est de sortir les couleurs que l’on a en dedans. Elle avait fait les camps de la mort enfant et peignait des tableaux plein de couleurs pastels. C’était magnifique ! Elle vivait enfin pour le meilleur !

Vivre pour le meilleur, c’est ne pas s’arrêter à ce que disent les autres, à ce qu’ils veulent ( même si c’est pour notre bien), c’est ne pas se décourager face aux remarques ( c’est super dur, je sais), c’est surtout toujours s’accrocher à un rêve réalisable parce que le rêve est porteur d’espoir !

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