( 30 juin, 2021 )

Doit-on se résigner ?

Et si je jouais une fois encore l’avocat du Diable ? :(
Le bateau coule ! La France coule ! Nos institutions sont en train de se casser la figure, et ce n’est pas un euphémisme ! On tire sur nos policiers, presque un par semaine, on tire sur nos enseignants, la justice relaxe les jeunes voyous et condamne par contre les autres pour des délits mineurs. Je suis estomaquée de ne voir dans les lignes journalistes qu’une seule chose le sport ou le covid. Et le reste ? Ne serait-ce pas un bon moyen de détourner l’attention d’un peuple tétanisé par la peur depuis des mois ? En attendant, on fonce droit vers le mur. Une société qui ne respecte plus ses enseignants, qui trucident ceux qui sont là pour maintenir l’ordre, court à sa perte, cela s’est déjà vu si on regarde un peu notre Histoire.

Doit-on se résigner ? Suis-je la seule à vouloir vivre en paix ? à demander le respect ?

Nul ne devrait s’attaquer à un fonctionnaire de l’état occupé à faire tranquillement son travail, nul ne devrait avoir peur de se promener dans les rues. La police n’ose plus intervenir, résultat les vols à la tire se sont multipliés par dix ces dernières semaines. Les enseignants n’osent plus punir ou même n’osent plus parler de peur de se retrouver enliser dans des ennuis sans fin. Doit-on se résigner et décider que la future société fonctionnera sur ce tempo ? Moi, je dis non, et même si je suis la seule à continuer de croire qu’ensemble on est plus fort que la peur, je persisterai à noircir les pages de ce blog à l’encre noire. Parce que la France est en train de couler, et je ne veux pas me noyer avec !

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( 29 juin, 2021 )

Avant Internet

Vous les avez tous croisées un jour, elles, celles qui faisaient Internet avant l’heure, celles qui propageaient la Rumeur, vous savez, ces « mamans » ou « nounous » qui squattaient devant l’école ou à quelques pas des grilles, bien serrées pour ne pas laisser s’échapper une parole. Elles critiquent sur la tenue de la prof qui met une tenue trop fleurie, et déblatèrent sur l’interro de la veille que le petit chéri a ratée à cause de cette mégère d’instit. Poison des écoles, elles étaient là, à l’affût de la moindre histoire à raconter, à déformer, à changer. Enseignante, j’en ai fait les frais, apprenant par l’une d’elles que mon fils venait de mourir ! Pas de bol elle s’était trompée d’enfant et mon ange était déjà décédé depuis des années. Rumeur fatale, violente, déstabilisante, cruelle. Tout comme pour les réseaux sociaux, de nos jours, on n’en sort pas indemne ! Violence extrême de ces rumeurs qui s’enflamment comme de la poudre, détruisant au passage des vies. Alors, certes, on critique beaucoup les réseaux sociaux de nos jours, ils ont leurs failles, mais que l’on se souvienne un instant de « l’avant » et même si un sourire va se dessiner sur nos lèvres, on se dit au fond, que rien n’a changé ! L’homme reste ce qu’il est, commère dans l’âme !

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( 28 juin, 2021 )

Le cancer thyroïdien

Je présente souvent des articles sur Hashimoto étant atteinte de cette maladie, mais de plus en plus d’adhérentes désirent partager leur vécu, qu’elles soient Basedow, atteintes d’un simple dysfonctionnement ou d’un cancer. C’est avec plaisir que je leur laisse la parole, car rien de mieux que du vécu pour aider !

Si d’autres personnes désirent un interview, ce sera avec plaisir.

Contactez-moi sur ce blog ou en message privé sur la page de l’envol du papillon. Voilà le témoignage poignant de Pauline que je remercie pour avoir répondu à  quelques questions.

1- Quand vos premiers symptômes sont-ils apparus et sous quelle forme ?

Je n avais aucun symptôme….j ai ressenti une  » petite boule  » début 2017.  On m a fait une échographie qui a montré la présence de 2 nodules ( 1 palpable , l autre + profond que je ne sentais pas ).  Mon médecin allait en rester là. J ai demandé qu’on me l’enlève pour  » question d esthétique  » il  » apparaissait sous la peau » et grossissait

2-Comment votre cancer fut-il diagnostiqué ?

Visite chirurgien.  Ok pour l enlever.

Pendant l intervention analyse du « nodule « . Verdict  » bénin  »

Envoi à l anapath.  6 semaines plus tard lors de ma consultation post opératoire, le chirurgien me dit  » c est un cancer je vous réopere dans 3 mois  »

3-Quelle fut votre réaction à l’annonce du verdict ?

J’avais l’impression que le ciel me tombait sur la tête,  j’avais peur de mourir,  comme si ma vie  » m’échappait « . J’ai voulu faire la forte ….je me suis murée.  Je savais qu’il était de bon pronostic mais quand même le mot  » cancer  » avait été lâché ;  j avais peur . Cauchemars….

4-Comment s’est passée votre opération ? Aussi bien administrativement que physiquement ?

Intervention très bien passée. 2 drains.  Pas douloureuse outre mesure au réveil. Le paracétamol m’a soulagée. Beaucoup de stress,  pas d’écoute du personnel soignant . Étonnamment bien , en forme les 1ers jours après l opération.  Début du levothyrox nf le lendemain.  Appréhension par rapport  » au scandale  » qui débutait les effets secondaires qui étaient décrits.

5-Avez-vous eu ensuite une médication liée au cancer ? Iode radioactif ou autres.

J’ai du attendre 4 mois avant de savoir si j’allais avoir la cure d’iode . Je n’ai jamais eu accès à mes  comptes-rendus ( anapath.  Décisions de RCP….) . Au final pas de cure d’iode  . Angoisse +. pourquoi pas de cure ? Si il restait des reliquats ???? . Aucune explication.

6-Avez-vous eu un traitement de substitution ?

Suis sous traitement substitutif à vie . Des misères pour trouver un qui  » me convienne  » ….

Descente au fond du trou . Tristesse.  Moral à zéro.

7- Que pouvez-vous dire de votre suivi médical ? Du regard des médecins ?

Suivi NUL.  Car AUCUN suivi. Vu 1 endocrino 14 mois après l opération.  Banalisation de mes symptômes par l endocrino.  Aucune écoute aucune empathie.  Le plus important la tsh ! Limite c’était  » dans ma tête « , il fallait vivre avec . Quand  j’évoquais ( honteuse) mes troubles de l humeur, l’endocrino me demandait  » si j’étais bipolaire ? », ma fatigue , mes douleurs, les troubles du sommeil, mes jours où j’étais HS , mes envies de pleurer par moment ….totale incompréhension du corps médical .gros sentiment d abandon de solitude. Mon médecin traitant veut  » tout gérer  » sauf qu’il ne gère rien.  Il se contente encore à ce jour de prescrire mon traitement substitutif. Sans me demander comment je me sens.

8-Aujourd’hui, vous avez été opérée depuis combien de temps ? Que pouvez-vous en dire ? Avez-vous retrouvé votre forme ?

Je suis en rémission. 4 ans bientôt. Je connais toujours des moments douloureux difficiles. Je n’ai pas retrouvé ma  » forme d avant  » . Humeur variable ( j’essaie de prendre sur moi car étiquetée quand on est malade de la thyroïde, si on a le malheur d’être moins en forme, tout de suite on entend : « c est car elle n a pas de thyroïde », J’au toujours des douleurs, des périodes de grosse fatigue, des épisodes de tachycardie . Suite au tcaps ? HTA ( hypertension)

Moins de » résistance physique « fatigabilité ++ douleurs musculaires articulaires , problèmes de concentration.  Je ne trouve pas mes mots parfois.  Sécheresse de ma peau, cheveux qui sont devenus fins , prise de poids. Difficultés à perdre…

9.Le mot de la fin : que voulez-vous dire à nos adhérents ou à l’association ?

Tout ce que j’ai appris, c’est en grande partie grâce à l envol du papillon. J’y trouve toujours du réconfort, de l’écoute, des explications, de la réassurance.  Et je ne suis jamais jugée. C’est ENORME et INDISPENSABLE pour moi l asso . Et Sylvie m’est d’une aide très très précieuse. Je tiens à la remercier personnellement.  Quand je ne vais pas bien , elle est là , elle prend du temps, malgré ses problèmes et ça je ne pourrai jamais assez la remercier . Sylvie, voilà mon témoignage.  Des ttt substitutifs, j’en ai essayé plusieurs, toujours en changeant  » seule  » car toujours ce sentiment abandonnique du corps médical qui pour moi n’a pas été présent, aidant. J’ai du être  » actrice  » alors que j’aurais souhaité me reposer sur les soignants.

Merci Pauline pour ce témoignage fort qui montre une fois encore l’importance de l’aide, de la reconnaissance de ces maladies invisibles !

Ensemble, ne lâchons rien ….

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( 28 juin, 2021 )

Auteurs stressés

Régulièrement, je lis sur le profil de collègues auteurs un grand stress. Stress de rendre le livre parfait, stress de vendre, stress d’être lu, stress des futurs commentaires. Suis-je un oiseau à part ? En tous les cas, je n’ai jamais vraiment connu le stress dans ce domaine. Heureusement, je l’ai bien assez vécu autrement. Écrire pour moi fut toujours un acte naturel, comme boire ou manger. Publier un livre est juste un plus, l’aboutissement d’un travail. Bien sûr, il m’est arrivé de m’interroger sur le thème de mon livre, de l’intérêt que les lecteurs vont lui porter, en particulier sur les personnages, simplement parce que lorsque l’on écrit, on fait corps avec eux, on les aime, on danse avec, on chante avec, on pleure avec, du pur bonheur.

Quant au stress de la sortie d’un livre, j’y échappe aussi, peut-être fataliste. Ce qui doit être, sera.  Nul ne peut plaire à tout le monde. Alors, les commentaires négatifs ( ça arrive à tous ! Et je dirais même que l’absence de commentaires critiques est pour moi suspect !), je les accueille sereinement. Contrairement à certains, je ne suis pas perfectionniste. Ma plume coule emportant des émotions, mais une fois le mot « fin » déposé, je suis déjà ailleurs, dans une autre histoire. Je ne m’arrête pas sur le passé, ma plume non plus.

Jamais de stress ? Essentiellement lors des interviews ou des shooting, le moment où au final, je ne suis plus une plume cachée derrière un nom, mais un auteur que l’on peut voir.

L’ensemble fait que la publication d’un livre, que ce soit en édition classique ou en autoédition, reste une magnifique aventure dont, pour le moment, je ne me lasse pas ! Alors aux débutants, je dirais juste : no stress ! Savourez juste, c’est géant !

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( 27 juin, 2021 )

Entendre ne veut pas dire écouter …

Bientôt huit ans que je publie quotidiennement des articles au grés de mon humeur, des informations, de la vie. C’est un véritable plaisir ces interactions avec mes lecteurs de plus en plus nombreux, et ne passant pas via Facebook. Bilan : 3600 articles, avec par exemple pour le 14 juin, presque 3000 vues dans la journée.

Et pourtant, malgré votre enthousiasme, j’ai envie de dire une fois encore, lire, c’est bien, comprendre, c’est mieux. Il n’y a pas un jour où je n’ai pas en commentaire ou sur mon profil une remarque sans rapport direct avec l’article. On a tous le droit de ne pas penser la même chose, d’avoir un autre avis, mais partir en guerre parce que l’on n’a lu juste que le titre ou répondre à côté parce que l’on ne veut écouter ce que moi j’avais à dire, cela devient un peu lourd. Ces articles sont destinés à faire réfléchir, à partager un peu un petit-déjeuner ensemble, mais non à vous entretuer sur mon profil ou en commentaires ( que je dois  alors supprimer)

Je l’ai toujours dit, je ne suis qu’une petite plume qui effleure juste le papier, peut-être pour laisser une trace lorsque je ne serai plus. Je ne sais pas. Je sais juste que je partage pour aider ( c’est le cas avec mes articles sur Hashimoto), pour ouvrir un dialogue positif, et surtout pas pour que certains déversent leur colère ou leur haine envers la société.

Alors dialoguons, échangeons, mais surtout ne vous contentez pas d’entendre : écoutez !

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( 26 juin, 2021 )

Le Bouddha

Mon homme étant fan de statues Bouddha, miniatures ou imposantes ( on en a plein chez nous), j’ai eu envie aujourd’hui de partager une réflexion que j’ai trouvé sur ce thème.

 

« Lorsque le Bouddha a atteint l’illumination au pied de l’arbre de la Bodhi, il était un être humain et, après son illumination, il était toujours un être humain, avec toute la souffrance et les afflictions liées au fait d’avoir un corps humain.

Le Bouddha n’était pas en pierre. Il connaissait les sensations et les émotions, la douleur, le froid, la faim et la fatigue, tout comme chacun de nous. Nous ne devrions pas penser que, parce que nous connaissons la souffrance et les afflictions d’être humain, nous ne pouvons pas toucher la paix.

Même après son illumination, le Bouddha a continué à connaître la souffrance. À travers ses enseignements et les histoires de sa vie, nous savons qu’il a souffert. Mais le point décisif, c’est qu’il savait comment souffrir.

Son éveil est venu de sa souffrance : il a appris comment faire bon usage de ses afflictions pour connaître l’éveil. »

Thich Nhat Hanh

Il est bon de rappeler que la méditation et la Pleine Conscience sont issues de cette philosophie ( que certains vont appeler religion, mais personnellement, je préfère le mot philosophie)

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( 25 juin, 2021 )

Le monde des BACKPACKERS par Raphaël Paquereau

Le monde des BACKPACKERS par Raphaël Paquereau
Souffles Littéraires

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

COUP DE COEUR

Plus qu’une chronique, mon article va également vous parler de ce monde, celui des Backpakers. J’ai rencontré l’auteur lors d’une rencontre littéraire organisée par Souffles Littéraires, et outre que ce dernier est fort sympathique, je me suis procurée son livre. Lors de nos échanges, j’ai découvert un monde dont j’ignorais l’existence. Pour ma décharge, c’est un petit jeune, et j’ai soixante berges ! Dire que j’ai été fascinée par ce type d’aventure est loin de la réalité.

Le livre en lui-même est addictif, superbement bien écrit. Là où un autre aurait pondu un récit de voyage classique, l’auteur nous immerge totalement dans un continent : l’Australie. J’y ai appris tellement de choses ! Savez-vous que 60% des australiens sont obèses ? Que le cricket est un des sports les plus populaires ? Que l’autoroute est le plus long du monde avec 14 000 km ?

Cela se lit bien, c’est vivant, drôle, parfois cela fait réfléchir. Franchement, c’est une vraie bombe ce livre, et je souhaite à l’auteur de toucher un vaste public. Mais je n’en doute pas !

J’en connais qui se pose déjà la question : qu’est-ce que les Backpackers ?

Si on lit la définition sur Google, c’est un mot issu de l’anglais qui signifie littéralement “porteur de sac à dos“.

Vous l’aurez compris. L’auteur est parti, sac à dos, les poches vides parcourir l’Australie en devenant « cueilleur » de fruits.

Ce livre respire la liberté totale, la joie de vivre ( même s’il y a eu des jours plus difficiles que d’autres). Il faut un mental de résistant pour oser cette aventure qui dure en moyenne trois ans.

En tous les cas, ce livre est un magnifique voyage dans la culture australienne, incitant à voyager ( bon, les pluies d’araignées et les gros moustiques, j’aime moins !)

À lire, et aussi à faire lire à vos jeunes, un peu de rêve en ces temps difficiles ne peut pas leur faire de mal !

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( 25 juin, 2021 )

Double vie

Ayant regardé dernièrement une série où l’homme a vécu plusieurs années une double vie, je m’interroge sur cette faculté que certaines personnes ont de mentir. Une double vie est-elle de l’infidélité ou est-ce un déni de la réalité ? J’ai une profonde empathie pour ces femmes (car ce sont à 91% des femmes) qui découvrent un jour qu’elles ne furent pas la seule épouse légitime. À bien y réfléchir, quel casse-tête ! Quelles logistiques financières ! Autant je peux concevoir l’infidélité, un besoin éphémère de sexe, tandis qu’instaurer une double vie est machiavélique, un engagement, double, avec parfois des enfants à la clé. Peut-être ai-je trop de principes ? Peut-être suis-je trop vieille ? Mais la complexité de ce type de relation me rebute ! Même si cela ferait un excellent sujet de roman.

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( 24 juin, 2021 )

Les couvertures trompeuses …

Je ne pense pas être la seule à m’être fait duper par une couverture de livres à tomber parterre, sublime, à l’image de ce que j’aime en tant qu’artiste, et d’ m’être retrouvée à

face o une histoire insipide, sans essence, bourrée de fautes de style ( et pourtant sortant d’une édition de renom). Cela m’est arrivé plusieurs fois depuis le début de l’année. Ces couvertures, juste là pour remplacer un mauvais contenu. Un peu comme s’il y avait « les attrapes rêves », et aussi « les attrapes pigeons » !

De plus en plus d’éditions voulant faire du chiffre investissent sur ces couvertures « attractives », avec une quatrième alléchante, mais au final, un contenu vide.

Cela me fait sourire et penser aux politiques, tout dans l’apparence, dans les beaux discours et rien à l’intérieur !

Je continue à prendre plaisir à regarder toutes ces belles couvertures qui passent sur les réseaux sociaux, un peu comme si j’admirais une peinture, mais il n’est plus question pour moi de me faire avoir et de dépenser inutilement pour juste une belle couverture ! Rendons à César ce qui lui appartient : il y a deux domaines, celui des illustrateurs et celui des auteurs …. Quand les deux se rejoignent, c’est fabuleux, mais ce n’est pas toujours le cas, donc gare aux couvertures trompeuses !

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( 23 juin, 2021 )

S’enfoncer pour mieux rebondir

À tous ceux qui doutent, c’est une certitude :o n rebondit tous un jour !  Regardez les ballons ;)

Parce que l’on se trouve tous à un moment au bord d’un précipice sur le point de sauter, parce que ce monde est fou, parce que l’on se dit que cela n’en vaudrait vraiment pas la peine, on s’enfonce, et puis un jour, car il y a toujours un jour, on s’appuie sur un tremplin et on s’élance vers l’inconnu. Dans l’écriture, c’est la même chose, on trace des mots qui s’envolent, qui n’ont aucune force, aucun impact, et à d’autres moments ces mots seront des gerbes de fleurs qui vont dégager un doux parfum plein de douceur.

Le plus important reste cette certitude, nous avons le pouvoir de toujours rebondir jusqu’à ce que la mort vienne nous chercher, alors le plus important est de savourer la vie. Ne perdez pas votre temps à vous amuser à la saboter, elle est trop courte.

Rebondissez, vivez ! Mais surtout osez vous élancer.

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