L’obésité et le surpoids
L’obésité est sur le devant de la scène depuis quelques temps, pointée au moment du covid. Les personnes souffrant de surpoids n’avaient certainement pas envie d’être ainsi stigmatisées. L’obésité a toujours existé, il est bon d’ le rappeler. On l’atteste de nos jours lorsque l’indice corporel est supérieur à 30, lorsque la proportion de graisse est excessive. Pour rappel, 40% des français sont en surpoids et presque 20% sont obèses. Alimentation trop riche ou facteurs, plus probables, liés à des dysfonctionnements hormonaux ou endocriniens ?
Avant, dans l’antiquité, les femmes grosses étaient idolâtrées comme des divinités. La grosseur était un bien nécessaire pour lutter contre les périodes glaciaires. Ensuite au Moyen-Âge, les nobles avaient le ventre bien rebondi, les femmes des attributs bien gonflés. Être maigres était le lot des miséreux. Les échanges avec les colonies ont ouvert la porte « du sucre » qui a largement contribué à l’apparition de l’obésité. Des maladies masculines vont apparaître : la goutte entre autre. De nos jours, le sucre seul n’est pas la cause. « L’obésité est un dysfonctionnement du tissu adipeux, une pathologie du stockage, une maladie chronique, endocrinienne. Des anomalies chromosomiques ont été identifiées dans certains types rares. La consanguinité peut jouer un rôle. L’exposition à des produits chimiques (PCB, dioxines) aussi. »
On voit que rien n’est simple ! Surtout que la moitié des personnes obèses ou en surpoids possèdent « un phénotype d’obésité métaboliquement sain » ce qui signifie que ces personnes ne présentent aucun risque associé à leur surpoids.
On comprend si on est un peu intelligent, et pas un mouton conditionné par les réseaux sociaux, que perdre du poids ne se fait pas sans risque. On ne change pas ce que l’on est en claquant du doigt. Il ne faut pas tomber dans un régime pris dans un magazine. L’obésité est une maladie et il faut être suivi médicalement. Après, en surpoids, il est important de privilégier le sport, et si la personne a des problèmes de dos ou autres, choisir simplement la marche. Dans tous les cas, l’image de notre société est à redorer.
Moralité : l’important est d’être en accord avec ce que l’on est, de faire ce que l’on sent, et je le redis consulter un médecin ou une diététicienne si on veut fondre avec douceur et durablement. La maigreur, dont on parle moins, s’avère tout aussi dangereuse pour l’organisme. Et puis, côté esthétique, personnellement, je préfère mille fois regarder une personne ronde qu’une autre squelettique ! Les formes liées au surpoids, non à l’obésité, font souvent des individus souriants et non dépressifs
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