Le favoritisme
Que de faits divers inondent les médias ! Le maire de telle ville qui a préféré offrir un contrat à un ami plutôt que de mettre le projet en concurrence ou le patron qui va donner une promotion à son meilleur pote. Bien sûr, c’est hautement préjudiciable et aussi terriblement humain. On le voit fréquemment dans l’attribution des logements sociaux où les amis des amis ont une chance de voir leurs dossiers remonter en haut de la liste. En tant qu’enseignante, j’ai toujours lutté contre le favoritisme, refusant de tomber dans la facilité. Pourtant, il serait hypocrite de nier que l’envie m’a parfois démangée ! C’est tellement plus gratifiant de récompenser un bon élève que celui qui n’a rien fait de l’année et nous a même parfois pourri des journées entières, surtout lorsque le tirage au sort le désigne pour recevoir le cadeau ! Je l’ai vécu et croyez-moi, j’ai serré les dents et récompensé l’enfant « avec des félicitations de circonstances ».
L’égalité des chances, même si c’est parfois injuste, comme disaient mes élèves, repose sur ce principe, car le favoritisme n’apporte jamais rien de bon, sème un climat malsain, et n’est surtout jamais compris par les enfants, générant de l’injustice et un mal-être pour ceux qui ne font pas partie bien sûr des « favoris » !
Et vous ? Qu’en pensez-vous ?
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