( 22 juin, 2021 )

Les mots sont des intentions

Ma grand-mère avait coutume de me dire que l’enfer est peuplé de bonnes intentions, ce qui m’a toujours interpellée. Mais qu’est-ce au final qu’une intention ?

Définition du dictionnaire : « Disposition d’esprit par laquelle on se propose délibérément un but ; ce but lui-même : Mon intention première était de le persuader de partir. ». De ce fait, on voit bien que les mots sont souvent des intentions, puisque ( sauf le menteur pathologique), si on dialogue avec une personne, si on pense ce que l’on dit, on est sensé y croire, donc croire en sa réalisation. Une intention est bien plus qu’un objectif, c’est un outil nécessaire pour motiver ses projets, ses actes, qui va bien au-delà du simple souhait. Émettre ses intentions, c’est devenir créateur de sa propre vie. Ça vous parle ?

 

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( 21 juin, 2021 )

L’été et la thyroïde : santé et traitements thyroïdiens

Ah l’été ! Il est là, mais avec une thyroïde qui débloque ou plus de thyroïde, il faut limiter les dégâts.  Les hormones de substitution sont souvent des traitements à prendre à vie, en particulier lorsque l’on a la maladie auto-immune Hashimoto. Il est donc primordial de bien prendre son traitement, de ne pas l’arrêter sur un coup de tête, et de bien le choisir, bien s’entendre également avec son médecin, et ne pas hésiter à en changer si ce dernier refuse d’entendre ce que vous avez à dire. Je ne vais pas refaire dans cet article la liste des médicaments proposés de nos jours pour stabiliser une thyroïde. Nous avons la chance d’avoir du choix, ce qui n’était pas le cas avant 2017.L’été est une période compliquée parfois pour la prise de traitement, le décalage horaire ou simplement la météo. Il est donc important de faire attention. Les bons médecins réajustent le traitement avant un séjour à la mer par exemple, en particulier avec Hashimoto, l’iode ayant une incidence directe sur la glande, en particulier si le malade vit loin de l’océan. Souvent, l’apport d’iode va trop stimuler la thyroïde et il est donc nécessaire de baisser le traitement, très peu, mais suffisamment pour ne pas se sentir mal. Ensuite, prendre garde aux médicaments en été, ne pas les laisser au soleil même si ce sont des comprimés. Des adhérentes ont constaté une moins grande efficacité. D’autres traitements sont plus compliqués l’été comme les gouttes de L_Thyroxine de chez Serb. Ces dernières doivent impérativement restées au frigidaire ce qui pose problème lorsque l’on voyage.

Je conseille le site suivant qui a des sacs pour toutes les situations. (De 12h à 36 h)

https://medactiv.com/fr/transport-des-medicaments/37-icool-prestige.html

Le problème est plus complexe lorsqu’il faut randonner. Pas de frigo et un pack pour 36h. Une bonne nouvelle, plusieurs traitements ont vu le jour depuis quelques années dont le Tsoludose, idéal pour une rando, et totalement compatible avec les gouttes. Je l’ai testé pour un long week-end, aucun dysfonctionnement suite à cette prise. Un sentiment de pouvoir vivre normalement !

Dans tous les cas, ne pas changer ses habitudes, faire attention au décalage horaire afin de ne pas se trouver une journée avec un écart trop rapproché, et surtout profiter de ses vacances !

Profitez de l’été pour marcher, ne serait-ce qu’une demie heure par jour. Vous limiterez la rétention d’eau. Et surtout : zéro stress, lisez ( mes livres, il n’y a pas que maladies thyroïdiennes ! Jetez un coup d’oeil sur Amazon), et prenez du bon temps !

Et surtout soyez heureux et passez un merveilleux été, amis papillons !

Toute l’équipe de l’envol vous souhaite un bon été !

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( 21 juin, 2021 )

Le favoritisme

Que de faits divers inondent les médias ! Le maire de telle ville qui a préféré offrir un contrat à un ami plutôt que de mettre le projet en concurrence ou le patron qui va donner une promotion à son meilleur pote. Bien sûr, c’est hautement préjudiciable et aussi terriblement humain. On le voit fréquemment dans l’attribution des logements sociaux où les amis des amis ont une chance de voir leurs dossiers remonter en haut de la liste. En tant qu’enseignante, j’ai toujours lutté contre le favoritisme, refusant de tomber dans la facilité. Pourtant, il serait hypocrite de nier que l’envie m’a parfois démangée ! C’est tellement plus gratifiant de récompenser un bon élève que celui qui n’a rien fait de l’année et nous a même parfois pourri des journées entières, surtout lorsque le tirage au sort le désigne pour recevoir le cadeau ! Je l’ai vécu et croyez-moi, j’ai serré les dents et récompensé l’enfant « avec des félicitations de circonstances ».

L’égalité des chances, même si c’est parfois injuste, comme disaient mes élèves, repose sur ce principe, car le favoritisme n’apporte jamais rien de bon, sème un climat malsain, et n’est surtout jamais compris par les enfants, générant de l’injustice et un mal-être pour ceux qui ne font pas partie bien sûr des « favoris » !

Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

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( 20 juin, 2021 )

Ce destin qui nous pousse …

De plus en plus de séries ou films jouent avec allégresse ce thème de la destinée, usant de portes magiques ouvrant sur une autre époque ou sur un monde parallèle. Pourquoi sommes-nous tellement attirés par ce fameux destin ?

Peut-être parce qu’il est plus facile de penser que le destin est écrit, ce qui évite de se sentir coupable d’avoir échoué. On se dit que c’était pour notre bien, que l’on devait passer par là. Je ne pense pas que notre Destin est écrit à l’avance. Je pense que nous avons des choix qui vont nous mener à des actes ou à des réalisations. Chaque jour, nous nous trouvons dans une grande clairière lumineuse avec plein de directions à prendre. Faut-il prendre celle de droite ? Celle de gauche ? Aller tout droit …

Les puristes vous diront que votre choix fut celui de votre destinée, je n’y crois pas, étant convaincue que nous avons tous notre libre-arbitre. Et puis au fond, qu’est-ce que cela change ? Le hasard qui n’en est pas toujours un, juste une méconnaissance des faits, le destin qui n’en est pas vraiment un, mais au final peut-être simplement un besoin d’y croire afin de s’accrocher à une petite bulle nommée espoir, voilà pourquoi nous avons besoin de penser que le destin nous pousse.

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( 19 juin, 2021 )

Apprendre à gérer le stress

Ah ce stress ! Il peut nous pourrir la vie, nous donner mal au dos. Il est donc indispensable de bien apprendre à gérer son stress, à prendre la vie avec philosophie, à se dire que chaque expérience même négative est là simplement pour magnifier notre vie. Ce n’est pas facile. Personnellement, j’y travaille chaque jour, et j’y arrive de mieux en mieux comme si les événements m’effleuraient et ne me touchaient plus ou plutôt moins, en tous les cas sans me déstabiliser. Sauf aujourd’hui où je suis conviée à une séance d’interview et de dédicaces, la première depuis le Covid…  Aurais-je tout oublié ? Car, là, tout le travail que je fais sur moi-même s’effondre ! On ne rit pas surtout, mais malgré ce stress, je serai au rendez-vous là-bas, avec vous si vous répondez présents :)

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( 18 juin, 2021 )

Doit-on suivre le chemin de vie classique ?

Il est grand temps de s’ouvrir à la vie et de quitter ce qui doit se faire, ce que l’on nomme le chemin classique. Nous ne vivons plus au dix-neuvième siècle, et c’est une bonne chose.  Le monde a évolué et même si les mentalités, elles, ont encore du mal à suivre, il n’en reste pas moins que chacun peut faire ce qui lui plaît !

Fini l’époque où une femme devait impérativement se marier et avoir des enfants pour être dite épanouie ! De plus en plus de couples choisissent volontairement de ne pas avoir de descendance ou de nombreuses personnes optent pour une partenaire de vie du même sexe cassant la « normalité ». Les couples mixtes sont de plus en plus nombreux, unions qui auraient fait rugir nos arrières-grands-parents. L’âge, dans un couple n’est plus regardé avec mépris, et c’est vraiment une bonne chose. Avant, souvenez-vous de « Mourir d’aimer », une femme ne pouvait aimer un homme plus jeune. L’évolution des mœurs permet à notre société de se libérer de chaînes ancestrales, autorisant le choix, même si ce dernier continue à choquer les esprits limités. Certains couples vivent une union dite libre, sans se sentir pour autant coupables, d’autres se coupent de la civilisation pour un retour total à la nature.

Tant de possibles, tant de routes, notre siècle est fabuleux dans ce domaine pour qui sait vivre sans écouter ceux qui jugent et crachent sur une vie qui n’emprunte pas le chemin classique.

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( 17 juin, 2021 )

La réussite

On parle sans cesse de la réussite, comme si c’était le Saint Graal, mais qu’est-ce que la réussite ? Est-ce ce que les autres attendent de nous comme « la réussite sociale » ou ce qui va nous rendre heureux ?

Vous vous doutez bien, vous qui me lisez quotidiennement, que je ne relierai jamais le mot réussite à argent, tout simplement parce que pour moi, être riche n’est nullement un signe de réussite. Cela signifie qu’une personne est arrivée, on ne sait pas toujours comment, à se remplir les poches, légalement ou non, mais cela n’indique pas si cet amas de billets comble sa vie. L’expérience m’a même montré que plus les gens sont riches, plus leur vie intérieure est terne. Il y a bien sûr des exceptions partout …

Alors qu’est-ce que pour moi la réussite ? Tout d’abord être en accord avec soi, c’est à dire se sentir bien avec nos choix, nos convictions. Réussir, c’est faire ce qui nous apporte la sérénité, c’est résister à l’influence des autres. Ne pas changer sans cesse d’avis, savoir réfléchir, savoir se remettre en cause. La réussite, c’est rester fidèle à ce que l’on est. Pour moi, et cela n’engage que moi, réussir sa vie, ce n’est pas avoir une belle maison, une voiture électrique, une vie de couple bien lissée et des actions à la banque. Tout cela n’est qu’un semblant de réussite. J’en ai tellement croisé lorsque je bossais dans les beaux quartiers, des obsédés du travail, vides et tristes. ( même si à vingt ans, j’enviais un peu leur « réussite ».  Mais j’ai vieilli et pour moi, la vraie réussite, c’est quand on ne se pose même pas la question : ai-je réussi ? Qu’est-ce qu’en pensent les autres ? La vraie réussite, c’est simplement être heureux de rien et de tout, du soleil qui brille, du papillon qui vole, de la main que l’on tient, d’être en vie, tout simplement … Et pour vous ?

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( 16 juin, 2021 )

Pourquoi publier un livre ?

Lorsque l’on écrit, il arrive toujours un moment où l’on a envie de tenir son livre entre les mains, souvent pour réaliser un rêve d’enfants. Mettre ses mots dans un livre, c’est un peu comme s’autoriser à partager une histoire inventée avec d’autres. Ce n’est pas si simple. Cela peut même être intimidant. Le premier livre est toujours magique. Une formidable aventure à laquelle, si le livre a marché, on prend goût.

Certains écrivent pour se raconter, un peu comme une thérapie, d’autres simplement pour faire vibrer les phrases comme sur une harpe. Il y a pourtant tant de livres, tant de choix, que cela peut freiner. Cela ne devrait pas. Il est important de ne jamais cesser de remplir des carnets ou des pages d’ordinateur, de ne jamais cesser de créer des synopsis, des scénarios. Il faut continuer, inlassablement à noircir les feuilles vierges pour en faire des merveilles.

Après, l’important est de ne jamais cesser d’écrire, c’est ainsi que les manuscrits vont voir le jour, et puis ensuite la vie décidera s’ils seront autoédités ou édités. Peu importe ! Le plus important est de bien le vivre et surtout de prendre du plaisir.

Il fut un temps où j’écrivais jusqu’à en avoir mal à la tête, parfois jusqu’à l’épuisement, surtout lors de la réécriture que m’imposaient certaines maisons d’édition. Aujourd’hui, je n’écris plus QUE pour ressentir la vibration des mots. Alors oui, il peut rester des coquilles, comme ce fut le cas pour mes deux derniers romans autoédités : Simonne et l’Obsidienne, mais ce sont des livres écrits avec le coeur. Et pour ceux qui ne les trouvent pas aboutis, sachez qu’ils voient pourtant s’empiler les cinq étoiles sur Amazon ! Alors si vous voulez qu’ils soient plus aboutis, n’hésitez pas à me donner un coup de main. Car je resterai fidèle à ma ligne de conduite : écrire juste pour le plaisir !

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( 15 juin, 2021 )

La passion des carnets

Ceux qui me connaissent le savent, je suis une amoureuse des carnets en tous genres, petits, gros, grands … peu importe. C’est comme une addiction qui dure depuis un demi-siècle. J’ai eu mon premier carnet à treize ans, et immédiatement j’ai noirci les pages jour après jour. Et si la vie m’a fait parfois stoppé bêtement, le résultat est là. Des dizaines de carnets s’empilent dans un carnet. Certaines personnes craquent sur des carnets juste pour leur look et conservent des tonnes de carnets vierges de mots. Ce n’est pas mon cas. Je choisis toujours un carnet en imaginant ce qu’il va contenir : mon journal intime, des synopsis de futurs romans, des récits, des poèmes … chacun aura une couverture différente, chacun aura donc des mots différents.

Je crois même que le plus grand plaisir est de commencer un carnet, un peu comme les enfants le premier jour d’école. On prend un beau stylo, on s’applique, on prend plaisir à écrire !

J’en profite pour remercier certaines amies qui se reconnaitront qui m’envoient de jolis carnets.  Histoire que je ne lâche pas ma passion !

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( 14 juin, 2021 )

Deux ans …

Ces dates qui ravivent l’absence, qui sont toujours là, même si on aurait voulu les effacer. Ces dates qui ramènent comme au ralenti les bons ou les mauvais souvenirs. Deux ans aujourd’hui que ma petite maman est partie, laissant ce corps empli de douleurs.Trop souvent dans notre vie moderne, les enfants ne prennent plus de nouvelles, oublient qu’une maman est si importante, et le jour où elle n’est plus, le voile se déchire, mais trop tard. Prenez soun de votre maman …

Je lui avais fait la promesse de continuer de parler de sa maladie afin qu’un jour, le monde ouvre les yeux. Ce n’est pas toujours facile. Parfois, je n’ai qu’une envie, fuir les groupes qui me ramènent tellement à ce que j’ai vécu. Et puis, je me dis que si tout le monde se sauve, qui découvrira cette maladie, qui la comprendra.

Il est important que le regard sur les malades change. Ces derniers vivent dans un monde où les hallucinations ont pris la place de la réalité. Cela ne veut pas dire qu’ils sont fous, juste qu’ils sont malades, malades d’une maladie qui aujourd’hui ne se soigne pas. Il faut secouer le cocotier, que le monde prenne conscience que ces personnes souffrent, mais que les aidants, les proches souffrent tout autant.

J’aimerais tellement qu’un jour, une lueur d’espoir brille …

C’est ce que tu aurais voulu ma petite maman. Avec tout mon amour, à jamais …

J’en profite pour dire qu’un second chèque fut envoyé la semaine dernière à l’association A2mcl, comme une flamme qui ne s’éteint pas …

 

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