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( 31 juillet, 2021 )

Masque un jour, masque toujours …

C’était à prévoir, le retour du masque en force. Je n’y suis pas opposée, un masque protège bien des gastros, donc pourquoi pas ? Seulement, on assiste à des retours différents selon les villes, les endroits, et je trouve cela complètement déstabilisant. Preuve en est, ma petite anecdote du jour. Par facilité, je vais faire mes courses dans le mega camping face à mon lieu de vacances. Toute la ville  affiche le port du masque obligatoire, pas les campings. Certes, les vacanciers qui arrivent doivent présenter un test PCR ou anti génique négatif, mais, car il y a un mais, cela autorise-t-il pour autant de ne pas mettre de masque ? Car au bout de dix jours, qui dit qu’ils ne peuvent pas être porteurs ? On met une jauge sur les restaurants, sur les cinémas, et ce type de lieux de vacances qui drainent des centaines de personnes, on n’assiste juste à une vérification à l’arrivée ! Personnellement, j’ai choisi de garder mon masque pour aller chercher du pain dans ce camping, et je m’amuse des regards étonnés des touristes, souvent étrangers, pour qui vaccination est synonyme de guérison. Nous verrons dans quelques semaines les conséquences de ce laxisme. Peut-être est-il nécessaire pour éviter la fuite des étrangers qui rapportent le plus d’argent au tourisme ?

En tous les cas, j’assiste régulièrement à des scènes dignes d’une série burlesque où les « sans-masques » s’attaquent aux « porteurs de masques », comme si un besoin de cracher un venin accumulé depuis le début de la pandémie était indispensable.

Une fois encore, j’ai envie de dire à chacun, occupez-vous de votre vie et cessez d’ennuyer les autres ! Chacun sa vie, chacun son choix ! J’espère me tromper, mais je pense que «  masque un jour, masque toujours », alors autant en prendre son parti !

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( 30 juillet, 2021 )

Ces bouteilles à la mer …

Petite, ma fille adorait décorer des bouteilles, y glisser un dessin ou un petit mot et la mettre à la mer. Nul ne saura jamais si ces bouteilles ont pollué l’océan ( oh ! La vilaine !) ou si quelqu’un les a trouvées. C’est important cette symbolique. Ces bouteilles qui ont été retrouvées.

Nous avons tous à un moment de notre vie ressenti le besoin de lancer des bouteilles à la mer, un peu comme des SOS auxquels personne ne répond tout comme nous en avons reçues que nous n’avons pas su décrypter à temps. C’est compliqué de répondre à ces bouteilles à la mer, à ces appels à l’aide. On ne sait pas toujours quoi dire ni quoi faire. On est là, hésitant, marchant sur du verre pillé. Un faux pas peut faire couler la bouteille, un mot de trop, un petit rien.

À l’inverse, si on est là pour cette bouteille qui menace de couler, juste là, sans rien dire, parfois simplement être là, cette bouteille n’ira pas s’échouer …

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( 29 juillet, 2021 )

Pourquoi l’envie d’écrire s’amenuise-t-elle parfois ?

De nombreux auteurs ou même de grands écrivains avouent ressentir avec le temps une lassitude qui réduirait l’inspiration. Les premières années où un auteur publie ses écrits sont en général pleines d’enthousiasme, mettant des milliers de papillons dans les yeux. C’est un peu la consécration d’un rêve, d’un travail assidu. L’envie de faire mieux à chaque sortie pousse à écrire. Et puis, la vie n’est jamais linéaire. L’auteur va parfois changer de profession, de lieu de vie, certains vont devenir parents, d’autres vont s’investir dans d’autres projets. L’envie d’écrire ne sera plus prioritaire, sans pour autant disparaître, mais juste s’amenuisera. C’est peut-être une bonne chose.

Les jeunes auteurs ont souvent une plume facile, pas toujours aboutie, et ce besoin d’écrire qui n’est plus vital invite à des histoires plus recherchées, certainement également évite la lassitude des lecteurs.

Ne nous voilons pas la face, certains grands écrivains ont tellement perdu l’Envie qu’ils font appel à des « nègres ». Pour un lecteur avisé, la modification du style se voit à quelques petits détails.

En tous les cas, ne jamais désespérer si on remarque que l’envie n’est plus aussi grande. L’important est de bien remplir sa vie, et les mots n’en sont qu’une partie.

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( 28 juillet, 2021 )

Non la vie n’est pas triste !

Dernièrement, une relation me disait que la vie des non-vaccinée était bien triste ! Euh, allo la Terre ? Est-ce un vaccin qui va apporter gaité et bonheur ?

Je ne suis pas vaccinée pour le moment pour raisons médicales, résultat je suis punie car pas de pass. Alors oui, c’est vrai, je ne vais plus pouvoir aller au cinéma ( bon, entre nous, cela fait deux ans que je n’y suis pas allée), au musée ( le dernier date d’août et je n’en suis pas morte), plus de resto ( c’est vrai que c’est un peu pénible, mais je suis plutôt bonne cuisinière, alors on va compenser). De là, à dire que ma vie va être bien triste ! Comment peut-on réduire une vie simplement à des loisirs ? Ma vie est tellement plus que cela ! Elle se décline en mille couleurs, mes peintures, mes dessins, mes écrits, mes lectures, mes amis, mon jardin et bien sûr surtout ma petite famille. Je pense que ceux qui réduisent leur vie juste à des « sorties », sont au final bien seuls. Il y a tant à faire simplement en marchant le long d’un lac ou dans une forêt ( et pas besoin de pass sanitaire). Et puis, on va faire des économies ! Ahahah :)

Alors non, la vie ne sera pas plus triste. La vie est ce que l’on veut en faire, donc à chacun de décrocher chaque jour des étoiles.

Rendez-vous dans six mois pour en reparler ?

 

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( 27 juillet, 2021 )

Les mots du coeur

Que je suis triste de lire régulièrement des posts remplis de peur, de haine, de désespoir voire pour certains un plaisir inconscient à appuyer où ça fait mal. Mais où sont passés les mots du coeur ? Je me souviens de ce printemps 2020 où la solidarité était énorme, où on applaudissait les soignants, les médecins, les enseignants. Il ne reste que des cendres. Aujourd’hui la société, est-elle si stupide ou veut-on nous le faire croire, s’affronte comme sur un ring. « Les soignants non vaccinés sont des assassins ! » J’ai frémi au bord de l’écœurement lorsque j’ai lu cette phrase. Quand je pense qu’on les a envoyés au front, sans masque, sans protection, parfois avec des sacs poubelles et maintenant on leur reproche de propager un virus qui est omniprésent dans l’air, comme s’ils étaient les «  coupables ».  Sacrée société à qui il faut toujours un coupable ! On se croirait revenu à l’ère de la chasse aux sorcières ! Alors les gens, secouez-vous ! Bon sang ! Cessez d’être des marionnettes ! Inutile de vouloir copier sur les autres pour vous donner de l’importance ! Seuls les mots du coeur peuvent être déversés sans limite, alors plutôt que toujours critiquer, offrez les mots qui font du bien, et peut-être aurons-nous une chance que notre monde aille mieux ?

JE REVENDIQUE LES MOTS DU COEUR !

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( 26 juillet, 2021 )

Angoisse et thyroïde

Il ne faut pas se mentir, l’angoisse rime souvent avec une thyroïde défaillante, une des bêtes noires de cette pathologie. Beaucoup de médecins mettront ce symptôme dans la case « psy », sans pour autant procurer une aide à la malade. Et pourtant, que l’on ait un dysfonctionnement thyroïdien, un cancer, Hashimoto ou Basedow, le résultat est le même : on souffre !

De nombreuses études étrangères sont pourtant formelles, l’anxiété est intimement liée à la thyroïde, en général à une inflammation de cette glande.

« Les médecins devraient également tenir compte de la glande thyroïde et du reste du système endocrinien, ainsi que du système nerveux, lors de l’examen des patients souffrant d’anxiété. »

Pour rappel sur un article récent :

«  La thyroïdite auto-immune est une affection thyroïdienne chronique qui touche environ 10% de la population, généralement aux âges de 30 à 50 ans, et les femmes étant beaucoup plus souvent touchées que les hommes. 10%, c’est également la prévalence approximative de la dépression et des troubles anxieux en population générale. La thyroïdite auto-immune entraîne une inflammation durable de la glande thyroïde, cependant, en particulier chez les femmes ménopausées, il est facile de manquer l’inflammation de la glande thyroïde, ou de la diagnostiquer comme un symptôme de la ménopause. Or les hormones de la thyroïde influencent le métabolisme et l’équilibre énergétique cellulaire ainsi que les niveaux d’énergie perçus et la psyché. Ainsi, il est connu que la thyroïdite auto-immune puisse conduire à des symptômes mentaux spécifiques, y compris à une tension intérieure et à l’épuisement. »

En clair, ce n’est pas dans la tête ! Une autre statistique :

« Les patients atteints de thyroïdite auto-immune sont 3,5 fois plus susceptibles de souffrir de dépression, 2,3 fois plus susceptibles de souffrir d’anxiété.Au global, les patients atteints thyroïdite auto-immune représenteraient plus de 40% de tous les cas de dépression et 30% de tous les cas d’anxiété. »

Il est bon de rappeler qu’en hyperthyroïdie par exemple, tout s’accélère, mais ce que beaucoup oublient, c’est que juste un petit dérèglement négatif ( par exemple une tsh qui passe de 1,2 à 0,8, donc dans les normes) va agir sur l’anxiété. On va assister à une instabilité émotionnelle qui pourra être un véritable handicap : changement de comportement dans une même journée, agressivité, paranoïa, crises de larmes et une heure après euphorie. Certains médecins vont même diagnostiquer une bipolarité alors qu’il n’est question que d’un trouble de la thyroïde.

À l’inverse en hypothyroïdie, c’est l’anxiété qui va régner, la peur de tout liée à un ralentissement de la thyroïde.

Ces troubles ne veulent pas dire que le malade est « fou », juste qu’il est urgent qu’un traitement pour équilibrer la glande soit mis en place.  Bien adapté, un bon traitement pourrait éviter de nombreux médicaments donnés trop facilement comme les antidépresseurs, les anxiolytiques.

Une fois la thyroïde dite stabilisée, l’état anxiogène va se stabiliser, mais ne pourra pas toujours disparaître totalement. Il est donc important de garder une vie saine, d’apprendre à bien gérer son stress.

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( 26 juillet, 2021 )

Les infidèles de l’été

Comme de nombreux auteurs, je puise la personnalité de mes personnages au travers de la vie, en particulier l’été. J’aime particulièrement observer ces infidèles de l’été, hommes ou femmes, reconnaissables à leur frénésie à téléphoner « en douce », s’éloignant sur la plage du cocon familial. Il m’est arrivé maintes fois d’entendre des brides de conversation indiscrètes : «  Mais non ma chérie, je te jure, je vis une véritable souffrance. », tout en suivant l’infidèle du regard et le voyant se vautrer dans les bras de l’officielle, tout en cajolant les gosses avec bonheur. Je crois que le pire que j’ai entendu, la palme d’or revient à un monsieur «  bien », chuchotant à la dulcinée qu’il n’aime qu’elle, qu’il va « la » quitter, puis revenir vers sa jolie femme enceinte jusqu’aux yeux qu’il ne quittera jamais.

Qui plaindre ? La pauvre amoureuse qui s’est faite balader ou l’épouse naïve qui n’a rien vu venir ou pire qui sait et se complaît dans une situation où elle tire un avantage. Que d’infidélités riment avec été … de quoi écrire des histoires bien pigmentées :) .

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( 25 juillet, 2021 )

Y’a la rate qui …

« Y’a la rate qui se détraque … »

Je ne sais plus qui chantait cette chanson, mais c’était une autre époque. De nos jours, nous avons des petites pilules pour tout. Trop de sucre, un médicament pour le diabète. Trop de graisse, un médicament pour le cholestérol. Trop de pensées noires, un médicament pour la dépression. Seulement ces petits cachets miracles ont la fâcheuse tendance à détraquer d’autres endroits de notre organisme. Et voilà que l’on se retrouve à avaler un comprimé pour le mal de tête, un autre pour le foie, la troisième pour la circulation etc

Notre organisme est une magnifique machine qui s’use bien évidemment avec l’âge se détraquant facilement également, mais qui reste une belle « invention ». Surcharger notre corps de médicaments est à double tranchant. On soulage certaines pathologies en le plombant ailleurs.

Je ne plaide pas pour un renoncement à la médication, mais à des prescriptions raisonnables.Tout le monde sait que les médecins sont soumis à des devoirs envers les laboratoires qui rapportent, eux,  à l’état, et les moins scrupuleux ne font pas dans la dentelle ! J’aime à raconter cette anecdote. Comme mes lecteurs le savent, je suis allergique au stérate de magnésium. Un jour, un urgentiste appelé à la hâte pour une sinusite, car je ne voulais pas manquer mon travail le jour suivant, m’a prescrit une ordonnance de plus de vingt médicaments ! J’ai eu beau lui dire que je n’allais pas pouvoir les prendre, il n’en a pas démordu, marmonnant que je devais exagérer ! J’étais à deux doigts de lui sortir mon attestation de l’hôpital saint Louis où furent faites ces analyses en 1978, mais vu qu’il ne cessait de regarder sa montre, je n’ai pas insisté ! Bien évidemment, en dehors de l’antibiotique ( l’unique que je supporte), mon pharmacien ne m’a donné aucun traitement. Et j’ai survécu sans la liste d’anti-inflammatoires, de corticoïdes, de sirop pour la toux, de produits pour le nez. Des années après, je m’interroge toujours. Pourquoi prescrire trois boîtes de Doliprane si vous êtes allergique à un des excipients ? Pourquoi vouloir remplir une ordonnance à tout prix ? Le patient n’est-il pas un peu responsable ne supportant pas, hypocondriaque, de sortir de chez son médecin sans cette ordonnance qui rassure ?

« Y’a la rate qui se détraque … » Souvenez-vous de cette chansonnette lors de votre prochain rendez-vous médical et surtout demandez-vous si toutes ces pilules sont nécessaires ? Le corps reste une prodigieuse machine, ne jamais l’oublier !

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( 24 juillet, 2021 )

Technologies de surveillance

Les scandales sur le piratage des données informatiques ne cessent de prendre de l’ampleur. Plus la technologie devient performante, plus le plus petit hacker a un pouvoir sans limite. Quand cela touche des civils « sans importance », comme vous et  moi, tout le monde s’en moque. Quand on touche aux secrets d’états, le monde se réveille. Je m’insurge depuis des années contre cette dérive autorisant ( car lorsque l’on ne condamne pas, on autorise) à tracer ses concitoyens. L’impact psychologique, qui s’en soucie ? Des années de piratage, des années où mon téléphone fut tracé, des années où je frôlais les murs morte de peur. Depuis quelques mois, j’ai trouvé la solution à ma liberté : je ne me déplace plus avec mon téléphone sauf en mode « avion », je n’ai plus d’ordinateur en dehors d’un Ipad que je déconnecte lorsque je ne suis pas dessus. J’ai surtout compris que l’excès de modernisation tue l’humain et sert surtout ceux qui ont les dents longues. Nous sommes tous sous surveillance depuis le Covid, ce n’est pas une raison pour accepter d’être tracés par une personne malveillante. Je suis une quiche en informatique, mais j’ai compris ces dernières années, qu’il suffit d’une négligence pour se retrouver asphyxiés. Un fichier téléchargé « donnant accès à notre ordinateur », un logiciel installé à notre insu. Tout comme dans les cambriolages de maisons, même les portes les mieux fermées ne résistent pas aux nouvelles technologies. L’état est touché, les banques furent à un moment également piratées. Nous sommes tous à la merci de celui qui manie l’écriture informatique avec dextérité. On est bien loin du dicton «  Pour vivre heureux, vivons cachés », car leurs tentacules sont partout. À part renoncer totalement à la technologie, notre seule carte reste notre vigilance, même si c’est une option qui ne résiste pas à ceux qui n’ont rien d’autres à faire de leur vie que fureter dans celle des autres !

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( 23 juillet, 2021 )

Les beaufs à la plage

Un peu d’humour dans ce monde tristounet. Clin d’oeil sur les beaufs, vous en avez tous croisés.

Bien installés sur votre serviette de plage, tranquilles, éloignés du monde, vous savourez béatement, limite en ronflant, vos vacances. Soudain, vous vous réveillez en sursaut. Les voilà qui s’installent, sans respect pour les distanciations sanitaires, étalant leurs serviettes à un mètre de la racine de vos cheveux. Ils ont dû oublier leurs lunettes, car il y a plein de places ailleurs, mais non, les beaufs aiment se coller.

Et ils n’arrivent pas seuls les beaufs, ils ramènent le papy, la mamie, les mouflets, les cousins. Et cela ouvre une table pour jouer à des jeux de société ( ben oui, la plage c’est fait pour ça !), des chaises, des relaxs, bref comme à la maison ! Et ça parle fort ! Et ça se chamaille ! Au bout d’une demi-heure, vous savez tout du menu du soir, de ce qu’ils vont faire demain, de la vie de tata Ginette, de celle des jumeaux. Et nul besoin des infos ce soir, vous saurez tout sur le pass sanitaire, sur ce « qu’on ne nous dit pas » ! Un coup d’œil rapide sur votre montre vous invite à plier votre serviette. Déjà ! Finalement les beaufs, c’est un peu comme un feuilleton télé, ça passe le temps !

Photo google

la photo sera retirée sur demande de l’auteur laissez un commentaire merci

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