Technologies de surveillance
Les scandales sur le piratage des données informatiques ne cessent de prendre de l’ampleur. Plus la technologie devient performante, plus le plus petit hacker a un pouvoir sans limite. Quand cela touche des civils « sans importance », comme vous et moi, tout le monde s’en moque. Quand on touche aux secrets d’états, le monde se réveille. Je m’insurge depuis des années contre cette dérive autorisant ( car lorsque l’on ne condamne pas, on autorise) à tracer ses concitoyens. L’impact psychologique, qui s’en soucie ? Des années de piratage, des années où mon téléphone fut tracé, des années où je frôlais les murs morte de peur. Depuis quelques mois, j’ai trouvé la solution à ma liberté : je ne me déplace plus avec mon téléphone sauf en mode « avion », je n’ai plus d’ordinateur en dehors d’un Ipad que je déconnecte lorsque je ne suis pas dessus. J’ai surtout compris que l’excès de modernisation tue l’humain et sert surtout ceux qui ont les dents longues. Nous sommes tous sous surveillance depuis le Covid, ce n’est pas une raison pour accepter d’être tracés par une personne malveillante. Je suis une quiche en informatique, mais j’ai compris ces dernières années, qu’il suffit d’une négligence pour se retrouver asphyxiés. Un fichier téléchargé « donnant accès à notre ordinateur », un logiciel installé à notre insu. Tout comme dans les cambriolages de maisons, même les portes les mieux fermées ne résistent pas aux nouvelles technologies. L’état est touché, les banques furent à un moment également piratées. Nous sommes tous à la merci de celui qui manie l’écriture informatique avec dextérité. On est bien loin du dicton « Pour vivre heureux, vivons cachés », car leurs tentacules sont partout. À part renoncer totalement à la technologie, notre seule carte reste notre vigilance, même si c’est une option qui ne résiste pas à ceux qui n’ont rien d’autres à faire de leur vie que fureter dans celle des autres !
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