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( 12 juillet, 2021 )

Quelles sont les ficelles d’un bon manuscrit ?

Tout le monde peut écrire, mieux tout le monde devrait écrire ! Après tout le monde ne fait pas un bon manuscrit. Un auteur me disait qu’un bon manuscrit était un manuscrit sans faute, un autre qu’un bon manuscrit était celui avec une idée originale. Autant de personnes que de réponses. Il n’existe que des critères possibles définis par chacun que ce soit celui qui tient le stylo, celui qui le lit ou celui qui l’édite.

Un bon manuscrit doit avoir une idée originale, un thème porteur, mais il doit être bien plus que cela. Il doit avoir « le petit quelque chose » qui va toucher le lecteur, cette bouffée qui va donner envie de continuer la lecture. Un bon manuscrit sera écrit avec « l’âme » et doit « passer des émotions ».

Un bon style, une orthographie correcte vont aider à réaliser un bon manuscrit, mais le petit « plus » se jouera sur l’indescriptible.

Mon petit conseil perso qui n’engage que moi: Ne cherchez pas à faire à tout prix un bon manuscrit. Contentez-vous d’écrire, de déverser votre coeur sur le papier. Ce n’est pas vous qui ferez de vos mots un « bon » manuscrit, mais ceux qui le liront. Et cela ne dépendra pas que de la qualité, ce sera un peu la chance, si vos lecteurs ont aimé sans oublier la mode.

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( 11 juillet, 2021 )

L’enfer est pavé de bonnes intentions

Chose promis, chose due. Je m’étais engagée envers mon ami Claude, bien meilleur philosophe que moi, à analyser cette morale. Pour la petite anecdote, cette phrase est employée depuis le dix-neuvième siècle car elle se rapporte à une phrase célèbre prononcée par Saint-Bernard.

L’enfer est pavé de bonnes intentions. En soi, c’est bien compliqué de s’imaginer que nos intentions, souvent en lien avec nos intuitions puissent être une ouverture sur l’enfer, que les meilleures intentions puissent mener aux pires catastrophes.

Si ce que nous avons voulu faire, c’est une bonne chose, nous ne sommes pas responsables de ce qui va résulter de ces actes, même si le résultat sera catastrophique. Trop souvent, les gens sont convaincus que « l’erreur » fut faite volontairement, alors qu’il n’en est rien. Lorsque l’on agit avec bienveillance, c’est cette intention qui compte.

Doit-on donner un exemple de cet enfer pavé de bonnes intentions ?

Je pense à ces personnes « parfaites », qui se disent bienveillantes, qui vont agir avec un masque, et dont toutes les actions sont sournoises et vils.

Un excellent sujet de scénario, ne trouvez-vous pas ?

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( 10 juillet, 2021 )

Trop attendre

Trop souvent, l’homme a la faculté d’attendre, de toujours attendre, jusqu’à en oublier ce qu’il est. La question qui se pose donc, est-il donc judicieux d’attendre pour obtenir ce que l’on désire ou de ne pas attendre et de passer à autre chose ?

Notre société nous a enseigné qu’il est important d’être patient et de savoir attendre. Mais c’est ainsi que certaines personnes passent leur vie à attendre, à espérer, gâchant ainsi de merveilleuses années. Je pense à ceux qui attendent un poste durant des mois, léchant les bottes du boss, pour un jour voir « ce cadeau » refusé.

Le choc est terrible et beaucoup sombrent dans une grosse dépression en réalisant que cette attente fut inutile. Pareil pour ceux ou celles qui attendent un amour qui ne se présente pas.

Attendre aide à se réaliser, à concevoir un possible, mais il ne faut surtout pas perdre tout son temps à attendre, faute tout simplement de se perdre ou de perdre ses illusions.

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( 9 juillet, 2021 )

La jeunesse et la lecture

Les jeunes ne lisent plus beaucoup . La faute à l’apparition des jeux vidéos bien plus attractifs.

Dès que l’enfant passe au collège, il cesse de lire. Je me suis souvent demandé si ce dédain pour la lecture n’était pas lié aux livres imbuvables que l’éducation nationale oblige à étudier. La liste est la même depuis presque cinquante ans, les fameux « classiques ». Certains enseignants qui sortent du lot, proposent des livres relatant la vie actuelle, mais ils sont rares. Et pourtant, ces derniers voient leurs élèves avec moins de dégoût face à la lecture. Il ne faut pas croire que cette non envie de la lecture ne touche que les jeunes de banlieue ou les classes défavorisées. C’est un constat général.

Bien sûr, tous les parents vont faire l’éloge de la lecture à leur progéniture, vantant les bienfaits, mais quel ado écoute ses parents ?

Plutôt que de faire du forcing, en tant qu’ancienne enseignante, je conseille de mettre à disposition toutes sortes de livres, en passant du manga à la BD, en glissant au milieu quelques romans de genres différents. Bientôt l’été, alors plutôt que d’emporter sur la plage le smarthphone,  glisser une bonne BD. Un premier pas vers le retour de l’amour des livres.

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( 8 juillet, 2021 )

Liberté d’expression : peut-on tout dire ?

Lever les poings, cracher des injustices, on a tous envie un jour ou l’autre de faire éclater la vérité. Théoriquement, on peut tout dire, en théorie, alors que dans la pratique, c’est bien plus compliqué. Officiellement, on devrait avoir le droit de publier un article contre le gouvernement, dénonçant une aberration, seulement les réseaux sociaux se portent de nos jours en juge et exécuteur, et tout texte peut s’avérer dangereux pour des esprits déglingués. De plus, un article ne devrait pas énoncer des faits sans preuve, ce qui est souvent le cas. Il faut garder en mémoire que les gens sont terriblement procéduriers de nos jours et vous pouvez vous retrouver convoqués pour simplement avoir énoncé un fait lié à votre travail, à votre ville, à un collègue, que ce dernier va interpréter, car les mots restent des mots.

On ne peut donc pas tout dire, et même si cela choque certains, je trouve très important que des limites soient posées : incitation à la haine, à la violence, à la diffamation etc

L’information se doit d’être utile et positive, tout en restant un sujet de réflexion libre.

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( 7 juillet, 2021 )

À l’ère du numérique

Nous sommes à l’ère du numérique, c’est une réalité. Papiers administratifs, réclamations, tout se fait de nos jours par ce biais. L’avantage est d’éviter le gaspillage de papiers et donc de protéger notre belle planète. L’inconvénient est qu’il faut avoir une bonne connexion Internet, ne pas se faire pirater et surtout conserver le même fournisseur d’accès si on ne veut pas voir tous ses mails disparaître. Un vrai casse-tête ! À l’ère du numérique, quelle pagaille parfois pour un simple branchement, pour une erreur de frappe d’un employé peu zélé, on va galérer des heures là où avant le petit homme aura pris le temps de chercher, de comprendre, d’aider. À l’ère de l’information, l’humanité se perd et tant d’autres choses avec … Et pourtant, on ne peut cracher sur ces avancées technologiques à se demander si ce ne sont pas les hommes qu’il faudrait changer !

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( 6 juillet, 2021 )

Aider les autres

Il n’y a pas à dire, notre société devient de plus en plus individualiste et l’entraide ne se ressent qu’au moment des grosses crises. Pourtant, lors du Covid, j’y ai cru, vraiment ! Entendre les voisins applaudir, les gens chanter, un merveilleux élan de solidarité s’était dessiné, qui a totalement disparu un an après. Personnellement engagée bénévolement dans deux associations, j’ai bien dû mal à comprendre cette indifférence envers autrui. Je connais des personnes qui maraudent tous les jours, d’autres qui visitent les Ehpad, sans jamais se plaindre.  Et parallèlement, bon nombre de retraités vont se contenter de vivre pour eux sans jamais tendre la main. Pourquoi je cite cette catégorie professionnelle ? Simplement parce qu’ils ont du temps, et ce temps devraient se partager. Je vais aller jusqu’à jouer l’avocat du Diable. Que seront ces personnes dans dix ans, peut-être seules, car la faucheuse peut avoir emporté leur moitié, est-ce qu’une main se tendra, pour eux qui n’ont jamais tendu la leur ?

Si chacun aidait un peu les autres, sans pour autant s’oublier, le monde ne vibrerait-il pas plus harmonieusement ? Cela fait peut-être un peu Bisounours, mais cela fait du bien de rêver d’une société plus humaine. Non ?

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( 5 juillet, 2021 )

Ce besoin de savoir

L’homme a toujours ce besoin de comprendre, de décortiquer à tel point que parfois en voulant connaître la vérité, il découvre l’envers du décor, ce qu’il ne voulait pas savoir, ce qu’il n’aurait pas du savoir, ce qu’il redoutait. Cela me fait penser à ce film où on propose une pilule rouge ou une pilule bleue, chacune incluant un choix, vérité ou mensonge.

De nombreux livres ou romans sont sur ce thème, celui où les mystères du futur sont intimement liés au passé, où les personnages principaux voyagent dans le temps, vont jusqu’à changer le passé. Bien sûr, nous aurions tous aimé à un moment ou un autre pouvoir changer le passé, juste une phrase, un mot, tourner à droite plutôt qu’à gauche, mais c’est impossible. Ce besoin de savoir nous pousse parfois à l’irréparable, alors peut-être devrions-nous nous contenter de ce que nous savons ou comprenons plutôt que de chercher toujours à creuser « plus ».

( 4 juillet, 2021 )

Ces périodes de vide

Tout artiste vit à un moment ou à un autre une période de vide, la page blanche de l’écrivain, la peinture qui sèche du peintre. Ce n’est pas que l’on n’a pas envie, c’est juste que l’on a un sentiment de vide d’inspiration. Je ne pense pas que ce soit lié à une panne d’inspiration, mais plutôt à un manque de motivation dont il ne faut pas se formaliser. C’est frustrant, car cette magie qui se jouait de nos mots ou de nos oeuvres semble s’être évaporée. Que l’on se rassure, cela arrive même aux meilleurs, preuve que la créativité peut parfois se mettre en sommeil pour ensuite dégouliner de plus belle. L’inspiration ne va souvent naître que lorsque nous sommes gonflés d’énergie, plein d’entrain, sans soucis à la clé. D’autres à l’inverse ne la verront surgir que dans les larmes ou l’angoisse. L’important est de savoir l’apprivoiser tout en sachant s’en éloigner sans souffrance. Il faut simplement savoir écouter la petite voix qui est en nous, quitte à changer de support : passer de l’écriture au jardinage, de la peinture à la danse, peu importante, laisser son corps être en osmose, laisser ce « vide » être source d’une nouvelle forme d’inspiration.

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( 3 juillet, 2021 )

Ces secondes si importantes

Ces secondes difficiles où fatigués on a envie de tout envoyer valser ou celles que l’on savoure.

On l’a tous vécu, ce temps mis parfois entre parenthèse, en attente comme un souffle. Ces expériences que l’on vit sans en trouver la raison, juste en sachant qu’un faux pas, un seul va tout faire basculer. Trop souvent l’impulsivité nous joue de bien mauvais tours, nous clouant sur place, nous empêchant d’avancer ou à l’inverse nous incite à commettre l’erreur, celle qui va changer notre vie. Une seconde, juste une hésitation, et les pages de notre avenir vont se dessiner autrement.

C’est en hommage à toutes ces secondes que l’on a perdues, que l’on a laissé passer, que j’avais écrit ce petit roman.

Alors, n’hésitez pas une seconde et continuez à faire vivre ce livre cet été et mes rêves avec …

Idéal pour les futures vacances ☺️

 

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