( 31 août, 2021 )

Ces « critiquômanes »

Ne cherchez pas dans le dictionnaire, ce mot n’existe pas et pourtant, on en a tous un jour croisé : un critiquômane. Vous savez, c’est cette personne que vous invitez chez vous avec bienveillance et qui d’emblée va critiquer tout et n’importe quoi simplement pour le plaisir de critiquer. «  Oh la la, tu as grossi toi ! » « Je ne t’aurais pas reconnu ! » «  Les chips sont trop salées. » «  Le jus de fruits est trop sucré » « La viande est trop grasse ou trop cuite ou pas assez » Fatigantes ces personnes qui ne savent pas faire un compliment. Tout est dans le «  mais » : «  C’est sympa ce que tu as fait, mais … » Ce « mais » est significatif ! Il annule le compliment qui précède.  Il détruit ce qui est bien. En tant qu’auteur, je sais que nous avons toujours au moins une fois eu droit à un critiquômane. «  J’aime beaucoup ton livre, l’histoire est sympa, mais … » Qu’est-ce qui se cache derrière ces mots ? Frustration ? Jalousie inconsciente ? Transmission familiale ? ( car beaucoup de critiquômanes ont des parents critiquômanes. ) En tous cas, avant ce type de comportements m’agaçait, aujourd’hui, je réponds avec une répartie qui m’est propre, sans fioritures, et si la critiquômane persiste, ma porte lui sera fermée définitivement :)

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( 30 août, 2021 )

Fichue thyroïde !

Voilà maintenant huit ans que je vis avec ce fichu dérèglement thyroïdien, cette cochonnerie de maladie auto-immune dont je me serai bien passée. Pour certains malades, cet état est provisoire et très vite, tout rentre dans l’ordre. Je n’ai pas eu cette chance. Mon corps a réagi violemment à des événements de ma vie se protégeant selon les médecins en fabriquant des tonnes d’anticorps qui sont allés directement attaqués ma thyroïde qui s’est détruite avec une rapidité rare. Avant, j’avais une santé de fer, aucun arrêt de maladie. C’était avant. Brusquement, il y a huit ans, le ciel s’est assombri. Mon corps m’a lâchée. Ceux qui l’on vécu savent à quel point c’est difficile cette prise de conscience que rien ne sera plus comme avant. C’est un peu faire le deuil de sa santé. Les médecins sont encourageants. Un dysfonctionnement thyroïdien n’est pas mortel. La maladie d’Hashimoto n’est pas mortelle. Et pourtant, cette maladie va devenir un vrai parcours du combattant, parcours difficile qui se retrouvera pour certaines personnes avec une ablation totale de la thyroïde ou pour une autre maladie thyroïdienne nommée Basedow.

Rien n’est plus comme avant, car la thyroïde est un organe indispensable à notre vie.  C’est même étrange que l’on nous en parle si peu. Personnellement, personne ne m’avait expliqué l’importance de cette glande, ses répercussions sur la mémoire, le coeur, le moral … Quel choc donc, lorsque l’on se retrouve du jour au lendemain avec des problèmes digestifs, une fatigue qui ne passe pas, des trous de mémoire dignes d’Alzheimer, le coeur qui s’emballe, des fluctuations de tension, et la liste est longue.

Tomber malade n’est jamais agréable, mais se voir diminuée, sans savoir quand une amélioration sera possible, c’est terriblement décourageant. Ensuite vient la dure réalité, un traitement à vie. Sur le coup, on se réjouit, car il faut bien le dire, on croit dans ce médicament dit de substitution, on se dit que comme un anxiolytique ou un antibiotique au bout de quelques jours, on va péter la forme. Désillusion totale !

Il va falloir des mois et pour certains des années pour retrouver un semblant de vie normale. L’idéal serait d’avoir une vie saine, sans stress, ce qui permet à la glande de ne pas subir les chocs des anticorps, mais malheureusement, la plupart des malades travaillent et cette maladie est un vraie boulet.

Enseignante, j’ai vécu les deux premières années de ma mal dans un brouillard. J’étais exténuée, à tel point que je corrigeais mes copies dans mon lit. Je souffrais à monter les deux étages qui me conduisaient à ma classe. Ma tension a atteint des seuils dangereux, et ne pouvant prendre de traitement hypotenseur, mon cardiologue s’est trouvé devant une impasse. J’avais l’impression de vivre avec un couperet au-dessus de la tête. Une journée trop longue faisait grimper ma tsh à tel point que je fus dispensée des réunions le midi pour « aller dormir une demi-heure » afin de pouvoir affronter mes heures de classe. Je ne parlerai même pas des problèmes de mémoire qui m’ont fait craindre le pire, mon numéro de carte bleue oublié, et même parfois le prénom de mes élèves. Ah non, que l’on ne vienne jamais me dire que cette maladie c’est du pipeau, que c’est une maladie de « rien du tout » qui se soigne en deux coups de cuillère à pots avec un comprimé ! Il n’en est rien. La thyroïde est un organe hyper sensible qui une fois déréglée a bien du mal à se réajuster. Certes, on va retomber dans « leur » norme, mais ce n’est pas pour cela que l’on va retrouver la santé !

Le corps va devoir comme une voiture avec un pneu crevé réapprendre à fonctionner « droit » sans vaciller. Cela peut-être très long pour certains, avec des périodes de plénitude, et d’autres où la fatigue reprend ses droits. Un rien va chambouler la thyroïde atteinte : un changement de temps, un changement de lieu, un stress, un deuil, etc

La vie ne sera donc plus jamais comme avant. Ce n’est pas pour cela qu’il faut cesser de vivre ! S’accrocher est ma devise, savourer le présent, ce qui est bon pour nous, ce qui nous fait du bien. Ne pas écouter les remarques négatives qui ne manqueront pas de nous frapper, les propos acides de ceux qui ne comprennent pas ( médecins y compris), car oui, on ne fait pas exprès lorsqu’on doit s’allonger tellement on est fatigués, on ne joue pas la comédie lorsque l’on bute sur nos mots ou lorsque l’on n’arrive pas à retenir. On ne fait pas exprès d’avoir le blues. C’est la thyroïde !

Elle est ainsi, sournoise, coquine, vilaine, mais indispensable à notre équilibre !

Alors même si ce n’est pas toujours facile à comprendre pour ceux qui n’ont pas cette maladie, c’est une vraie maladie, pas facile tous les jours, pas reconnue officiellement malgré qu’elle touche trois millions de français, c’est une maladie que nous vivons, nous les malades Hashimoto, Basedow, ceux qui ont un cancer de la thyroïde, c’est notre quotidien.

Alors courage à tous les papillons !

 

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( 30 août, 2021 )

L’espoir, ensemble …

Cette petite flamme toute simple, fragile, vacillante, cette bougie que tout le monde veut garder allumer, parfois s’éteint, sans crier garde, au moment où on s’y attend le moins. Vivre sans espoir, c’est mourir à petits feux, alors j’encourage tous ceux dont la flamme vacille, pour une raison de santé, de burn out, familiale ou simplement d’ennuis, de toujours se rapprocher des autres bougies qui brûlent, d’une personne, car nous en avons tous une sur notre route pas loin, qui va nous aider à souffler doucement sur les braises, là où la flamme disparue n’est pas encore totalement morte, là où tout peut de nouveau s’embraser. Nul besoin d’être redevable à cette personne, nul besoin de continuer la route avec elle. Non, l’important est simplement de relancer cette flamme, parce que l’espoir est l’énergie de nos rêves et de nos projets, alors soufflons ensemble ! Soufflons comme lorsque nous étions enfant sur ces fleurs, faisons mille rêves, tous ensemble.

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( 29 août, 2021 )

Perdre un enfant ne s’efface pas

Le coeur brisé, une relation vient de m’annoncer la perte de sa petite fille de cinq ans, un drame terrible, une blessure à vie. Je connais tellement cette souffrance que j’ai eue. Elle foudroie. Elle fait mal. Elle déstabilise une vie. Certains aiment à dire que la douleur disparaît avec le temps. Cela me fait toujours hurler de l’intérieur et ces mots viennent toujours de personnes qui ne l’ont pas vécue. Il n’y a rien de pire que de perdre un enfant. On parle de la chair de notre chair. Alors, on survit jour après jour, mois après mois. On réapprend à vivre, autrement, mais on en sort complètement changé. On n’efface pas la douleur avec juste un coup d’éponge, on n’efface pas un enfant. J’ai survécu grâce à mes autres enfants. Je ne sais pas encore comment ni pourquoi. Je sais juste que je suis toujours debout, avec mes cicatrices, avec des rides datant de cette époque, avec des cheveux blancs. Je suis debout et je ne sais pas pourquoi, mais ce que je sais, c’est que rien n’effacera jamais mon bébé, et aujourd’hui, je pleure pour cette petite âme qui a rejoint l’immensité !

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( 28 août, 2021 )

Heureux un jour, heureux toujours ?

« Heureux un jour, heureux toujours ! » c’est un slogan comme un autre, ni plus mauvais ni meilleur. Mais la réalité est tout autre et surtout peut-on toujours être heureux ? On peut décider d’être heureux, ce qui est déjà un grand pas, car trop nombreux sont ceux qui « rêvent » du bonheur, mais freinent pour le vivre.  Il est donc important d’avoir envie d’être heureux pour le devenir. C’est un pas de géant. Si on a l’état d’esprit à être heureux, on aura plus de chance d’y parvenir. Ensuite, ne pas se poser de questions. Ne pas se dire que l’on n’a pas de chance.  Le bonheur, tout le monde y a droit. Voir la vie autrement. Si on se lève fatigué, ne pas se renfrogner, mais se dire simplement que c’est notre corps qui bloque, mais que notre capacité à être heureux est là, bien présente. La vérité de la Palisse nous fait dire que pour être heureux, ne pas se laisser impacter par les coups durs, par les mauvaises nouvelles.  C’est loin d’être facile, c’est vrai et cela demande beaucoup d’énergie de garder le sourire, mais hormis des événements douloureux comme le deuil, la maladie, n’attachons-nous pas une importance considérable à des faits parfois anodins ? Et surtout le bonheur, c’est accepter le changement, celui des autres, mais également le nôtre, sans se retourner, en se disant toujours que le meilleur reste à venir.

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( 27 août, 2021 )

Ces centres de retraite méditatifs

Dernièrement je regardais une série plutôt sympa issu du livre que j’ai lu «  Neuf parfaits étrangers »  sur les dérives sectaires de ces centres « bien-être » qui font fureur de nos jours. Le concept de base fait rêver, offrir « un renouveau » à une personne, lui donner la possibilité de renaître, de laisser ses vieux habits. Seulement sous des images de philosophie positive, de perte de poids, de « réparation » de deuil, se cachent parfois des centres dignes des sectes les plus redoutables. En apportant ce que les gens réclament, on les aliène jusqu’au point de rupture. Manipulation mentale, endoctrinement, on voit de tout. Il est tellement facile pour ses pseudos psychologues de se servir de personnes en souffrance.

Autant, les centres psychologiques de remise en questions sont importants pour le développement personnel, autant il faut veiller à ne pas tomber sur des centres peu scrupuleux. Apprendre à méditer est important à condition de ne pas se faire arnaquer.

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( 26 août, 2021 )

Savoir laisser partir …

Pas facile de ne pas penser à nos disparus. Hier, ma petite-soeurette aurait eu 58 ans. Tout est dans ce « aurait ». Déjà deux anniversaires sans elle, qui ramènent inéluctablement à ceux de notre enfance, de nos rires, de nos chamailleries. On sait tous qu’il est important de laisser partir, de dire adieu, de fermer un livre, et pourtant, le temps n’efface pas ces perte.

Il faut savoir dire adieu autant à ceux qui nous ont fait du mal qu’à ceux qui nous ont beaucoup aimés, car lorsque la faucheuse est passée, s’accrocher est une souffrance. Cet adieu évite de tourner en boucle, de devenir obsession, et surtout la vie continue et il serait stupide de passer à côté !

En souvenir de toi, je continue de croquer la vie

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( 25 août, 2021 )

Tout s’apprend

Lorsque j’étais enseignante, je me plaisais à dire que tout enfant avait du potentiel et pouvait apprendre. Certains mettent simplement plus de temps que d’autres. Adulte, l en est de même. Certaines personnes ont des prédispositions, c’est ce que l’on appelle « des dons », mais à force de travail et de persévérance, je pense que tout le monde peut apprendre ! Cela prendra juste un peu plus de temps.

À quelques jours de la rentrée des classes, ayons une pensée pour ces enfants qui ont du mal à apprendre, les dyslexiques, ceux qui ont une petite mémoire, ceux qui n’ont pas le français comme langue d’origine. Trop fréquemment ces petits sont catégorisés dès la rentrée, et cela peut-être violent pour eux. Enseignants, parents, si vous croyez en eux, ils essayeront. Alors par pitié, surtout vous parents, ne briser jamais le rêve d’un de vos enfants ou d’un de vos proches, même si au départ cela sent le roussi. Tout s’apprend et la vie elle-même est un apprentissage continue. Celui qui dit tout savoir est d’une grande arrogance, car c’est certainement celui qui en sait le moins !

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( 24 août, 2021 )

Savoir qui on est vraiment

Il faut trop souvent laisser nos vêtements sur un fauteuil pour découvrir qui on est vraiment, sinon on laisse aux autres nos vies et surtout le pouvoir de jouer avec. Il est important de savoir qui on est, car c’est la clé de la plénitude.  Ce cheminement peut se faire parfois avec l’aide d’un thérapeute, mais cette introspection peut également se faire seul. Le tout est de vraiment découvrir qui on est, peut-être simplement pour savoir où on va. Ce n’est pas toujours simple de se regarder tel que l’on est vraiment, car depuis notre enfance, nous sommes formatés à être ce que veulent les autres. Il faut donc casser la coquille afin de renaître sans ces préjugés qui nous pourrissent la vie. Une fois encore ce cheminement indispensable ne peut être efficace que si on s’accepte totalement, avec nos qualités, mais aussi tous nos défauts.

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( 23 août, 2021 )

Mal de dos et thyroïde

Quand le temps change ou qu’il pleut, nos grands-mères avaient coutume de dire « qu’elles rouillaient », et ceux qui ont un dysfonctionnement thyroïdien le constatent également ! Alors commence un parcours du combattant si vous avez le malheur d’oser avouer que vous avez mal au dos. Vous prenez alors en pleine figure :  « C’est le mal du siècle ! » , «  tu en fais des histoires pour juste une petite douleur ! », «  Toi et ta thyroïde ! Bouge plus et tu n’auras plus mal ! » Et je n’ai pas listé les pires remarques !

Alors, oui le mal de dos est le mal du siècle, même si je me plais à penser que nos ancêtres bossant dans les mines de charbon en souffraient aussi.

Le problème n’est pas de se dire que tout le monde en souffre, mais comment ne plus avoir mal au dos, et là on se heurte à un mur si s’ajoute des problèmes de thyroïde.

En hypothyroïdie, après une ablation de la thyroïde, avec une maladie auto-immune de la thyroïde, on observe dans une grande majorité des cas des douleurs musculaires, sévères et handicapantes. On assistera à des pertes musculaires, des raideurs, des courbatures.

Cela peut se traduire par des blocages réguliers au niveau des trapèzes, ou des cervicales que trop souvent le corps médical va associer à un faux mouvement. Certes, il y aura certainement un déclencheur, mais pas que.

Prenons les cervicales, elles vont parfois se bloquer sans raison, provoquant vertiges au mouvement, impression de tête dans le coton, nausées même.

Au niveau des trapèzes, on pourra ressentir une oppression comme si on nous empêchait de respirer, un rythme cardiaque accéléré, un système digestif perturbé ( ce qui n’arrange rien)

Au niveau des lombaires, on verra apparaître des sciatiques à répétition.

Bien sûr, il est plus prudent de faire des examens, mais dans la majorité des cas, la douleur va traîner malgré des médicaments.

Une fois encore en s’aperçoit que les dysfonctionnements thyroïdiens peuvent être extrêmement handicapants, que l’on ait vingt ans ou soixante. Ils ne sont pas reconnus comme tels, car le « tout le monde a mal au dos » revient dans de nombreuses  bouches.

Une adhérente me racontait avoir dû cesser de travailler, elle faisait les marchés, souffrant de terribles douleurs lombaires depuis son ablation thyroïdienne.

Certains malades incriminent leur traitement. Malheureusement, c’est bien compliqué de savoir qui est responsable de ces maux, alors il me semble plus important de savoir que ces maux peuvent être majoritairement liés à la thyroïde et qu’il,est nécessaire dans ce cas de tout faire pour se préserver.

Éviter les mouvements brusques qui favorisent avec une hypothyroïdie ou une ablation totale des œdèmes pouvant se localiser autour du cou voire des articulations . On peut également voir apparaître des micro nodules bénins qui vont disparaître avec un bon traitement de substitution.

Dans tous les cas, ne pas forcer sur une douleur du dos, cela ne fera qu’empirer. Ne pas hésiter à consulter un ostéopathe ( pas de manipulations qui craquent en particulier au niveau des cervicales, juste un soignant qui soulagera le corps en lui permettant de retrouver une harmonie.

Courage les papillons

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