Rougepolar

Sans aucune polémique pro vax ou anti vax, j’ai juste envie de parler de la détresse de certains malades, en particulier les malades de la mémoire, ou avec des handicaps, qui sont complètement traumatisés par ce QRcode. Pour le commun des mortels, c’est facile. On sort un portable et on le montre. Pour une personne avec un handicap cognitif, c’est dix fois plus complexe. Il faut se souvenir du code du téléphone, le montrer, ne pas faire tomber l’objet, ou si c’est la version papier, ne pas l’oublier.

Contrairement à la pensée commune trop tranchante, une personne déficiente ou avec un handicap reste libre de ses mouvements, peut-être même leur dernière liberté avant que ces maladies prennent un chemin de non-retour. Jeudi, un malade, atteint de la même maladie que ma maman, en début de soin, avait un rendez-vous à l’hôpital.  Vacciné, il est allé alerte à son rendez-vous, mais arrivé sur place, lorsque la secrétaire lui a demandé son QRCode, trou complet et crise de panique. Pas de documents à fournir. Je rappelle que ces rendez-vous sont prévus parfois des mois à l’avance.

Il a fallu qu’il fasse un malaise pour que le responsable accepte de le voir !

Je ne suis ni pour ni contre le Pass Sanitaire dans les restos ou au ciné, mais dans le système hospitalier, c’est pour moi une totale incompréhension. A-t-on oublié le serment d’Hippocrate ? J’en ai eu les larmes aux yeux ne pouvant m’empêcher de penser à ma petite maman à qui ce genre de choses serait arrivé.

Alors, que l’on veuille protéger les hommes d’un vilain virus, ok, mais bon sang, un peu d’humanité !

Il faut parfois presque rien pour que l’encre s’envole. Un endroit serein, une balade en solitaire où les idées affluent. Je fonctionne ainsi plongeant corps et âme dans la nature laissant ainsi les mots, les histoires se dessiner. Une fois rentrée chez moi, je sors un de mes cartons et j’y griffonne l’essentiel, l’essence d’un possible manuscrit.

Que de récits pourraient prendre forme si j’avais plus de temps, mais je suis devenue paresseuse, ne me souciant que de ce qui est essentiel et bon pour moi. J’attends l’hiver, devant les flammes de mon feu, les joues rouges, un bon thé à mes côtés, je sortirai tous ces mots afin que l’encre qui un jour s’est envolée, ne sèche pas trop vite.

Ah, ces artistes qui ont « la grosse tête » ! Comme ils me font sourire ! Je lis souvent des commentaires sur des groupes artistiques où certains ont un tel ego que s’il était un ballon, il exploserait. Une discussion piquante entre plusieurs de ces personnages m’a incitée à prendre ma plume. L’un d’eux affirmait haut et fort qu’un artiste avait le droit de porter ce nom que s’il vendait et vivait de ses pinceaux. Oh ! Van Gogh se retournerait dans sa tombe, lui qui ne fut vraiment célèbre qu’après sa mort. Un autre, que seuls les vrais « créateurs » aussi bien en peinture, sculpture, écriture, pouvaient être des artistes. Là, je me permets juste de m’interroger sur le terme «  vrai artiste » …

Un troisième soulignait qu’un « guignol » ( ce sont ses termes) qui copie un tableau ou une gravure n’est pas un artiste. Et la discussion a pris de l’ampleur !

Peut-être suis-je d’une naïveté redoutable, mais pour moi, un artiste sera une personne qui va produire une oeuvre aboutie, que ce soit une copie ou issue de l’imaginaire, en ayant pris du plaisir. Ce ne seront certainement pas les zéros derrière un chiffre sur un chèque qui en feront un Artiste, car on sait tous que dans le milieu culturel, la reconnaissance, les prix, les mises en avant, ne sont pas toujours liés à la qualité des oeuvres. Cela voudrait-il dire que nous sommes tous des artistes ? Peut-être même si je dirais plutôt que nous sommes tous susceptibles de le devenir à force de travail, de persévérance, et lorsque ces critères s’associent au plaisir pur, alors ( et cela n’engage que moi) nous pouvons assister à la naissance d’un artiste ! Et rien n’est plus beau !

Ah cette vérité dont tout le monde n’a que ce mot à la bouche. Par définition, la vérité est ce qui est. On peut donc se demander ce que signifie « ce qui est ». Est-ce ce que nous voulons qui soit, ce que certains voient ? Comment peut-il y avoir « une » vérité ?

Beaucoup de personnes pourtant disent détenir la vérité et pourtant  autant vivent dans l’illusion. Une illusion de ce qui est.

Combien de fois ai-je entendu cette expression : « La vérité sort de la bouche des enfants. » Pourquoi ? Peut-être simplement parce qu’un enfant garde ce côté naïf que n’ont plus les adultes. Les enfants ne mentent pas, ou tout du moins involontairement. Petits bien sûr. Ils sortent la vérité comme si elle était une évidence. Les adultes, eux, vont mentir, avec toujours des excuses toutes trouvées comme si leurs mensonges n’étaient pas méprisables, comme s’ils avaient déformé la vérité pour une bonne raison et que l’on devrait même les féliciter !

Toutes les vérités sont-elles bonnes à dire ? Pas si sûr ! Au nom de la vérité, peut-on dire à une personne que l’on apprécie que cette dernière ait une sale tête ? Que sa nouvelle coupe de cheveux soit affreuse ? Que son nouveau mec est un boulet ? Peut-on dire à son patron que c’est un imbécile même si on le pense très fort ? Peut-on simplement « tout » dire ou n’est-ce pas important d’avoir son jardin secret ?

« Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier. Elle met plus de temps, mais elle finit toujours par arriver. »

Ah cette terrible notion de choix qui devrait être une évidence, et qui ne l’est pas. Nous nous trouvons sans cesse confrontés à l’opinion des autres, à leur regard,  qui nous ralentissent nos décisions. Nul ne devrait interférer dans  le choix d’un tiers, et pourtant on voit de plus en plus de médecins, d’enseignants, de thérapeutes, de proches, qui vont tout faire pour faire valoir leur choix à eux, et non celui de la personne intéressée, brandissant le drapeau du savoir ou celui de la bonne morale.  Personne ne peut se mettre à la place des autres et surtout personne ne doit le faire. Et pourtant, tant de personnes se heurtent à « cette influence » populaire. Qui n’a pas entendu ces phrases : « Quoi tu n’es pas encore marié ? » , «  À quand le futur bébé ? » , « Tu es certain de vouloir ce job ? »,  « Allez va parler à ton chef, c’est le moment … » et la liste est longue.

Parents, enseignants, parfois même simples inconnus vont influencer des vies, des routes.  Nous le voyons régulièrement lorsque des parents désirent pour leurs progénitures une orientation professionnelle qui leur plaît à eux, les conditionnant parfois inconsciemment à suivre autre chose que leur propre choix, les poussant à faire un sport qu’ils n’ont pu faire, suivre une croyance, un mode de vie. Cela ne veut pas dire que leur vie sera mauvaise, non, mais simplement qu’au final, la personne se sera laissée convaincre,  persuadée d’avoir fait le bon choix, son propre choix, alors qu’au final, elle n’a fait que suivre le choix des autres.

Nous avons tous un rôle à jouer, car inconsciemment, nous orientons les autres vers nos ressentis, nos idées. Toujours se modérer, afin de ne pas influencer négativement autrui. Aider, tendre les mains, sans omettre de souligner que nos conseils n’engagent que nous. Laissons chacun avoir sa propre opinion et  même si l’autre fait un choix différent, cela ne veut pas dire qu’elle est folle, qu’elle va se planter, ce sera juste qu’elle a choisi son chemin de vie, son choix !

À l’heure du où on parle beaucoup de respect des hommes, d’écologie, de respect de la nature, chacun balance sa propre théorie avec conviction. Seulement si on regarde à la loupe tous ces français si parfaits, on remarque que celui qui prône le bio et la vie saine n’hésite pas à faire « vrom vrom » avec sa moto, indifférent de la pollution occasionnée, cet autre qui se dit ecolo sera le premier à balancer son masque sur le sol ou sa canette de bière. Et la liste est effarante. Lorsque j’étais encore enseignante, je me suis aperçue avec quelle facilité les enfants adhèrent à une cause juste tout en oubliant les bons gestes lors de la mise en application dans « la réalité ». Les vieux réflexes ont la vie dure.

L’été est la période idéale pour prendre de bonnes habitudes. Apprendre à ses enfants à respecter la plage, à faire attention à l’eau, à ne pas gaspiller la nourriture. Entre nous, pour les adultes, c’est la même chose. Plutôt que de sortir la moto ou la voiture, penser à la marche à pieds ou le vélo. Un geste simple qui devrait devenir un réflexe.

Je suis persuadée que si chacun faisait un effort à son niveau, nos villes seraient plus propres, plus agréables, nos plages plus saines. Le respect de la nature, c’est simplement le respect de chacun.

( Le respect de l’Environnement, le problème du climat et ses conséquences, c’est un autre débat,  prochainement peut-être )

Un prêtre assassiné en Vendée. On a beau dire, l’insécurité est en montée dans notre société même dans le plus petit coin de province. On assiste à de nombreux affrontements entre bandes de jeunes rivales, des hommes assassinés par d’autres. Les forces de l’ordre sont impuissantes à assurer la sécurité. L’école n’est plus la référence. L’insécurité engendre la violence et cette dernière déstabilise totalement le monde. La peur devient reine. Les gens sortent le soir en serrant leur sac contre eux. L’humain ne pense plus humain, il ne pense que peur et va automatiquement rétorquer en étant violent. Le cercle se ferme.

L’insécurité est l’enfer de notre siècle et souhaitons que nous puissions un jour en sortir. Mes pensées vont à cet homme au sourire bien sympathique. Que l’on soit croyant ou non, ne plus respecter l’humain m’attriste …

Je reste toujours naïvement étonnée en constatant la facilité avec laquelle certaines personnes mentent. Leurs mensonges sont parfois gros comme une maison, et pourtant elles persistent dans leurs dires. Pourquoi ce besoin ? Si ces mensonges relèvent d’anecdotes sans importance, on pourrait être amenés à penser que c’est simplement pour se faire valoir, une façon d’être important. Dans le cercle privé, ce serait plutôt une manière de ne pas montrer son vrai visage. L’ennui est que trop souvent n on s’habitue à mentir. Ayant côtoyé une relation qui mentait tout le temps, et surtout qui croyait dans ses propres mensonges, j’ai alors réalisé que dire la vérité pour ces individus était impossible, cela demanderait un réel effort et surtout cela détruirait tous les remparts qu’ils ont mis des années à construire. C’est devenu une habitude. Une seconde nature. Que faire face à ces menteurs qui peuvent indirectement nous nuire ? Rien, sauf tomber dans leur piège qui consisterait à les croire. Mais savoir rester sur ses gardes.

Nous avons déjà échangé sur les vacances et la thyroïde, mais au vu de la météo, interrogeons-nous sur l’après vacances, une période parfois compliquée pour de nombreux malades. Il est bon de rappeler que la tsh varie en fonction des saisons. Bien évidemment, de nombreuses personnes ne se font pas analyser leur taux hormonal tous les trimestres, mais si c’était le cas, elles verraient un changement possible. Il semblerait que ce soit lié, selon une étude des chercheurs Tomoya Nakayama et Takashi Yoshimura d’une étude de l’Université de Nagoya, avec la lumière.

Ce ne serait pas un hasard, où « dans la tête », comme l’infirment de nombreux médecins. Les personnes avec un dysfonctionnement thyroïdien ayant choisi une destination en bord de mer vont donc avoir fait le plein d’iode, hautement bénéfique ( sauf pour celles allergiques à l’iode). Rappelons que l’iode est indispensable à la thyroïde qui peut totalement se dérégler avec un apport trop faible. Le risque sera donc, à la fin des vacances, de se retrouver gonflé en iode et de ce fait avec une tsh basse et un organisme accéléré ou parfois l’inverse. D’où l’importance de bien ajuster son traitement si on se sent soudain suractif, énervé, insomniaque etc

Ne vous privez pas de thalassothérapie ou de séjour à la mer pour autant ! Juste réajuster son traitement quelques jours et le tour est joué.

Pourquoi alors, allez-vous me dire, est-on si fatigué les jours suivant un retour de vacances ? Simplement parce que notre cher papillon n’aime pas le changement, que ce soit le changement de rythme, de vie, d’horaire. On voit curieusement cette variation s’installer parfois lors du changement d’heures.

En résumé, surtout ne pas s’inquiéter si le retour de vacances est chaotique et ne pas foncez faire une prise de sang qui ne donnera pas la valeur «  vécue », attendre une bonne quinzaine de jours que le corps ait retrouvé ses marques.

En tous les cas, courage à tous les papillons

Le jour où on naît, on est programmé à mourir. C’est une réalité et pourtant de nombreuses personnes voudraient l’oublier. Cette peur de la mort est de plus en plus présente dans nos sociétés dites civilisées où nous avons tendance à nous croire grâce aux progrès de la médecine, invincibles. La pandémie récente est quelque part une piqûre de rappel qui nous dit que des gens meurent ( on n’y pensait plus) que des virus mutent ( on se croyait surpuissant) J’aime beaucoup la philosophie des pays dits pauvres, ceux qui vivent au sein de la forêt amazonienne etc, ceux qui voient la vie comme une grande toile d’araignée sur laquelle on doit sans cesse bouger sous peine de se faire croquer. Le jour où nous naissons, notre compte à rebours s’est enclenché. Nul ne peut nous dire si nous allons vivre six mois, un an, ou quatre-vingts. La seule certitude que nous avons à chaque seconde, c’est que nous sommes vivants et bien vivants !

Alors à quoi bon perdre ce temps si précieux en envisageant toujours le pire ?

Vivons ! Pleinement sans jeter un regard à ce compte à rebours si angoissant…