Rougepolar

Trop de choses nous dévorent trop souvent de l’intérieur à tel point que l’on se sent petit à petit vidés de toute énergie un peu comme une pile qui se décharge. Une des principales causes de cette perte d’énergie s’avère lorsque l’on vit dans le passé, lorsque l’on rumine ce qui aurait pu être. Totalement contre productif et à fuir !

Se lamenter sur sa vie, sur ses « bobos », ça aussi c’est une sacrée perte de temps et d’énergie et en plus cela ne fait pas avancer le schmilblick ! Et pourtant, que de personnes passent leurs journées à se plaindre !

La culpabilité également est une sacrée source de perte d’énergie. Toujours penser que « l’on aurait dû dire ou ne pas dire », que c’est notre faute si … La vie est ce qu’elle est et hormis si on a tué volontairement quelqu’un, pour le reste, on n’est jamais le seul coupable d’un acte. Le ressasser ne changera rien. Ce qui fut ne peut-être changé ! Alors ranger cette culpabilité dans un tiroir est une bonne solution.

Après on remarquera aussi des dérives bouffeuses d’énergie : ceux qui veulent tout prévoir, tout diriger, tout contrôler et en sortent épuisés, ceux qui ne cessent de bouger, qui ne peuvent se poser, qui sont tellement dans leurs idées que jamais ils ne vont demander de l’aide.

Toutes ces choses qui phagocytent enlèvent cette merveilleuse énergie positive qui nous est indispensable ! Alors ne nous laissons pas dévorer bêtement

Il n’y a pas à dire, partir pour mieux revenir, c’est la clé de la plénitude. Que ce soit pour juste un week-end, une semaine ou plus, changer d’endroit, même si c’est à juste quelques kilomètres, c’est bon pour le moral. Une amie me disait qu’elle économisait chaque année juste pour s’offrir deux jours dans un hôtel avec SPA dans une ville proche de chez elle. Ce simple changement lui redonnait des ailes, une impression de partir même si la vie ne pouvait lui offrir plus. Trop de personnes s’interdisent ces petits moments de plaisir, souvent faute d’argent, mais pour d’autres par pure paresse ! Une fois que la routine s’est installée, il est bien difficile d’en sortir.

Alors, même sans un sou, osez partir, pour une journée quitte à prendre le chemin des écoliers, un sac à dos avec un bon sandwich et faites le vide. Nul besoin de partir à l’autre bout de la terre pour trouver le bonheur. Il est parfois juste à côté …

Je m’interroge souvent sur cette prise de tête administrative, que ce soit dans le secteur privé ou public. Là où tout pourrait être simple, au vingt-et-unièmes siècle, on rame pour avoir une attestation ou un document. Je l’ai constaté lors de la constitution de mon dossier de retraite  ( quelle galère !) ou de mon déménagement. Un papier envoyé selon les indications d’un site ou d’une fiche, et ce n’est pas bon, il manque toujours quelque chose, la fiche numéro 134 ou celle E377. Le pire,  cette fiche renvoie à une autre qu’il faut remplir, scannée, et pas de bol cette dernière impose des pièces jointes que bien sûr on n’a pas. Pas de scanner installé, pas de possibilité de valider le dossier, résultat retour à la case départ. Et c’est reparti pour plusieurs envois.

De quoi y perdre son latin ! Comment faire simple quand on peut faire compliquer ! Notre société est sur informatisée, résultat au lieu de simplifier une démarche, on se rajoute des étapes pour valider justement les fichiers dits numériques.

Une histoire de fou à décourager n’importe qui de faire valoir un droit administratif ! Alors plein de courage à tous ceux qui sont en plein dedans …

De plus en plus de livres ou de séries mettent l’accent sur ces hommes ( car ce sont majoritairement des hommes) qui manipulent les autres. J’ai vu dernièrement une série « mensonges » qui m’a glacée, peut-être parce que le personnage ressemblait psychologiquement à des manipulateurs que j’ai pu croiser. Chirurgien, dans la toute puissance, n’hésitant pas à menacer pour faire de la victime une coupable, se posant lui-même en victime, car « irréprochable ». Ces individus, sympathiques au premier abord, sont de vrais vampires, prêts à aspirer votre énergie, votre force vitale, jouissant sans vergogne de leur pouvoir. Ils sont terriblement dangereux, car ils usent et abusent de leur statut. Là, l’homme n’hésite pas à employer des moyens pas très catholiques pour faire renvoyer une personne gênante. Cette série est plutôt sympa à regarder, sans être un coup de coeur, mais si j’en parle, c’est que beaucoup vous diront que l’on nage en pleine fiction. Je peux vous assurer que dans la vraie vie, ce type de monstres existe bel et bien, et la seule façon de s’en sortir est de fuir ! Et même ça, on vous le reprochera !

« Non, je ne t’aime pas, c’est bien plus fort que ça … »

Quelques phrases d’un poème que l’on voit régulièrement sur Instagram, dont j’ignore l’auteur ( et c’est bien dommage, car on devrait toujours mettre ses sources).  Un hymne à l’amour. Trop souvent les gens taisent leurs sentiments, que ce soit en amitié, en amour, en famille, alors qu’il est si important de dire aux autres qu’on les aime. Aimer, c’est bien plus qu’un mot, c’est une main tendue qui dit juste : je suis là et merci de l’avoir été également. Il arrive à tous de se tromper, de se faire balader, de croire dans un beau sourire, dans une main qui nous relève, cela ne veut pas dire que nous avons eu tort à ce moment précis « d’aimer » ( au sens puriste du terme) l’autre. Aimer une autre personne, un ami, un frère, un amoureux, un complice, homme ou femme, est simplement signe que l’on est capable de donner, sans nécessairement recevoir.

Parce qu’un jour, on a aimé, ce sentiment laisse des traces positives dans notre mémoire cellulaire, même si ensuite la violence, la haine les a remplacées.

Alors pour qu’il reste toujours « un petit rien », rappelons-nous : «  Je ne t’aime pas, c’est bien plus fort que ça … »

Certains sont addicts aux jeux, à l’alcool, au tabac, moi je suis addict à la marche que j’ai découvert lorsque j’ai cessé de travailler et grâce à cette pandémie, c’est devenu bien plus qu’un plaisir. Voulant éviter le virus, plutôt que de prendre le bus, je chaussais mes tennis et en route ! Cela ne s’est pas fait sans difficulté, surtout depuis Hashimoto. Mes premières tentatives feraient grimacer de nombreuses personnes. Je ne pouvais faire qu’un ou deux kilomètres, essoufflée comme une vieille, le corps endolori. Et puis, petit à petit, j’ai rajouté cinq minutes, puis dix. Mon essoufflement a disparu, mon rythme cardiaque s’est ralenti, mon hypertension a disparu, et mon stress s’est envolé. Je ne marchais plus parce qu’il le fallait, mais parce que j’aimais ça, parce que cela m’était devenu une nécessité.

Depuis, je marche en moyenne une heure par jour quelque soit la météo. Je marche en ne pensant à rien, en me vidant la tête, parfois sans but, parfois pour découvrir un endroit, peu important, je marche, et je peux vous garantir que j’ai une super forme !

Et mon grand grand plaisir reste cette marche quotidienne durant les vacances sur le sable, bercée par le bruit des vagues. Fatigante la marche ? Plus du tout …

Alors n’hésitez pas ! Ne laissez ni la maladie ni la peur ni la paresse prendre possession de votre vie. Tout est possible. Il faut juste commencer doucement ….

Cette année, j’ai eu un merveilleux cadeau de mon homme pour mon anniversaire, un plongeon dans le passé. Mon papa faisait énormément de vidéos qui étaient transférées sur K7, seulement à notre époque, seuls les mp4 sont encore d’actualité. Alors, il a eu la jolie idée de faire mettre mes souvenirs dans un format lisible, des moments de vie datant de plus de trente ans, parfois moins, regroupant tant de disparus que j’en ai eu la gorge nouée. Magique ! Une impression de tenir une dernière fois dans mes bras mon petit bonhomme parti trop tôt, de voir de nouveau le sourire éclatant de ma maman, les chamailleries de mes « grands » …

On parle beaucoup de l’impact des vieilles photos jaunies, mais croyez-moi, pouvoir visionner ces regards, ces rires, c’est un moment inoubliable ! Pensez-y pour un anniversaire, car ce fut pour moi, un fabuleux cadeau !