Pénurie de sages-femmes
Dernièrement j’écoutais aux informations que nous assistons actuellement à une pénurie de sages-femmes. On savait pour le désert médical des médecins traitants, mais j’avoue que j’ignorais que certaines régions de France n’avaient plus de sages-femmes. Ayant eu cinq enfants, je ne peux qu’avoir une pensée de coeur pour ces professionnelles qui m’ont accompagnée durant mes grossesses, puis mes accouchements. Sans elles, même si j’étais puéricultrice à l’époque, j’aurais été angoissée ( voire paniquée). Le rôle des sages-femmes est primordial. Étant hypertendue ( tension hormonale) durant chacune de mes grossesses, ces femmes représentaient un peu le pilier qui garantissait à mes futurs bébés une naissance paisible. En salle de travail, leur présence fut rassurante, leurs mots réconfortants. Je frémis lorsque l’on énonce des endroits où une seule sage-femme est présente pour une poignée d’accouchements.
Dire que de tout temps, les femmes ont pris l’habitude d’accoucher, que c’est naturel, me fait frémir. Un accouchement reste un accouchement où la sage-femme a un vrai rôle, souvent bien plus important que le médecin.
Lorsque je travaillais en binôme avec l’institut saint jean de Dieu ( centre réservé aux handicapés), l’enseignante avait un élève tétraplégique, handicap lié à une chute du bébé « qui avait glissé » à la naissance. Si on manque de sages-femmes, comment garantir en salle de travail des naissances sans risque ?
Et doit-on parler du rôle d’une sage-femme après l’accouchement ? Souvent, ce sera elle qui paliera au baby blues, qui agira sur le renforcement du périnée, qui surveillera l’évolution post accouchement avant que la maman ailler voir un gynécologue,
Alors, une fois encore, cessons de faire des coupes budgétaires dans des professions indispensables !
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