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( 4 octobre, 2021 )

Angoisse et thyroïde

Dernièrement je suis tombée sur un article scientifique récent qui disait : « Les causes des troubles anxieux sont multiples. Récemment, des chercheurs ont mis en évidence que l’inflammation de la thyroïde pourrait être impliquée dans le développement de l’anxiété. Des résultats présentés lors du dernier Congrès de la Société Européenne d’Endocrinologie. » J’ai envie de dire «  enfin ! « . Enfin, on s’intéresse au lien entre un dysfonctionnement thyroïdien et les crises d’angoisse.  Enfin, on prend en considération le malade dans sa globalité et non des petits bouts. Enfin, on ne pose pas juste une étiquette «  folle » ou « dépressive ».

Il est important de noter que cette recherche montre que cette anxiété pourrait arriver même si la tsh est dans la norme, ce qui n’exclurait en rien l’inflammation. On retrouve cette possibilité dans les maladies auto-immunes de la thyroïde stabilisées ou simplement qui n’ont pas impactées la tsh. Faut-il rappeler que pour Hashimoto, par exemple, c’est l’inflammatoire qui va détruire la thyroïde qui est à prendre en compte, et vu qu’il y a destruction, le malade se retrouvera nécessairement un jour en hypothyroïdie, d’où l’appellation de maladie hypothyroïdie Hashimoto.

Autre point à noter, dans sa globalité, 35% des français souffrent de troubles anxieux, mais on ne fera en France le lien avec la thyroïde que dans 12% des cas. Pour les autres, les anxiolytiques ou les antidépresseurs seront privilégiés.

Les patients atteints de thyroïdite auto-immune sont 3,5 fois plus susceptibles de souffrir de dépression, 2,3 fois plus susceptibles de souffrir d’anxiété. Au global, les patients atteints thyroïdite auto-immune représenteraient plus de 40% de tous les cas de dépression et 30% de tous les cas d’anxiété.

Ne pas négliger l’impact de cette fichue thyroïde sur l’humeur et l’angoisse. Un changement brutal devrait faire penser à un dérèglement, une thyroïdite même ponctuelle. Un sommeil perturbé, oui, ce peut-être la thyroïde. Un sentiment d’énervement, oui cela peut-être la thyroïde. Une légère paranoïa, oui, ce peut-être la thyroïde.

Rien n’est plus compliqué qu’une thyroïde qui débloque, rien n’est plus dur à stabiliser, voire à soigner, d’où la solution de facilité : envoyer le malade chez un psychiatre ou un psychologue, lui donner des médicaments, qui ne seront qu’un pansement.

L’anxiété est un sentiment qui peut générer une énorme souffrance autant au malade qu’à son entourage. On sait par exemple que lors de la maladie de Basedow, la personne peut ressentir des crises d’anxiété aiguës parfois difficiles à contrôler.

Après, une note qui peut rassurer. Lorsque l’on est bien stabilisé, les crises d’angoisse vont petit à petit disparaître même si elles peuvent pointer leur nez par vagues en cas de thyroïdite. Il faut également avoir conscience qu’en début de maladie, on ne sait pas où on va, on ne comprend pas pourquoi cela nous arrive et cela génère beaucoup d’anxiété. On peut également être anxieux parce que le traitement n’est pas miraculeux ! On voudrait que l’hormone de substitution soit à effet immédiat, comme un antibiotique et on découvre qu’il va falot tâtonner. Anxiété parce que les proches, les médecins, les collègues ne comprennent pas. Anxiété parce que l’on n’est pas pris au sérieux, parce que l’on croise trop de regard ironique.

Avec le temps, on ne s’attache plus autant à ce que pensent les autres, et les crises d’anxiété peuvent baisser voire disparaître.

Quel dommage donc que personne ne s’y intéresse dès les premiers symptômes ?

Dans tous les cas, ne jamais culpabiliser si vous avez besoin d’un anxiolytique ( préférable à un AD) et surtout prendre la dose la plus faible possible ( même 1/4 de comprimés peut aider sans donner une addiction), et puis même si vous devez vous sécuriser avec 1/8 de comprimés, faites-le sans honte. L’important est de pouvoir continuer à vivre le plus positivement possible.

Courage les papillons !

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( 4 octobre, 2021 )

Tu étais une lumière

Il y a des jours où l’absence revient en force, peut-être un lien avec des souvenirs …

Je n’ai pas voulu savoir, je n’ai pas voulu entendre, je n’ai pas voulu comprendre. Un jour, tu m’as annoncé que tu avais la maladie à corps de lewy. Tu étais tellement heureuse que ce ne soit pas Alzheimer que je ne me suis pas posé de questions. Je n’ai même pas percuté lorsque tu as commencé à me parler de ces personnes que moi, je ne voyais pas, ce chien noir que tu caressais, ces oublis passagers. Je mettais cela sur le compte de ton âge. Après tout, quand on n’a plus vingt ans … Et puis tu es devenue de plus en plus délirante, de plus en plus compliquée à suivre. Tu sombrais dans des délires paranoïaques, dans des obsessions, dans un monde où je n’avais ni les codes ni la clé. Ma petite maman, tu étais ma lumière, avec tes pensées positives dans lesquelles je me vautrais. Je me suis toujours sentie en sécurité te sachant là pour moi. Mais tout a basculé avec cette maladie. Je ne pouvais plus compter que sur moi. Et je n’y arrivais pas. C’est tellement dur d’être aidant, tellement dur de ne pas savoir quoi dire ou quoi faire, tellement dur de t’avoir perdue ainsi, toi qui étais une si belle lumière.

Mes pensées une fois encore vont à tous les aidants qui doivent faire tomber des barrières infranchissables, qui doivent vivre parfois deux vies, la leur et celle du malade. Il faut beaucoup de force pour tenir, alors courage à tous, et n’hésitez pas à faire un détour par le témoignage de ma petite lumière.

 

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( 3 octobre, 2021 )

Ce fichu temps

Ah ce temps incompressible !

Comment faire pour lire tous les livres qui sortent ? C’est actuellement les sorties de nombreux polars et thrillers, mon genre favori, mais je n’ai pas assez de temps ! Et pourtant je lis quotidiennement.

Comment faire pour écrire tous les livres que j’ai en tête ? Mes carnets s’empilent, mais je me heurte toujours à une idée nouvelle.

Comment faire pour peindre tout ce que j’ai envie de peindre ? L’avantage de varier les cours, c’est que j’apprends et j’apprécie de plus en plus de style, mais il me faudrait des jours à rallonge.

Comment faire pour m’enivrer de lieux, de découvertes, d’heures de marche ?

Comment faire pour arriver à voir régulièrement tous ceux que j’aime ?

Peut-être simplement attendre l’hiver où le froid me fera hiberner, un bon thé à mes côtés, un bon feu de cheminée. Moi qui n’aime pas l’hiver, je  vais finir cette année par apprécier sa venue pour avancer dans mes projets !

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( 2 octobre, 2021 )

Ces mensonges qui collent comme du chewing-gum

Avez-vous constaté que certaines personnes aiment tout simplement mentir. Pourquoi les gens mentent-ils autant ? Pourquoi ? Quel est leur but ? J’ai souvent constaté, ayant rencontré dans ma vie de vrais menteurs pathologiques et des mythomanes carabinés, que le mensonge servait à ces personnes à améliorer leur vie, comme si mentir allégeait leur souffrance ou pigmentait la monotonie de leur vie.  Certains vont jusqu’à croire en leurs mensonges ( c’est ça le pire) et rien ne va les arrêter ! Après il y a ceux qui sont là pour prendre le pouvoir en manipulant les autres, avec des mots sucrés, des mots que l’on va croire. Sans parler des mensonges bidons que personne ne croit du style : « je t’ai appelé toute la journée ! » , « j’adore ta nouvelle coiffure » et j’en passe. Faiblesse, lâcheté, intérêt personnel, ces mensonges qui collent comme du chewing-gum sont pires que tout et surtout ils détruisent des vies. Je hais les menteurs ! Même si parfois la vérité est dure à dire, même si elle fait mal, il faut toujours préférer cette option ou se taire !

« Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures. »  (Mark Twain)

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( 1 octobre, 2021 )

Pénurie de sages-femmes

Dernièrement j’écoutais aux informations que nous assistons actuellement à une pénurie de sages-femmes. On savait pour le désert médical des médecins traitants, mais j’avoue que j’ignorais que certaines régions de France n’avaient plus de sages-femmes. Ayant eu cinq enfants, je ne peux qu’avoir une pensée de coeur pour ces professionnelles qui m’ont accompagnée durant mes grossesses, puis mes accouchements. Sans elles, même si j’étais puéricultrice à l’époque, j’aurais été angoissée ( voire paniquée). Le rôle des sages-femmes est primordial. Étant hypertendue ( tension hormonale) durant chacune de mes grossesses, ces femmes représentaient un peu le pilier qui garantissait à mes futurs bébés une naissance paisible. En salle de travail, leur présence fut rassurante, leurs mots réconfortants. Je frémis lorsque l’on énonce des endroits où une seule sage-femme est présente pour une poignée d’accouchements.

Dire que de tout temps, les femmes ont pris l’habitude d’accoucher, que c’est naturel, me fait frémir. Un accouchement reste un accouchement où la sage-femme a un vrai rôle, souvent bien plus important que le médecin.

Lorsque je travaillais en binôme avec l’institut saint jean de Dieu ( centre réservé aux handicapés), l’enseignante avait un élève tétraplégique, handicap lié à une chute du bébé «  qui avait glissé » à la naissance. Si on manque de sages-femmes, comment garantir en salle de travail des naissances sans risque ?

Et doit-on parler du rôle d’une sage-femme après l’accouchement ? Souvent, ce sera elle qui paliera au baby blues, qui agira sur le renforcement du périnée, qui surveillera l’évolution post accouchement avant que la maman ailler voir un gynécologue,

Alors, une fois encore, cessons de faire des coupes budgétaires dans des professions indispensables !

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