La force d’un livre
Venant de mettre le mot fin à mon dernier manuscrit, je me suis interrogée sur cette question. Qu’est-ce qui fait la force d’un livre ? Sans cette « force » un livre ne peut toucher le lecteur. Dernièrement, j’ai lu plusieurs livres, d’écrivains renommés, sans cette force, d’une platitude telle que le soir, je m’endormais dessus, ce qui amusait beaucoup mon chéri. Et puis, j’ai enfin débusqué un livre qui m’a tenu éveillée. Il y avait ce plaisir immédiat, ces mots qui percutaient. J’ai donc pris du recul et analysé les raisons de cette engouement. Un style alerte sans trop de dialogues, peu de descriptions, l’époque de Proust est révolue, des personnages percutants où chacun peut se reconnaître. C’est ce que j’ai tenté de mettre en place dans ce manuscrit, Appelez-moi John, un véritable challenge, une sortie brutale de ma zone de confort. Peut-être un « bide » en perspective, certainement pas un best-seller, peu importe, je sais que ce livre doit vivre et je suis fière d’avoir essayé !
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