( 10 janvier, 2022 )

Maladies thyroïdiennes et les soignants

Partout les mêmes interrogations, comment faire face au désert médical lorsque l’on a un problème de thyroïde ? Comment trouver un médecin ou un spécialiste à l’écoute?

Il n’est pas inutile de rappeler que la thyroïde, cette petite glande située à la base du cou, contrôle le métabolisme du corps et le fonctionnement de différents organes en libérant les hormones, influant sur le rythme cardiaque, la force des muscles, la mémoire, le poids, le niveau d’énergie, le poids, etc

On comprend bien que si la machine bien huilée se dérègle, tout part en vrille. Que ce soit avec une maladie auto-immune, un dérèglement lié à une grossesse, une ablation de la thyroïde, le résultat est identique. Le malade est désemparé.

Dans le livre Maladies Thyroïdiennes dévoreuses de vie, j’écrivais ces mots :

« « Mais comment aurait-elle pu expliquer son ressenti, ses peurs puisqu’elle-même ne comprenait rien à ce qui lui arrivait ? Cette maladie est sournoise et perverse. Quand tout semble aller bien « en apparence », tout va mal en dedans, chacun se force à ne rien montrer, mais finalement, quelle importance, puisque l’énergie s’envole petit à petit ? Éva se retrouva scolarisée chez elle à vingt ans avec un traitement qu’elle savait à vie, soulagée de ne pas être folle, mais totalement désabusée par le monde médical. Elle se sent aujourd’hui abandonnée. Comment peut-elle de nouveau refaire confiance ? Croire en un avenir ? »

Les statistiques montrent que 82% des malades ne sont pas satisfaits de réactions de leur médecin, 52% pour ceux avec un cancer de la thyroïde. Comme si le mot «  cancer » obligeait le praticien à faire un petit effort.

Il y a des jours où je me dis qu’Hippocrate doit se retourner dans sa tombe en constatant la baisse d’empathie des médecins, comme si le malade n’était qu’un revenu financier. C’est pourtant une des professions qui devrait fonctionner sur « le bien vivre ».

Que faire allez-vous me dire face à des médecins qui ne veulent pas prendre votre pathologie au sérieux.

D’abord ne pas hésiter à changer de médecin, même  si c’est souvent très compliqué vu les déserts médicaux.

Ensuite ne pas obligatoirement opter pour un endocrinologue. Ces derniers sont rares, et encore plus rares, ceux qui sont à l’écoute. Sauf pathologie complexe nécessitant une opération par exemple, un bon médecin dévoué sera bien plus utile.

Beaucoup ont également opté pour un médecin homéopathe, des praticiens souvent à l’écoute du corps. Ce qui ne veut pas dire que ces médecins vont stopper un traitement d’hormones de substitution. Que l’on se rassure !

Pour le confort du corps, ne pas hésiter à se tourner vers des naturopathes, spécialement pour perdre du poids, des ostéopathes pour ceux qui ont des soucis de dos ou de cervicales.

En cas de grosse déprime, plutôt que d’avaler des petites pilules roses, mieux vaut aller voir un psychothérapeute. Il n’y a aucune honte à consulter, principalement si la survenue de la maladie est en lien avec un choc psychologique violent, viol, agressions, décès d’un proche etc

Dans tous les cas, les maladies thyroïdiennes imposent au malade de prendre soin de son corps, d’être à son écoute, car ce ne sont pas les médecins qui le feront à votre place. Pour eux, les maladies de la thyroïde sont « des maladies de gonzesses » sans aucun intérêt, et sur lesquelles s’attarder est une perte de temps.

Mal connues, mal comprises, et pourtant en progression constante !  À quand une véritable reconnaissance ?

Courage les papillons

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