Moral en berne et thyroïde
Le moral en berne est le mal du siècle, mais il peut également être simplement le fait d’un dérèglement thyroïdien. Alors plutôt que de systématiquement sortir une ordonnance, la remplir de pilules qui sont ensuite bien difficiles à sevrer, pourquoi ne pas s’intéresser de plus près à la thyroïde !
Pourquoi la thyroïde influe-t-elle sur le moral ? Trop de médecins ne prennent pas au sérieux les soucis de thyroïde, les mettant dans la case « psy », simplement parce qu’un dysfonctionnement thyroïdien a une influence sur les émotions. Ainsi, on passe souvent à côté d’un dysfonctionnement avancé, d’un problème plus grave en laissant un malade en grande souffrance physique et morale. Vous êtes des dizaines à poster votre désespoir, à tenter de faire comprendre que « non, rien ne va plus comme avant », que vous voulez allez bien, mais que vous n’y arrivez pas. Vos proches vous regardent de travers car un peu, cela passe, mais à la longue, ils en ont assez. Vos médecins ne sont pas plus compatissants, car il y a plus important que vos petits états d’âme. Même en allant voir des spécialistes comme des psychiatres ou psychologues, ces derniers vous jettent la pierre, vous accusant de vous victimiser, appuyant sur le fait que ce n’est vraiment pas grave, que vous en faites une montagne pour un rien.
Seulement c’est faux, vous êtes en souffrance, vous voulez être entendus et vous avez raison, car ce n’est pas juste dans votre tête ! Votre prise de sang montrera ce dysfonctionnement, seulement voilà, il faut que le médecin fasse le rapprochement, et souvent cela n’arrive qu’après des semaines de errances.
Un dysfonctionnement thyroïdien que ce soit lorsque la thyroïde s’active ou se ralentit, que ce soit avec Hashimoto ou Basedow, après une ablation de la thyroïde, tout va jouer au niveau du moral et du comportement. Personne ne devrait juger une autre personne que ce soit un médecin, un collègue, un patron, un ami ou un conjoint. Une personne en souffrance psychologique a besoin d’aide et non de jugement. Lorsque vous voyez une personne que vous connaissez devenir agressive sans raison, pleurer pour un rien, s’énerver pour une broutille, devenir insomniaque ou à l’inverse dormir trop, il faut l’entourer, l’inciter à rechercher un problème de dysfonctionnement thyroïdien, mais surtout ne pas l’enfoncer.
Encore une fois, ne pas avoir le moral un jour, être en forme le lendemain est chose courante. Cela ne veut pas dire que la personne est bipolaire, juste que la thyroïde débloque. Pleurer à la moindre critique ne veut pas dire être faible ou folle, juste que la thyroïde débloque. S’énerver pour un oui ou un non n’est pas pathologique simplement que la thyroïde débloque.
Soyons plus attentifs à notre thyroïde qui est un vrai baromètre, presque le gouvernail de notre corps.
Et évitons de bourrer les malades d’antidépresseurs ou d’anxiolytiques, qui ne seront qu’un simple pansement.
Courage les papillons
Je me sens toujours mieux après vous avoir lu. Ça fait du bien au moral de voir que l’on n’est pas seul.
Merci. Bonne journée.
Je lis tout ces écrits, et dans chacun je vois un peu de moi, de ce mal être, cette souffrance., cette vie ou un bien, le lendemain on ne sait ….. plus de projets à longs termes une vie parfois en parenthèse…