• Accueil
  • > Archives pour janvier 2022
( 15 janvier, 2022 )

Les préjugés

Les préjugés sont tenaces. On a beau être au vingt&unièmes siècle, les esprits sont de plus en plus fermés. Si une personne ne rentre pas dans un moule, pour cause de genre, religion, couleur, ou simplement « ce qu’elle est », on voit se répandre la haine, la méchanceté, l’intolérance. C’est tellement plus facile de se cacher derrière des profils sur Internet souvent bidons afin de faire peur. Dans la vraie vie, ce n’est pas mieux, certains envoient leur pote pour terroriser leur proie, les caïds des cités sont très forts à « ce jeu de domination ». Les préjugés existent depuis toujours. Les stéréotypes reposent sur une présomption, une conviction, souvent liée à des années de vécu. Prenons simplement un exemple, « les roux puent ». Je me souviens encore d’un adorable élève rouquin qui a subi des intimidations d’autres élèves durant des semaines pour cette raison. J’avais mené un travail civique dessus prenant conscience de la difficulté de faire changer un préjugé bien ancré, souvent familial. Faut-il conclure en disant que les adultes sont souvent pires que les enfants, jugeant, tranchant, victimes de leur propre expérience ? Les préjugés ont la vie dure, peut-être serait-il temps qu’ils cessent, tout simplement.

005C154B-C29E-4BB5-8EEA-E832B81AC2AC

( 14 janvier, 2022 )

Respecter la volonté des malades

Que c’est facile à dire « avant » ! Quand on va encore bien, il est aisé de signer ses directives anticipées, de choisir « sa fin de vie », d’imposer une non-réanimation, seulement quand le respect de ces volontés se présente, c’est que l’on n’est plus en état de parler ou d’énoncer ses souhaits. Alors ce choix final incombe à la famille. Et que c’est dur de demander le respect de ces directives anticipées ! Savoir que l’on signe la fin de vie d’une personne que l’on aime est une chose terrible, car il reste toujours au fond de chacun de nous une petite bulle d’espoir, un « c’est encore trop tôt », « je ne veux pas que tu partes. » « je ne veux pas te laisser partir. »

Alors, on recule l’inévitable, quitte à faire souffrir celui que l’on s’était juré de ne jamais laisser souffrir. Alors, on refuse de relire ces directives anticipées qui nous obligeraient à trancher. Alors, on impose à l’autre de ne pas mourir dans la dignité jusqu’au point de non-retour où on sort enfin les formulaires.

Il serait temps que familles et soignants se tiennent la main et acceptent que même dans notre société aseptisée, la mort existe et qu’il reste important de permettre à ceux que l’on aime de mourir dans la dignité et surtout sans souffrance. Et nous en sommes encore très loin en France !

92EA3A40-3553-47D3-B738-ACAB5FECC549

( 13 janvier, 2022 )

Ce besoin de hurler

Il y a des jours où l’homme même le plus fort, le plus courageux n’a qu’une seule envie hurler ! Que ce soit hurler sa souffrance ou son bonheur, cette émotion qui l’étreint jusqu’à lui bloquer la respiration doit sortir sinon elle va le détruire. Malheureusement ces manifestations émotionnelles dans les villes sont rarement bien tolérées. Elles sont donc majoritairement refoulées hormis quelques larmes versées bien cachées pour ne pas déranger.  À une autre époque souvent en faisant les champs les humains évacuaient ces tensions ou en faisant la guerre. Aujourd’hui il ne reste que les salles de sport pour évacuer ce stress, taper dans un punching-ball en imaginant la tête de son patron.

Savez-vous que 90% des personnes après un concert sortent apaisées à avoir tellement hurler ?  Ces derniers temps les dépressions sont en hausse, les gens de plus en plus tristes. Peut-être faudrait-il ouvrir des endroits destinés simplement à hurler sans honte, sans le regard des autres, simplement pour se retrouver soi pour ceux qui vivent en ville loin des forêts ou de la mer ?

Dans tous les cas osez HURLER !

E061DC1C-A0AF-46C4-B398-791A55E07A00

( 12 janvier, 2022 )

Écrire pour ne pas oublier

Même si on ne le veut pas vraiment, le temps efface les souvenirs, pas tous, mais certains, parce que tel un disque dur, nous ne pouvons emmagasiner des kilos de données. Alors, nos « neurones » trient. Sortir un stylo, du papier et gratter les pages pour ne pas oublier, pour ne mourir tout simplement. Lorsque ma petite maman a cessé d’écrire, les doigts tout recroquevillés, elle a juste articulé ces mots : « Je ne peux plus écrire. Je suis déjà morte. » Je me souviens d’un livre lu il y a longtemps, « La douleur » de Duras où ressortait cette terrible vérité, « l’un des pouvoirs de l’écriture : celui d’aider à oublier. » Toute la contradiction de l’écrire, ce pouvoir qui aide à surmonter les plus grandes douleurs tout en permettant de ne pas oublier nos plus beaux souvenirs.

C372C525-049E-4CB5-9AC8-356142D94BE3

( 11 janvier, 2022 )

Doit-on se sacrifier pour les autres ?

J’aime jouer l’Avocat du Diable, secouer les mentalités.

Les slogans sont fréquents : il faut penser aux autres, il faut vivre pour les autres. Seulement on flirte beaucoup avec l’éducation judéo-chrétienne, en oubliant l’essentiel. Le Christ s’est sacrifié pour sauver le monde, même si on peut se demander si le monde est vraiment sauvé. La question reste :  doit-on se sacrifier pour les autres ? Vous qui me lisez, avec honnêteté, loin des réponses bateaux, seriez-vous prêts à vous sacrifier pour un parfait inconnu ?

Si on veut aller plus loin, on peut s’interroger également sur ceux qui sacrifient leur jeunesse pour faire plaisir à leurs parents, sacrifient leurs passions parce que ce n’est pas bien vue, qui vont sacrifier leur amour parce que c’est contraire à la morale. Doit-on également parler de ces enfants qui sacrifient leur vie pour leurs vieux parents ?

Est-ce normal de se sacrifier pour les autres ?

Non, bien sûr, le sacrifice relève d’un sentiment psychologique, d’un manque de reconnaissance souvent lié à l’enfance. En se sacrifiant, l’individu a la sensation « d’être quelqu’un ». Cela devient sa raison de vivre, une sorte de devoir moral, occultant ses vrais problèmes. Ces sacrifiés donnent l’impression de donner beaucoup, d’aimer beaucoup, alors que c’est l’inverse, ils sont des coquilles creuses et ne savent pas recevoir. Se sacrifier pour les autres leur permet de ne pas changer.

Nul ne devrait se sacrifier pour les autres. J’enlève ma casquette « journaliste » et j’ajouterai, le seul sacrifice que l’on se doit de faire est pour ses enfants, car ce lien entre eux et nous, est unique.

35810F2C-22C5-4320-A945-68CB18307CE0

( 10 janvier, 2022 )

Maladies thyroïdiennes et les soignants

Partout les mêmes interrogations, comment faire face au désert médical lorsque l’on a un problème de thyroïde ? Comment trouver un médecin ou un spécialiste à l’écoute?

Il n’est pas inutile de rappeler que la thyroïde, cette petite glande située à la base du cou, contrôle le métabolisme du corps et le fonctionnement de différents organes en libérant les hormones, influant sur le rythme cardiaque, la force des muscles, la mémoire, le poids, le niveau d’énergie, le poids, etc

On comprend bien que si la machine bien huilée se dérègle, tout part en vrille. Que ce soit avec une maladie auto-immune, un dérèglement lié à une grossesse, une ablation de la thyroïde, le résultat est identique. Le malade est désemparé.

Dans le livre Maladies Thyroïdiennes dévoreuses de vie, j’écrivais ces mots :

« « Mais comment aurait-elle pu expliquer son ressenti, ses peurs puisqu’elle-même ne comprenait rien à ce qui lui arrivait ? Cette maladie est sournoise et perverse. Quand tout semble aller bien « en apparence », tout va mal en dedans, chacun se force à ne rien montrer, mais finalement, quelle importance, puisque l’énergie s’envole petit à petit ? Éva se retrouva scolarisée chez elle à vingt ans avec un traitement qu’elle savait à vie, soulagée de ne pas être folle, mais totalement désabusée par le monde médical. Elle se sent aujourd’hui abandonnée. Comment peut-elle de nouveau refaire confiance ? Croire en un avenir ? »

Les statistiques montrent que 82% des malades ne sont pas satisfaits de réactions de leur médecin, 52% pour ceux avec un cancer de la thyroïde. Comme si le mot «  cancer » obligeait le praticien à faire un petit effort.

Il y a des jours où je me dis qu’Hippocrate doit se retourner dans sa tombe en constatant la baisse d’empathie des médecins, comme si le malade n’était qu’un revenu financier. C’est pourtant une des professions qui devrait fonctionner sur « le bien vivre ».

Que faire allez-vous me dire face à des médecins qui ne veulent pas prendre votre pathologie au sérieux.

D’abord ne pas hésiter à changer de médecin, même  si c’est souvent très compliqué vu les déserts médicaux.

Ensuite ne pas obligatoirement opter pour un endocrinologue. Ces derniers sont rares, et encore plus rares, ceux qui sont à l’écoute. Sauf pathologie complexe nécessitant une opération par exemple, un bon médecin dévoué sera bien plus utile.

Beaucoup ont également opté pour un médecin homéopathe, des praticiens souvent à l’écoute du corps. Ce qui ne veut pas dire que ces médecins vont stopper un traitement d’hormones de substitution. Que l’on se rassure !

Pour le confort du corps, ne pas hésiter à se tourner vers des naturopathes, spécialement pour perdre du poids, des ostéopathes pour ceux qui ont des soucis de dos ou de cervicales.

En cas de grosse déprime, plutôt que d’avaler des petites pilules roses, mieux vaut aller voir un psychothérapeute. Il n’y a aucune honte à consulter, principalement si la survenue de la maladie est en lien avec un choc psychologique violent, viol, agressions, décès d’un proche etc

Dans tous les cas, les maladies thyroïdiennes imposent au malade de prendre soin de son corps, d’être à son écoute, car ce ne sont pas les médecins qui le feront à votre place. Pour eux, les maladies de la thyroïde sont « des maladies de gonzesses » sans aucun intérêt, et sur lesquelles s’attarder est une perte de temps.

Mal connues, mal comprises, et pourtant en progression constante !  À quand une véritable reconnaissance ?

Courage les papillons

A8ADBD97-04A7-4006-B15D-590EBE1400B0

( 10 janvier, 2022 )

L’appel à évoluer

L’homme est théoriquement en pleine évolution, sensé s’élever chaque jour un peu plus. Chacun ressent à un moment de sa vie ce besoin d’évoluer, seulement beaucoup voudraient le faire sans rien changer à leur vie, et c’est là que la mât blesse. Il n’y a pas de solution miracle, juste des ouvertures ou des possibilités.Évoluer, c’est ne pas se contenter juste de ce qui est, c’est aller bien au-delà, se pousser à sortir de sa zone de confort. Ce n’est pas simple, car on a tendance à aller automatiquement vers la facilité. Il est pourtant indispensable de dire stop à l’habitude si sécurisante. Il faut monter les marches, escalader les montagnes, peu importe, mais oser. Et surtout, il faut profiter pleinement, totalement, sans complexe ni culpabilité. L’évolution personnelle passé inéluctablement par un changement de mentalité. Souvent, il faut laisser son vieux manteau , s’en débarrasser pour ensuite « renaître » autrement. L’appel à évoluer est de plus en plus fréquent, peut-être une bonne chose pour l’humanité.

46E5AC22-332E-4446-9B26-2E0D73F094E2

( 9 janvier, 2022 )

Le pouvoir de l’argent

Que de fois nous entendons dire que l’argent ne fait pas le bonheur ! C’est certainement vrai, et pourtant, sans argent, hormis aller élever des chèvres dans le fin fond du Larsac, il en faut un minimum pour vivre, et pour bien vivre surtout. L’argent ouvre malheureusement toutes les portes. Celui qui a de l’argent trouvera plus facilement un emploi ou un logement que celui qui n’en a pas. Et pourtant, on peut s’interroger, celui qui en a le moins ne serait-il pas celui qui en a le plus besoin ?

On le voit également régulièrement lors des procédures judiciaires où celui qui sort son chéquier finit par gagner ou à retourner la situation. Le pouvoir de l’argent est terrible. Notre société est intimement liée à ce pouvoir, beaucoup de politiques sont vérolés, grisés par le pouvoir, pactisant avec le pouvoir des enjeux internationaux, des lobbyistes pharmaceutiques etc

Le pouvoir d’argent domine le monde, et à côté de ça, il y a l’homme, le petit homme, celui qui rame tous les jours pour faire tourner la marmite, celui qui sue sang et eau pour que ses enfants grandissent.

Je suis une idéaliste … ah si on pouvait faire cesser le pouvoir de l’argent et dirais-je avec humour, que je puisse en avoir un peu plus !:) :) :)

3C42FE1A-33FB-4EE0-A22C-B6CDC9AD9677

( 8 janvier, 2022 )

Mes articles quotidiens

Huit ans que je publie quotidiennement un article différent, huit ans que je me creuse la cervelle pour interpeller les lecteurs. Un peu comme un journaliste, je titille les émotions, les ressentis par des mots, jouant souvent l’Avocat du Diable. Ce n’est pas pour autant que je donne mon opinion ou que je distille mes idées. Ceux qui me suivent vraiment le savent. Lorsque je livre mon propre ressenti, je mets « je », lorsque à l’inverse je cherche à comprendre le côté sociologique de notre société, je mets «  certains » ou « les personnes ». Alors oui, parfois je donne l’impression de donner des leçons, comme me l’a écrit récemment un contact, simplement parce que je pense qu’il est primordial de dire les mots qu’il faut, qui font du bien, et que c’est un de mes combats. Tout comme pour mes articles que je partage sur l’envol du papillon, ils sont destinés à aider ceux qui souffrent.

Que ce soit au travers de mes articles ou de mes livres, je laisse toujours la possibilité au lecteur de ne pas aimer, de ne pas être d’accord, preuve en est que je ne supprime aucun commentaire sur mon blog hormis les commentaires d’insultes. Écrire, c’est permettre un dialogue ouvert, souvent constructif si on sait écouter.

Dans tous les cas, merci de me lire et souvent, chers lecteurs, de m’inspirer.

2DB50D76-8D18-4807-9BC0-7E2381C9C604

( 7 janvier, 2022 )

Choisir quoi lire

Lorsque l’on est une accro à la lecture, avec les années, il est de plus en plus difficile de choisir un roman, tellement il y en a qui sortent chaque année. Souvent, on se base juste sur le nom de l’auteur, parce que l’on a aimé un précédent livre, ou sur le résumé de l’histoire. L’ennui, c’est que certains écrivains ne sortant des ouvrages que parce qu’ils ont un accord avec leur éditeur, on se heurte parfois à une grosse déception. L’arrivée du numérique a accentué cette problématique. Notre liseuse acceptant des centaines de bouquins, on entasse, on entasse, sans pour autant tout lire, car comment lire cinq cents livres par an, hormis ne rien faire d’autres.

Personnellement, je lis de nombreuses chroniques, tout en restant objective, car certaines chroniqueuses ont tendance à brosser dans le sens du poil, pour satisfaire les éditeurs, ou l’avis d’amies ayant les mêmes goûts que moi. Ensuite, je laisse le hasard décider à ma place. C’est pour cette raison que je ne lis pas essentiellement les sorties littéraires, piochant dans l’autoédition ou parmi les « jeunes » auteurs. Dans tous les cas, j’essaie de lire un peu de tout sans préjugés, sachant tout de même que, ne pouvant tout lire, je passe certainement à côté de nombreuses pépites. Pas simple de choisir une lecture !

 

79467F23-6D75-419E-AFD5-B03E311BD70B

1234
« Page Précédente  Page Suivante »
|