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( 28 février, 2022 )

Thyroïde et fatigue

Le principal signe d’un dysfonctionnement thyroïdien que ce soit une ablation, un cancer, une maladie auto-immune ou une thyroïde qui fonctionne mal, tous ces cas ont un symptôme commun : la fatigue.

La fatigue n’est pas prise au sérieux dans notre société où la faiblesse est pointée du doigt. Et pourtant, nul ne choisit d’être malade, nul ne peut dire qu’il va y échapper un jour.

La fatigue thyroïdienne est pourtant caractéristique. Contrairement à une fatigue liée à un virus ou un surplus de travail, elle arrive sans crier garde. Un jour, le malade se sent bien, même en pleine forme, et le lendemain, c’est comme si une chape de plomb lui était tombée sur la tête. Impossible de se bouger, envie de rien, ce qui fait parfois diagnostiquer trop facilement une dépression. C’est plus simple de prescrire des anxiolytiques ou des antidépresseurs que de soigner une thyroïde.

De nombreux retours montrent que des malades souffrant de dysfonctionnements thyroïdiens ont de gros soucis de santé après avoir eu le covid ou la vaccination. Le corps réagit plus violemment lors d’une maladie auto-immune comme Hashimoto. Chaque personne est différente, mais parfois les expériences se recoupent.

Pour donner un exemple, ayant eu personnellement la maladie d’Hashimoto depuis 2013, j’étais stabilisée depuis cinq ans lorsque j’ai contracté le virus en mars qui m’a mis KO. Puis, vaccinée en janvier, je pensais voir la fin du tunnel, mais voilà que trois semaines après, je me suis retrouvée léthargique, sans aucune volonté, fatiguée. Je me suis dit que ce devait être une réaction vaccinale standard, mais les problèmes de concentration ont suivi, les maux de tête, les douleurs musculaires, la perte des cheveux … Là, j’ai fini par aller faire ma prise de sang. Résultat stupéfiant : ma T4 dans les clous, et ma TSH qui avait complètement flambé. Pour la première fois depuis cinq ans, je reprenais contact avec les troubles des débuts, et surtout cette fatigue dont je ne me remets toujours pas même avec un réajustement de mon traitement.

Je ne vous raconte pas cela pour me victimiser, car être une victime, c’est baisser les bras, et je me bats depuis huit ans pour vivre le plus normalement possible. Mais la fatigue, c’est quelque chose de difficile à vivre ! Que vous soyez actives, jeunes mamans, ou simplement femmes au foyer, la fatigue sera la même, compliquée à gérer.

La fatigue est doublement handicapante pour celui qui la vit, tout simplement parce que cette fatigue est mal vue par les autres. Et le regard des autres, c’est quelque chose !

L’idée de rester fatigué toute une vie est insoutenable, résultat de nombreuses personnes cherchent des moyens pour aller mieux. Les groupes sur la thyroïde regorgent de gourous proposant des traitements parfois étranges. D’autres se tournent vers la médecine fonctionnelle.

Au final, il faut rester lucide, seul le traitement de substitution peut permettre à la thyroïde de mieux fonctionner et d’éliminer la fatigue. Il faut de la patience, car en cas de nouveau déséquilibre, suite à l’augmentation ou la diminution du traitement, la TSH ne va retrouver sa vitesse de croisière qu’au bout de quatre à six semaines. En attendant, il faut vivre avec cette fatigue, imprévisible, non linéaire. Il faut surtout rester positif, ne pas baisser les bras.

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Courage les papillons !

( 28 février, 2022 )

Mes lectures de février 2022

Petite joueuse ce mois-ci, c’est vrai que le mois est bien court …

J’ai débuté le mois par Les fossoyeurs, ce livre coup de poing à tel point que j’ai bien eu du mal à me plonger ensuite dans autre chose. deux coups de coeur, les premiers de 2022.

Documentaire hors classement :

Les fossoyeurs

Le livre qui dénonce le scandale d’Orpea. Un livre coup de poing.

Bien sûr je devais le lire puisque l’enquête débute en février 2019, date à laquelle ma petite maman était encore en vie dans un Orpea du 92, pas un princier comme ceux dont on parle en début de livre, mais avec des dysfonctionnements qui m’ont fait lever le poing plusieurs fois.

L’exemple des médecins traitants qui signent les feuilles par dizaines sans jamais voir les familles, je l’ai vécu !

Maintes fois j’ai laissé des messages au secrétariat, jamais en cinq ans ce toubib fantôme ne m’a rappelée. Et pourtant les factures sécu et mutuelles tombaient ! Énormes. J’avais même signalé en fin de vie la prescription de traitements oraux à 150€ la boîte alors que la pauvre femme était en état végétatif ! Une honte ! Je comprends maintenant les frais exorbitants de coiffeur, ceux de kinésithérapeute dont je voyais les remboursements mutuels alors que maman n’y allait jamais.

Et le reste, ce profit qui dégouline ! Une honte ! Quand on voit que des ministres ont fermé les yeux, qu’ils savaient !

Un livre à lire impérativement ! Parce que parfois on n’a pas d’autres choix que de placer ses parents et que ces hébergements profitent de la détresse des familles. Bravo à l’auteur pour avoir oser ! Et surtout que Justice soit un jour rendue !

 

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Sans issue de Joy Fielding

Michel Lafon

5/5

Gros coup de coeur pour ce roman que je n’arrivais pas à lâcher. J’ai adoré l’analyse des personnages tellement semblables à des personnes que j’ai pu côtoyer, ces voisinages ou ces amis dans le paraître et pourtant tellement différents une fois que l’on gratte la croute.

Un excellent livre !

L’histoire

Impasse de Carlyle Terrace. Cinq belles maisons. Cinq foyers sans histoire. Du moins, en apparence. Car derrière leur quotidien rangé, les habitants de la petite rue dissimulent leurs colères, leurs secrets, leurs peurs irrationnelles. Et un soir tout bascule. Des coups de feu font voler en éclats le calme factice de Carlyle Terrace. Qui a tiré ? Est-ce Dani, que les remarques acerbes de son mari humilient chaque jour un peu plus ? Ou bien Maggie, rattrapée par sa paranoïa ? Sans oublier Sean, au chômage, qui ne peut s’empêcher d’en vouloir à sa femme au succès insolent, ou encore Julia, qui cache chez elle son petit-fils fugueur. Et que dire d’Aiden, que sa mère étouffe au point de mettre son couple en danger ? Dans l’impasse de Carlyle Terrace, si tout semble tranquille, c’est parce que personne ne sait ce que cachent les murs des maisons huppées. Mais un jour ou l’autre, il faut bien que la vérité éclate…

 

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Nouvelle Babel de Michel Bussi

Les Presses de la cité

2/5

Extrêmement déçue de ce nouveau Bussi. Pourtant l’idée est bonne très bonne même. Ce n’est pas le genre qu’écrit habituellement Bussi, là on flirte avec le fantastique. J’ai oscillé entre l’envie de connaître la fin qui reste une belle fin dystopique et l’ennui par moment.

En clair, je reste perplexe.

Serais-je passée à côté de quelque chose ?

 

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L’horizon d’une nuit de Camilla Grebe

Calmann Levy

4/5

J’ai beaucoup aimé ce livre où on retrouve les personnages déjà croisés dans les précédents romans de l’auteure, en particulier l’inspecteur Gunnar.

L’histoire est sympathique et bien construite, un bon thriller psychologique où les personnages sont tour à tour les narrateurs là pour nous faire découvrir la vérité, celle à laquelle on ne s’attend pas …

 

Citation :

« L’amour a besoin du changement et le changement fait souffrir. »

 

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Le mystère des disparus de Alice Daurel

Autoédition

 

Contrairement à beaucoup, j’ai lu ce livre sans avoir lu le tome 1. Cela ne m’a pas gêné pour apprécier l’histoire même si je me suis demandée au début qui était ce Bernado Mandoza.  L’auteure a heureusement pour moi bien reposé les faits et je me suis retrouvée happée par le personnage de Laura, très bien ficelé, son enquête rondement menée. L’alternance des récits joue sur l’attente du lecteur rondement menée. J’ai apprécié le style bien dosée, bien rythmé. C’est un vrai plaisir !

 

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Les poupées de Alexis Laipsker

éditeur Michel Lafon

5/5

Gros coup de coeur

Un excellent livre avec un rythme soutenu et fort.  La fin que je pressentais est bien tournée, bien amenée. Les personnages sont extrêmement attachants, le commissaire Venturi surnommé « le cowboy », bourru, mais avec un coeur d’or et sa coéquipière, la jeune psychologue Olivia Montalvert surnommée « Menthe à l’eau. »

Dès les premières pages, l’auteur nous entraîne dans une chapelle abandonnée où des cadavres nous attendent, c’est l’effet que cela fait, celui d’être aux premières loges.

Je n’en dis pas plus car ce serait honteux de spolier un tel roman.

Bravo pour ce thriller !

 

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Abîmes de Sonja Delzongle

J’ai stoppé à la moitié n’arrivant pas à rentrer dedans … je le reprendrai plus tard.

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( 27 février, 2022 )

Mettre de la couleur dans nos vies

Si on écoute les informations, si on lit les articles de journaux, le monde est bien noir. Après la pandémie, qui semble oubliée, la guerre a pointé son nez aux portes de l’Europe. Faut-il pour autant sortir nos mouchoirs et passer nos journées à nous lamenter ? Est-ce que cela changera vraiment quelque chose pour cette population en train de se faire décimer ? À nous affaiblir, nous, c’est une certitude ! Soyons solidaires, mais avec le sourire et des pensées pleines d’espoir !

Il est temps de raviver les couleurs, de mettre de la lumière dans nos vies. C’est un choix, pas toujours facile, car le sombre attire. Mais la vie est ce que nous en faisons, alors ne nous laissons pas happer par les pessimistes, par tous ceux qui imaginent déjà le pire. N’oublions pas que nos pensées sont hautement créatrices et que des millions de personnes pensant négativement ne donnera jamais rien de bon !

Alors, commencez dès aujourd’hui, mettez de la couleur dans vos vies !

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( 26 février, 2022 )

La loi de l’attraction positive

On en parle beaucoup dans les magazines, c’est un peu devenu à la mode, et il faut bien dire que ça marche ! La loi de l’attraction positive est une façon de voir la vie autrement. Se dire que si on visualise ce qui peut nous arriver positivement, cela aura de grandes chances d’arriver ! Une sorte de lien « magique » entre nos pensées et la réalité.  Ce n’est pas juste un truc de gourou, cela repose sur des données scientifiques, sur la nature vibratoire de l’Homme. Émettre des ondes positives, c’est changer sa manière de vivre, de voir la vie. Cela s’inscrit tout d’abord dans le Présent.  « Je suis positive, donc j’émets de bonnes vibrations et donc je vais recevoir en échange ce que je désire ». C’est un peu un conditionnement personnel. Qui ne l’a pas vécu ? Si vous allez à un examen en partant du principe que vous allez échouer, il y a de grandes chances pour que cela arrive. À l’inverse, si vous vous sentez léger, vous augmentez vos chances de réussite. Après, il ne faut pas que cela tourne à la superstition ou à la culpabilisation, penser positif n’est pas toujours évident. C’est bien plus facile quand tout va bien dans sa vie ! Penser positif, c’est surtout bien agréable pour l’entourage, alors pourquoi s’en priver ?

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( 25 février, 2022 )

Psychiatres, psychologues

«  Un diagnostic clinique en psychiatrie est toujours approximatif ; il exprime une probabilité et jamais une vérité enfermant le patient dans un cadre définitif. » ( Zarifian)

Beaucoup de personnes sont réticentes à consulter, à juste titre. Beaucoup trop de thérapeutes sous couvert de leur titre prescrivent des médicaments sans chercher à soigner ou à aider en profondeur.

J’ai toujours eu un peu de mal avec les psychiatres qui analysent la moindre respiration, qui interprètent un mot pour qu’il cadre avec leur pseudo diagnostic. Les psychologues, eux, sont beaucoup plus emphatiques et à l’écoute. Après, si on an’a personne à qui parler, se tourner vers un professionnel peut s’avérer une bonne chose. Il faut simplement être capable de choisir une personne avec qui le courant passe, quitte à voir plusieurs personnes avant. Il est également important d’être certain de pouvoir faire confiance complètement. Ces thérapeutes sont tenus au secret professionnel, mais on peut croiser des psys qui racontent la vie de leurs patients à d’autres patients ou à des collègues. Cela refroidit et peu bloquer totalement une thérapie.

( 24 février, 2022 )

Génération écran

Il n’y a pas à dire, cette génération écran m’angoisse ! Je sais que même « des vieux de la vieille » sont accros à leur smarthphone ou leur tablette, mais cela me semble tellement réducteur, que j’en ai une boule à la gorge. Prenons le métro ou le RER, tous les yeux sont focalisés sur cette technologie au détriment de ce qui se passe autour. Et je ne parle pas de retour à la maison où la vie n’existe plus qu’au travers des écrans ( micro compris). Discuter avec un jeune de nos jours est sacrément compliqué entre cet écran ou ses écouteurs enfoncés dans les oreilles. Bon, je vais jouer encore l’Avocat du Diable et parler des adultes ! Ce n’est guère mieux ! Invitée chez des amis, ces derniers scotchés à leur téléphone, attendant un appel «  urgent » ( au final pas si urgent que cela), conversations hachés, repas régulièrement coupé par la sonnerie.  Franchement, c’est invivable ! Je n’ai jamais toléré à table cet objectif addictif et je m’étonne des adultes qui semblent ne pouvoir s’en passer. La greffe auditive d’un objet high-tech leur permettant de communiquer doit les faire rêver ! Suis-je trop vieille ? Ou simplement trop préoccupée par les autres, leurs mots, leurs gestuelles, qu’un smarthphone entre nous me fait criser ? Quant à ces enfants dont les statistiques montrent que 85% des élèves de six ans sont branchés à une console ou un téléphone ( pour que les parents aient la paix, il faut bien le dire) ne sommes-nous pas en train de leur donner un avenir où le jeu, le vrai, celui qui marche avec l’imagination ne sera plus ? Ne les prive-t-on pas de leur enfance ? Celle ringarde que nous avions où avec du rien, nous faisions du tout ?

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( 23 février, 2022 )

Le simple plaisir des mots

Le plaisir des mots est toujours bien vivace, vous pouvez me croire.  C’est un peu comme une acrobatie sur un fil, sans vraiment savoir si on va rester en équilibre ou tomber. Parfois des manuscrits séduisent spontanément, parfois ils restent au fond d’un tiroir, incompris, ou comme j’ai tendance à dire, pas présentés au bon moment. Il fut un temps où j’écrivais beaucoup, pour me vider la tête, un peu comme si l’encre me permettait de plonger telle Mary Poppins dans un univers féérique et imaginaire. Ces derniers temps,  je n’ai plus cette pression, vivant dans mon paradis avec sérénité. J’écris donc quand les idées s’entremêlent, s’entrechoquent, coexistent.  Vous êtes nombreux à me demander où en est mon thriller « #Appelez-moiJohn» Je n’ai aucun retour. C’est un manuscrit particulier donc peut-être ne fut-il pas un coup de coeur ?  L’avenir le dira. Je continue par ailleurs mon prochain polar dont l’écriture me captive ! Je vous livrerai juste un indice, le premier, l’histoire se déroulera en Dordogne, et bien sûr, vous y retrouverez Victoire. Et même si je m’interroge souvent de « l’utilité » de ces livres, moi petite plume noyée dans la masse, je continue, simplement pour le plaisir unique des mots. C’est une bonne raison, non ?

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( 22 février, 2022 )

Cette profusion littéraire

Comment faites-vous ?

La rentrée littéraire du début d’année est toujours intense, mais cette année, elle bat tous les raccords. Je n’ai jamais vu autant de sorties d’un coup, et de bons livres qui donnent vraiment envie, en particulier dans mon genre de prédilection, le thriller. J’en ai compté une trentaine par mois depuis janvier qui me font de l’oeil, soit  une soixantaine fin avril. Heureusement que je lis en numérique ! Mais tout de même,  cela coince. Comment lire autant de nouveautés ? Je n’en ai pas le temps !  Ma casquette de petite plume se trouve également refroidit. Qui va lire mes prochains livres si la pandémie a permis à tellement de grands écrivains de pondre autant d’histoires ? Qui arrive vraiment à tout lire ? Qui en a envie ? Quand je vois des chroniqueurs présenter une trentaine de lectures par mois, je m’interroge. J’adore lire, j’ai toujours aimé cela, mais il y a tout de même une vie à côté, et je n’ai jamais réussi à avaler 450 pages comme certains disent le faire en une journée.

Alors je vais jouer l’avocat du Diable ( il y avait longtemps ) : trop de livres tuent-ils le livre ou à l’inverse le valorisent ? Les dits chroniqueurs lisent-ils vraiment tout ou se contentent-ils de parcourir pour faire le buzz ( et le buzz ce sont des likes sur YouTube, donc du chiffre) ? Lire vite est-ce vraiment apprécié ?

En résumé, si j’arrive à en avoir lu une dizaine à la fin du mois, je serai déjà contente, mais j’en suis encore loin …

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( 21 février, 2022 )

Thyroïde et la mémoire du corps

Peu de médecins en parlent, mais cette mémoire du corps existe, renforcée par un dysfonctionnement thyroïdien. C’est également ce que l’on nomme la mémoire cellulaire. Nos cellules sont porteuses de leur propre mémoire, un peu comme des empreintes dans notre corps, qui laissent des traces. Un dysfonctionnement thyroïdien n’est jamais un hasard. Très souvent, son apparition est liée à un problème comme le deuil, le stress, une agression etc. Le corps enregistre les dites dates et on va observer de nombreuses thyroïdites chaque année lors de ces périodes comme si le corps voulait empêcher d’oublier.

Bien sûr, ce n’est pas une généralité, chacun est différent, mais il est important de savoir que de nombreux malades vivent cette épreuve.

Une adhérente nous racontait il y a quelques temps ce phénomène.  On l’appellera C pour respecter son anonymat.

« Je ne comprends pas ce qui m’arrive. On m’a diagnostiqué Hashimoto il y a quatre ans. Tout a débuté après la perte brutale de mon mari, décédé d’une crise cardiaque. Sa mort m’a dévastée et je l’ai refusée. Cela a commencé par une grande fatigue, une déprime, que mon médecin a mis sur le compte d’une dépression. Je me suis retrouvée à avaler des antidépresseurs et des anxiolytiques, à ne plus être qu’un zombie. Mais la fatigue était toujours là de plus en plus forte associée à une prise de poids, toujours mise sur le compte de la dépression. J’ai traîné des mois et des mois, en arrêt de travail, sans but, avec une envie de me foutre en l’air. Dans mon malheur, j’ai fait un épisode d’extrasystoles, qui m’a conduite chez un cardiologue. C’est e dernier qui a pointé du doigt ma thyroïde et diagnostiqué une hypothyroïdie Hashimoto. Je pensais être sortie d’affaire seulement à chaque anniversaire du déclenchement du dysfonctionnement de ma thyroïde je me suis retrouvée avec un violent retour des symptômes durant une dizaine de jours. Cela va-t-il être ainsi toute ma vie ? »

Tout est dit. Cette mémoire du corps est terrible, car elle peut effectivement durer des années.

Que faire ? L’anticiper ! C’est possible en se faisant aider par une psychothérapeute ou en travaillant sur soi. Éviter le stress qui va raviver ces angoisses.

Et surtout ne pas baisser les bras ni se démoraliser ! Cette période ne dure pas. Elle s’invite, mais ne reste pas. Les maladies de la thyroïde ne sont pas un cadeau, mais les malades sont forts !

Courage à tous et ne lâchez rien.

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( 21 février, 2022 )

La maltraitance des aînés

Il y a ce que l’on pense, ce que l’on sent, ce qui se dit, aujourd’hui, un livre dénonce.

Je ne peux que saluer le courage de ce journaliste qui n’a pas cédé aux menaces ou à l’appât du gain pour retirer son livre. Je salue au passage tous les éditeurs qui ont les reins solides en refusant de retirer un livre parce qu’on lui demande. « Les fossoyeurs » est un témoignage coup de poing sur un groupe d’Ehpad, mais ne nous leurrons pas ! Beaucoup d’autres enseignes auraient pu être ciblées.

La maltraitance des anciens en Ehpad est loin d’être une nouveauté, mais sa généralisation l’est beaucoup plus, société de profits. Quand nos hommes politiques vont-ils vraiment se pencher sur ce problème ? Personne ne place un de ses parents le coeur léger dans un établissement à autonomie réduite. L’idéal serait de pouvoir s’occuper de ses proches à son domicile, seulement cette option n’est pas pour tout le monde. Lorsque l’on a une famille, des enfants, une profession à assurer, lorsque la démence apparaît, on n’a pas d’autres choix que de se tourner vers ces Ehpad, sauf si le parent possède des moyens lui permettant de rester chez lui. Une fois de plus, si on est riches, c’est possible. Et pourtant, pour revenir au livre, cette maison de retraite hors de prix ( jusqu’à 12 000 € par mois), ne fut pourtant pas le paradis des brochures.

Il faut vraiment se battre contre cette maltraitance, cette indifférence, cette déshumanisation de la vieillesse. Ce n’est pas parce que la personne est ralentie, avec des difficultés d’élocution ou des troubles neurologiques qu’elle n’est plus vivante. Ces endroits par leur indifférence peuvent la tuer. Et cela malgré une extrême vigilance.

Je fus aidante, à domicile durant trois ans puis en Ehpad durant cinq, là toujours lorsque ma maman en avait besoin, même si souvent sa maladie m’a fait tourner en bourrique et m’a épuisée. Des horreurs, j’en ai vues. Des souffrances également. De la maltraitance aussi. Seulement, on ne peut rien dire, sinon on perd notre place. Ces Ehpad le savent. Ils en jouent.

La maltraitance des vieux doit cesser ! Souhaitons que le livre de Victor Castagnet ouvre un peu les mentalités.

 

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