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( 20 février, 2022 )

Avoir la main verte …

Certaines personnes ont « la main verte », en clair tout ce qu’elles plantent, poussent. On parle de don. Une amie me disait récemment qu’il faut être en harmonie avec les plantes, leur parler. Une prof de Reiki , elle, pensait plutôt à l’énergie transmise, moins importante chez ceux qui ont la main verte qui « absorberaient » moins cette énergie. Cela prête à réflexion. Ma constatation personnelle, j’ai bien du mal à garder une plante vivace dans mon intérieur et mon potager prend la même tournure.  Pourtant, je « leur » parle à tel point que heureusement que c’est un lieu clos, sinon je serai bonne à interner ! Fatalité ? Je ne pense pas ! Je me suis plongée dans des livres de jardinage ( ne pouvant accéder à des tutos sans Internet) et j’ai découvert que mes plants avaient besoin d’un rituel, tout comme nous les humains, un arrosage régulier (on ne manque pas de pluie cette année), un désherbage ( comme une toilette), en clair que l’on prenne soin d’eux. Et bien, cela porte ses fruits car mes premières pousses ont vu le jour ! Alors avoir la main verte, ce n’est pas totalement impossible et il ne faut pas hésiter à tenter !

Mais là où j’étais tout enthousiasmée il y a un an, j’avoue que le jardinage n’a pas déclenché la fibre «  passion » !  Avec parcimonie me suffit largement !

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( 19 février, 2022 )

L’importance du sport : une réalité

Depuis l’épidémie, les salles de sport se sont vidées laissant place à des cours en vidéos, moins chers, mais … les statistiques montrent qu’un an après, plus de 80% des personnes ont laissé leurs leggings dans le placard, et les mauvaises habitudes ont repris leurs droits. Résultat les balances affichent tristement quelques kilos en trop et surtout la motivation n’est plus là. Les salles de sport seraient-elles indispensables ? Heureusement, pas pour tout le monde, mais peut-être pour une catégorie d’individus ayant besoin d’être stimulés. Après, la salle de sport n’est pas un passage obligé. Suer sur des machines, transpirer en soulevant des poids ne convient pas à tous. La marche est une aussi bonne alternative, moins onéreuse, et surtout aussi efficace ! Que ce soit la marche simple, la marche nordique ou la randonnée, marcher permet de se reconnecter à son « moi profond » et surtout de puiser dans les stocks emmagasinés en hiver. Après, salle de sport ou sport individuel, le tout est de trouver ce qui convient à chacun et de ne jamais le faire à contre coeur.

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( 18 février, 2022 )

Tout le monde peut-il changer ?

Les bons penseurs aiment à le dire, tout le monde peut changer. C’est tellement plus facile d’y croire ! On trouve de nombreux livres relatant la transformation positive d’une personne, le repenti d’un assassin ou d’un pervers narcissique. Cela serait tellement beau si c’était vrai ! Malheureusement la réalité est autre. Les pires instincts reviennent souvent sur le devant de la scène à la moindre bourrasque. Je suis une éternelle optimiste et pourtant, je ne pense pas que tout le monde soit capable de changer. Certaines personnes ont des blessures trop profondes, des egos surdimensionnés ou des caractères qui ne leur permettent pas de changer. Changer nécessite de le vouloir vraiment, et tout le monde ne le veut pas. D’où le problème des addictions par exemple très difficiles à faire passer, comme l’alcool, où il ne suffit pas toujours de vouloir pour changer. Et puis, il faut être lucide, c’est tellement plus facile de rester dans ses vieux chaussons sans faire le moindre effort.  En fait, je rectifie tout le monde peut changer, mais presque personne ne le veut vraiment sur la durée … :)

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( 17 février, 2022 )

La maladroite

Hier, jour de pluie, j’ai regardé un téléfilm «  la maladroite » qui m’a bouleversé. Pour une fois, le scénario ne plonge pas dans le patho, juste dans la réalité, celle que l’on croise lorsque l’on est enseignant. Basé que des faits divers, la réalité nous rattrape souvent. Que dire de ces enfants « martyrs », pourtant souriants, car ils ont appris à ne pas dire. Que dire de cette lenteur administrative et juridique qui laisse ainsi des enfants à leur famille ? Souvent, on accuse le système éducatif de ne pas avoir été assez vigilant, mais signaler un enfant à l’ASEU, c’est compliqué, cela demande beaucoup de paperasses, des preuves, et souvent la direction qui doit valider les motifs refuse de s’engager sur ce terrain miné. Maltraitance, abus sexuel, négligence, j’en ai croisé des cas lorsque j’enseignais, signalé quelques-uns, pour rien. Tout comme dans le téléfilm, l’assistante sociale qui passe voir la famille après avoir pris rendez-vous est une ineptie, un non-sens ! Il est évident que tout sera du tape à l’œil pour éviter que les enfants soient retirés ( et surtout les allocations non versées). Qui va vraiment avoir envie de s’affronter une famille dont l’enfant est couvert de bleus, « maladroit » comme dans ce film ? Sachant que certains parents ont la main leste même envers les enseignants ou l’esprit procédurier ! Manque de médecins, manque d’infirmières, l’éducation nationale devrait se sentir coupable de ne pas pouvoir garantir l’épanouissement des enfants. Et que l’on cesse de se fier aux apparences, la maltraitance n’est pas l’exclusivité des classes défavorisées ! Des enfants isolés, privés de contact, maltraités psychologiquement, on en trouve aussi bien chez les enfants de docteur que de PDG. En tous les cas, regardez ce téléfilm sur Salto, et vous ne verrez plus le regard d’un enfant maladroit de la même façon.

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( 16 février, 2022 )

Besoin de s’évader

Il y a toujours à un moment où l’homme a ce besoin d’évasion, de partir, de faire ses valises. Certains iront à l’autre bout du monde, d’autres simplement dans un coin qui leur plaît. Pour la majorité des français, c’est une façon de se ressourcer, de récupérer du travail. Pour les autres, ceux qui ne travaillent pas ou qui ont un travail qui les épanouit, partir est synonyme de coupure, de cassure de la routine. Seulement, partir n’est jamais facile, et cela coûte cher, trop cher, alors on peut s’évader autrement, par les mots ou par d’autres modes artistiques. Trop,souvent, les gens s’imaginent être heureux parce qu’ils sont en vacances, parce qu’ils prennent des tonnes de selfies de leurs voyages, en oubliant que le bonheur n’est pas la garniture d’un gâteau. Résultat au retour, on assiste à des déprimes voire des dépressions qui reviennent au galop. S’évader n’est peut-être tout simplement pas partir, c’est juste s’envoler vers d’autres horizons, c’est se projeter vers les étoiles avec l’envie toute simple de les toucher. N’empêche que l’on a tous besoin après deux ans de pandémie de s’évader. … Que ce soit par les mots, par la peinture, par une sortie dans la nature et pour les plus aisés hors des frontières. Besoin de s’évader et besoin de soleil ! Il est où le soleil, il est où ?

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( 15 février, 2022 )

Dessin, peinture, comment s’inspirer des grands ?

Tout artiste recherche l’inspiration où il peut, parfois simplement autour de lui, lors d’une promenade, parfois en ayant un coup de foudre pour un tableau ou un dessin. Partir d’une source connue est possible, le tout est de la déformer, la transformer, en faire son propre tableau.

Après, il est tout à fait possible de s’inspirer de tableaux des grands tableaux. Ces oeuvres qui sont tombés dans le domaine public autorisent de faire une copie de la Joconde par exemple sans autorisation, voire de la détourner, de la changer, le tout étant de bien noté derrière que cette reproduction s’inspire de l’œuvre d’intel. Tous les artistes actuels  n’ont pas «  le melon » et autorisent les amoureux du pinceau à copier ou s’inspirer de leurs oeuvres. Merci à eux ! L’art comme de nombreuses choses se partagent …

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( 14 février, 2022 )

Thyroïde défectueuse, véritable handicap !

Vivre avec une thyroïde défectueuse, c’est un peu comme vivre avec une voiture qui a les freins qui ne marchent plus très bien. Un jour, on va bien, le lendemain, plus rien ne va. La sensation de marcher sur une plaque de verglas avec la peur de se casser la figure à chaque pas. Alors oui, au début de la maladie, on a tendance à paniquer à la moindre variation, se précipitant pour faire une prise de sang afin de savoir le taux TSH. Pour certains, cela devient obsessionnel. Normal ! Si cette maladie était mieux expliquée, il y aurait moins de vents de panique.  Seulement, avec le temps, on apprend à vivre avec cette thyroïde défectueuse, on apprend à gérer ces coups de fatigue et surtout on évite de se faire tester tous les quinze jours. D’abord parce que cela ne sert à rien et surtout parce que cela coûte cher à la sécu. On privilégie la PDS après un changement ou une fatigue intense.

Une thyroïde « abîmée » ne redeviendra jamais aussi performante qu’avant surtout si c’est lié à une maladie auto-immune, une ablation de la thyroïde ou des nodules. Certaines personnes s’évertuent à donner de faux espoirs laissant croire que l’on peut guérir d’Hashimoto. C’est entièrement faux ! C’est un peu proposer des poudres de Perlimpinpin. Une maladie auto-immune est à vie ! Elle ne disparaîtra pas avec des régimes ou des médicaments. Elle sera toujours là dans six mois, dans deux ans, dans dix ans. Cette glande détruite ou enlevée va faire souffrir le corps, le ralentir, un peu comme si l’huile de la voiture se ratifiait. Alors cette thyroïde qui ne fait plus son travail va devenir un véritable handicap pour le corps humain. Certes, un traitement de substitution va permettre de relancer la machine en procurant des hormones de synthèse « en remplacement » des vraies hormones.  Mais le problème reste entier. Il faut une stabilisation parfaite pour que le corps fonctionne parfaitement bien, et ce n’est souvent pas le cas. Au moindre changement de température, au plus petit virus qui passe, lors d’un changement de vie, d’un stress, la thyroïde se dérègle de nouveau apportant de nouveau son lot de problèmes, différents selon les personnes mais bien handicapants.

Que ce soit cette fatigue qui cloue le malade, cette impression de léthargie, ces problèmes de poids ou de gonflements, ces insomnies et ce besoin de dormir dans la journée, cette humeur qui ne cesse de varier, et je ne parle même pas de problèmes bien plus graves comme les soucis cardiaques ( hypertension, palpitations, extrasystoles etc), des problèmes de mémoire ( concentration impossible, pertes de mémoire etc) des problèmes digestifs, de constipation, de cycle et j’en passe. Le corps sans ses hormones thyroïdiennes est comme une voiture sans essence, et une voiture sans essence va finir par tomber en panne sèche et ne pourra plus redémarrer.

N’écoutez surtout pas les personnes suggérant de stopper votre traitement. S’il vous a été prescrit, c’est que votre organisme en a besoin. C’est votre carburant. Alors oui, vous allez pouvoir vivre un temps sans traitement, mais sachez que dans la majorité des cas, vous allez payer la note salée quelques mois plus tard. Ce n’est pas drôle de devoir prendre un médicament à vie, c’est aussi handicapant que la maladie, mais il faut accepter de vivre avec.

Alors oui, cette thyroïde qui débloque est un véritable handicap, alors oui, personne ne comprend ce que vit un malade de la thyroïde parce que c’est une maladie invisible. Alors oui, l’accepter est un premier pas, car le stress augmente les symptômes de ces maladies. Après, peut-être faudrait-il une plus grande vigilance des malades qui se font souvent trop vite opérés suite à un nodule ? La France a le bistouri facile  ! Une ablation totale de la thyroïde ne devrait se faire qu’en cas d’extrême nécessité : cancer, nodules obstruant la trachée. On a tendance à oublier que rien ne va remplacer une thyroïde, même un traitement.

Alors courage les papillons ! Ne lâchons pas notre vigilance, notre demande de reconnaissance, mais prenons soin de notre corps.

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( 14 février, 2022 )

Cette peur de déplaire

Les réseaux sociaux ont favorisé l’émergence de cette peur de déplaire à tel point que des masques de plus en plus solides se sont collés aux visages. L’homme a ce besoin de savoir qu’il plaît, de briller. On le voit dans le monde politique, dans le milieu littéraire, artistique, dans tous les milieux professionnels. Tout se joue sur cette apparence, sur ce que les gens veulent voir. Ce besoin de plaire est totalement destructeur à tel point que souvent la personne finit par s’oublier complètement. Alors les gens se façonnent une image, celle que l’on attend d’eux, parfaite, enfin c’est ce qu’ils pensent, un peu comme s’ils jouaient un rôle : le couple parfait, les parents parfaits, la réussite socioprofessionnelle parfaite, la perfection totale. Et puis un jour, la prise de conscience ! On n’a plus peur de déplaire, on s’en fiche !

On enlève son vieux manteau bien usé, bien lourd, et on se met à courir, à courir ! Et on se sent libre !

On n’a plus peur de déplaire puisque l’on ne cherche plus à plaire. Il faut se libérer de ces chaînes que la société nous impose !

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( 13 février, 2022 )

Les faux amis

Il y a les amis, les fidèles, les vrais et puis, les faux amis. Ces derniers sont des personnes qui vont au premier abord nous fasciner, parce que leur besoin de plaire ne va mettre en avant que leurs qualités, dans un premier temps. Seulement, ces relations sont fausses et peuvent vite se transformer en cauchemar si on n’y prend pas garde. Ce seront ces amitiés toxiques, nocives, phagocytantes, bouffantes. Ces personnes qui ne sont là que pour combler un vide dans leur vie, mais qui au moindre souci dans la nôtre, vont s’évaporer, voire nier avoir été dans notre cercle amical. Ces personnes nous manipulent comme des marionnettes. Ah ces faux amis !  Le monde en est rempli ! Il y aura celui qui dit vous soutenir, mais qui au fond, vous envie ou vous jalouse, ces autres personnes prêtes à tout pour vous bousiller la vie, ceux qui ne sont là que pour juger, critiquer, toujours. Vous savez, ce sont ces personnes qui déblatèrent tellement sur les autres et où après une rencontre, vous vous sentez encore plus mal, comme vidé.

Un bon ami sera toujours là malgré les années, malgré la vie. Il pourra parfois se passer des mois, parfois des années sans que ces amis se croisent, mais à chaque rencontre, c’est comme si le temps s’était arrêté. Comme si les liens étaient indestructibles.

En résumé, bien choisir ses amis, quitte à en avoir moins, mieux vaut n’avoir que des vrais.

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( 12 février, 2022 )

Obésité, stop aux préjugés

Il faut que cessent les préjugés envers les personnes obèses ! Encore un problème de mentalité, d’éducation voire du regard de la société.  Dernièrement, je déjeunais avec une copine, mince, et non loin de nous se trouvait « une grosse ». Je suis encore choquée par les propos de la personne avec qui j’ai mangé qui a balancé bien fort : « Regarde cette fille ! Elle pourrait faire un effort et ne pas se goinfrer ! » J’étais gênée pour la pauvre jeune femme et je ne savais plus où me mettre, ce qui ne m’a pas empêchée de remettre vertement la copine à sa place ! Au final, après une discussion un peu houleuse, j’ai décelé comme une pointe de jalousie, parce que cette femme obèse était accompagnée d’un homme séduisant, alors que celle qui critiquait, malgré sa minceur, était célibataire. La méchanceté s’amorce souvent avec la jalousie ! Il n’empêche qu’il faut remettre les choses à leur place. On ne choisit pas d’être obèse, et surtout pour la majorité de ces personnes, c’est un problème de santé et non d’alimentation. Dois-je citer les problèmes d’hypothyroïdies qui peuvent faire prendre en quelques mois plus de trente kilos ? Sans pour autant se jeter sur la nourriture ! Notre société aime la minceur, il fut une époque où seules les formes voluptueuses étaient autorisées à la cour. Tout est question de mode ! Mais surtout, que cessent, je le redis, ces préjugés, douloureux pour la personne qui les entend ! Et puis, je vais vous dire, cette « grosse » comme disait ma copine, elle avait un charme fou, plein de paillettes dans les yeux, et son chéri la mangeait du regard ! Qu’on se le dise …

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