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( 11 février, 2022 )

Les aidants, ces héros

Il a fallu attendre 2019 pour voir une loi votée en faveur des aidants.  Il était temps ! Trop tard pour moi, ma petite maman étant partie cette année-là, trop tard aussi pour mon fils dont je me suis occupée en 1987/1988 pour un cancer, parti lui aussi. Être aidants est une évidence m’ont dit certains, une obligation pour d’autres, un devoir. Que de mots pour simplement justifier qu’une personne va mettre sa vie entre parenthèses durant des mois. Être aidant n’est pas une mince affaire. Être aidant, c’est jongler au quotidien avec un travail difficile à assumer, des difficultés financières incontournables, l’usure autant du moral que de la santé. Ayant été aidante pendant un temps, je suis admirative face à ces aidants qui vont être là nuit et jour durant des années, délaissant leur propre vie. Combien de familles survivent à un tel dévouement lorsqu’il s’agit d’un enfant ou d’un parent ?

Notre société moderne n’est pas adaptée aux aidants, obligeant trop souvent ces personnes à lâcher leur travail ou à adapter leur logement. Bien sûr des aides extérieures existent dans les grandes villes, mais elles se font rares dans les campagnes où le désert médical est une vraie réalité. Des épouses se retrouvent à s’occuper de leur proche vingt-quatre heures sur vingt-quatre, détruisant leur santé. Le placement s’avère alors la seule issue, un déchirement, et pourtant un dernier sursaut de survie. Être aidants, c’est aussi se bousiller la santé, cancer, problèmes de thyroïde, que de dégâts apparaissent …

À quand une vraie priorité pour aider les proches ? Des centres à la journée pour souffler, des endroits autres que des Ehpad pour permettre aux familles de se reposer. Nous aurons tous un jour besoin d’un aidant, alors préparons dès aujourd’hui leur avenir pour garantir le nôtre.

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( 10 février, 2022 )

Ces mères castratrices

Destructrices ces mères castratrices bousillant la vie d’un enfant. Lorsque j’étais enseignante, on les repérait immédiatement ces femmes qui semblaient ne vivre que pour leur progéniture, souvent des garçons, les empêchant de respirer, les entraînant dans leur propre psychose. Souvent, on les remarquait lors de l’absence du petit chéri, qui désertait la classe au moindre petit rhume. Ces mères castratrices étaient toujours là à toutes les sorties, trop angoissées pour laisser leur petit Dieu être sous la surveillance d’une autre maman ( sacrilège !). Bien évidemment, ces pauvres gosses ne sont jamais allés en colonie ou en classes de découverte, car cela signifie « être séparé de maman ! » En grandissant, ce n’est guère mieux. Leur fils étant devenu leur seule raison de vivre, elles seront toujours là pour régenter la vie de leur fiston, leurs amours, l’éducation de leurs petits-enfants. De vraies boulets ! Alors même si ce n’est pas de leur faute, ces mères castratrices restent problématiques pour leurs enfants. Aimer ainsi ce n’est plus aimer …

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( 9 février, 2022 )

Les migrants

Dernièrement, j’ai vu une émission sur les migrants qui m’a serré l’estomac. Terribles ces préjugés, ces remarques raciales que l’on entend. Une fois encore, je m’insurge contre ceux qui pensent qu’un lopin de terre leur appartient. Comme si la nature pouvait appartenir à quelqu’un, comme si on pouvait se revendiquer d’interdire à un être humain de fouler le sol d’un pays. Je suis outrée par tous ces soit disant humanistes qui prônent la bonne parole, mais qui crachent sur les migrants ou les étrangers comme si nous n’étions pas tous des étrangers. Doit-on rappeler une fois encore qu’un migrant n’est pas au demeurant un sans abri, mais un réfugié politique, une personne qui fuit son propre pays en guerre. Le rejet de ces humains est à vomir ! Que de migrants nos ancêtres furent au travers des siècles, à une époque où la France n’était pas encore ce territoire national. Quand l’humanité va-t-elle de nouveau avoir ses heures de gloire ? Comme si ces « étrangers » allaient prendre le pain des français qui pour la plupart vivent eux aussi de l’assistanat de notre pays ! À quand un monde sans frontières, sans haine où la couleur, la religion ne seraient pas des obstacles. Comme si un homme pouvait se caractériser par sa couleur de peau, ses cheveux, ses yeux ? Mon homme a la peau noire et je peux vous assurer que jamais je ne l’ai vu au travers de sa couleur durant vingt ans, mais au travers de ce qu’il est. Lui. Faudrait-il des lunettes d’empathie à ce monde moisi ? Que chacun au lieu de juger, trancher, se demande juste si ce migrant qui a franchi la frontière est un être humain ou simplement une victime de préjugés qui ne devraient pas exister ?

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( 8 février, 2022 )

Le parfum

Depuis la nuit des temps, les hommes utilisent du parfum. Lorsque j’étais allée au musée du parfum, j’avais trouvé cela fascinant. Que ce soient les égyptiens, les grecs, les romains, tous ont créé des senteurs. Pourquoi les personnes se parfument-elles ? Pour cacher leur odeur corporelle serait la véritable raison. Comme si les gens ne supportaient pas ce qu’ils étaient vraiment. Le parfum est un acte également de séduction qui permettrait les rapprochements amoureux. J’ai un odorat très développé et toujours adoré le parfum. Par contre, je ne me parfume que pour moi, et non pour les autres, parce que j’aime « me » sentir avec tel ou tel parfum. Je n’ai également jamais mis un parfum qui m’aurait été imposé par un tiers. J’ai toujours choisi mes parfums après un long moment d’hésitation, et j’y suis fidèle depuis des années : « J’adore » de Dior et « Mademoiselle Coco » de Chanel. Notez bien :) :) :) Et vous ?

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( 7 février, 2022 )

Au secours ! Ma mémoire débloque ! Et si c’était ma thyroïde ?

Qui n’a pas un jour été pris d’une angoisse terrible en s’apercevant que sa mémoire débloque ? Cela peut arriver sans crier garde, sans s’inviter, des clés de voiture que l’on ne retrouve jamais, un code de carte bleue que l’on ne cesse d’oublier, des rendez-vous manqués, et l’angoisse qui grandit de jour en jour avec toujours la même question : Et si ? Et si on était en train de perdre vraiment la mémoire ? Que l’on ait vingt-cinq ans ou cinquante la peur est là.  Peu de médecins vont penser en tout premier à un problème de thyroïde, et pourtant ! Cela éviterait des semaines d’angoisse pour certains malades. Difficultés de concentration, et hop, l’étiquette « dépressive » ou fragile est scotchée sur le front, une boîte d’anxiolytiques et le tour est joué. Malheureusement, le problème n’étant pas réglé, il ne va que s’aggraver.  Quand on a compris qu’une thyroïde qui dysfonctionne ou qui a été enlevée ne peut plus réguler le corps, on a fait un pas de géant ! Cette fichue glande ne sécrétant pas assez d’hormones va avoir une incidence sur tout le système psychomoteur qui tourne au ralenti. Résultat le cerveau va aussi tourner au ralenti, obligeant la personne à se forcer pour bien comprendre, à faire répéter parfois, à buter sur les mots voire à remplacer des mots par d’autres. Ces « oublis » font bien évidemment, vu le tapage fait pour diagnostiquer nos seniors, à une maladie neuro dégénérative de la mémoire, et c’est complètement terrifiant. Fort heureusement, ces symptômes disparaissent lorsque la thyroïde est dite stabilisée, ce qui ne les empêchent pas de pointer de nouveau leur nez lorsqu’une crise de thyroïdite revient.

De nombreuses adhérentes nous ont fait remonter des soucis de concentration suite à une réaction post vaccinale ou simplement du covid. En clair, lorsque le corps fatigue entraînant un moins bon fonctionnement de la thyroïde.

Comme l’explique un scientifique : « Les troubles cognitifs, portant en particulier sur la mémoire de travail, la mémoire épisodique, la fluence verbale et les compétences visuo-spatiales, peuvent être améliorés par la correction de l’hypothyroïdie mais la réversibilité n’est que partielle. Les sujets hypothyroïdiens traités et bien équilibrés, peuvent conserver des altérations par vagues lors des crises. »

On comprendra tout à fait l’importance d’un diagnostic rapide afin d’éviter des séquelles irréversibles. Donc pas de panique, vous n’êtes pas Alzheimer, vous avez juste un ralentissement du cerveau qui se calmera avec un rééquilibrage d’un traitement. Le souvenir est un traitement de l’information dans une partie du cerveau, mais ce traitement ne peut pas se faire si « le lien » est abîmé. Ce n’est donc un vrai problème de mémoire, mais un souci purement «  mécanique ».

Dans le même contexte, beaucoup de malades auront cette impression d’avoir la tête dans les nuages, simplement parce que cette information n’a pu être mémorisée, car « le chemin » a été perturbé. Dans tous les cas, hormis un bon dosage, rester zen. Il est important de ne pas paniquer face à un trouble de mémoire, car plus on va angoisser, plus les symptômes vont augmenter. C’est dur à vivre, au quotidien, surtout lorsque l’on travaille, que l’on va buter sur des mots, ce qui est très gênant pour des jeunes au moment des examens. N’oublions jamais qu’il y a un siècle, les malades thyroïdiens ne pouvant être traités finissaient avec de graves démences en hôpital psychiatrique. Heureusement, ce temps semble révolu ! Il n’en demeure pas moins un handicap, et une vraie reconnaissance serait la bienvenue ! Rien que pour ces jeunes qui pourraient avoir leurs examens aménagés !

Bon courage les papillons

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( 7 février, 2022 )

Cette insoutenable violence

La violence semble être l’essence de beaucoup de vies. Est-elle vraiment plus importante de nos jours ? C’est effectivement plus facile de le penser si on oublie les guerres qui ont traversé les siècles, les bagarres dans les pubs, les violences faites aux femmes, aux esclaves. L’homme a cette violence en lui, bien présente. Le problème de notre société serait plutôt cette violence qui se joue via les réseaux sociaux, les forums, souvent intraçable. Cette violence sournoise s’infiltre partout comme un poison. Les jeunes dès dix ans découvrent ce pouvoir malsain, celui de détruire les autres par le biais de pseudos anonymes. Hors de leur monde virtuel, cette violence n’est plus contrôlable. Fuir, fuir est la seule solution, se couper le plus possible des réseaux sociaux, des personnes nocives. Apprendre aux enfants la bienveillance, la communication. Rien n’est pire que ceux qui refusent de communiquer générant ainsi volontairement un climat violent telle une cocotte prête à imploser. La violence existe. Même les contes de fées sont violents et les happys end sont rares.

« La violence est l’arme favorite des lâches. Sans elle, ils se sentent nus comme des nouveau-nés. »

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( 6 février, 2022 )

À combien de deuils peut-on survivre dans une vie ?

Dernièrement, j’ai lu cette phrase dans un livre : à combien de deuil peut-on survivre dans une vie ? Cela peut paraître bête comme question, et pourtant… Certaines personnes traversent toute leur existence sans perdre une seule personne qu’elles aiment. D’autres à l’inverse, vont voir les pertes s’empiler. Pourquoi une telle injustice ? Ce n’est pas que je sois jalouse de ces non-endeuillés, mais j’aurais tendance à dire qu’un équilibre serait tout de même logique. Seulement, notre monde n’a aucune logique. Tout comme la vie.J’ai perdu toutes les branches de mon arbre de vie, mon père, ma mère, ma sœur, et surtout mon fils. Trop de morts. Trop de larmes. Un vide. Ceux qui n’ont perdu qu’une personne ne peuvent comprendre cette sensation de se retrouver seule au bord du précipice en sachant qu’au prochain décès, on saute.

Lorsque le cycle de la vie est respecté, l’absence est moins lourde, car inéluctable. Le sérum d’immortalité n’ayant pas encore été commercialisé, nous sommes préparés inconsciemment à voir partir nos proches, mais pas nos enfants ! Aucun parent ne devrait survivre à son enfant. C’est bien plus qu’un non sens, c’est une ineptie ! C’est un peu comme si un compte à rebours s’était enclenché vous informant du temps qu’il vous reste à vivre. Ce compteur démarre le jour où lui meurt. Quand je pense à ces personnes soit disant bienveillantes qui profitent de la faiblesse des personnes endeuillés d’un enfant, j’ai juste envie de vomir. À combien de deuils peut-on survivre dans une vie ? Jusqu’à ce que notre coeur nous lâche, car à force de tant pleurer, un jour, il va s’enrayer.

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( 5 février, 2022 )

Faire des efforts en vain

Vivre n’est pas un long fleuve tranquille, et de nombreux obstacles jalonnent la route du commun des mortels. Et puis, un jour, on en a marre, marre de ces embûches, marre de faire des efforts en vain. Cette sensation atteint même les plus obstinés. Prenons l’exemple du travail. Qui n’a pas connu cette frustration après avoir bossé comme une dingue durant des semaines et constater au final que ce travail ne sert pas ou que les lauriers reviennent à un autre ? Mais est-ce vraiment en vain ? Peut-être faut-il se poser la question, pourquoi avoir tant donner à un patron, à une entreprise, à un tiers ? Ne faut-il pas fixer des limites ? Faire des efforts, c’est important pour se surpasser, mais faire des efforts en vain, cela devient débile. Apprenons à modérer nos efforts pour les rendre essentiels.

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( 4 février, 2022 )

Que penser de KDP ?

Régulièrement, je reçois des messages me demandant ce qu’est KDP. Effectivement, c’est du jargon éditorial ! KDP est tout simplement une plateforme permettant de publier gratuitement des livres électroniques, des livres brochés et des livres reliés. Ce n’est pas un éditeur même si de nombreuses maisons d’édition y déposent leurs ouvrages. Ce service met en vente en ligne le livre dans le monde entier, ce qui le rend accessible aux lecteurs de toutes nationalités. L’auteur garde tous les droits sur votre livre, ce qui n’est généralement pas autorisé par une maison d’édition traditionnelle. Ce système s’appelle de l’autoédition.

Les inconvénients : La support est exclusivement Kindle ce qui va poser problème pour les détenteurs d’une liseuse d’une autre marque.

Pas de visibilité dans les grandes enseignes, mais c’est également le cas de beaucoup d’autres plateformes voire de maisons d’édition.

Beaucoup de travail pour mettre le livre en ligne surtout quand on n’est pas trop doué !

Les avantages : Financièrement, l’auteur fixe le prix et ne s’occupe pas de la distribution.

Les bénéfices, dits droits d’auteurs, sont versés chaque mois à l’auteur.

Aucun engagement, une liberté totale.

Au final, le rendu reste de très bonne qualité, à bas prix. Un bon moyen de publier un livre si on ne désire pas passer par une maison d’édition.

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( 3 février, 2022 )

Piscine, SPA, pourquoi tant de personnes en rêvent ?

Qui ne rêve pas d’un séjour en thalassothérapie ou simplement d’un spa dans son jardin ? Seulement, ce privilège, une fois encore, n’est possible que pour les personnes ayant de bons revenus financiers, les autres devant se contenter de rêver ! Rêver d’une piscine, c’est un peu rêver de vacances, comme si les transats au bord d’une eau limpide était synonyme de détente. Ce qu’il faut savoir c’est que souvent, cela devient un accessoire décoratif, car peu de personnes ont le temps de faire plouf plouf après une journée de travail. Avoir une piscine, c’est un peu un signe extérieur de richesse, de « ces gens biens ».  Il en est de même pour le SPA qui pourtant comporte bien des avantages en vieillissant, bien-être, relaxation, soulagement des douleurs du corps. Personnellement, je rêve d’un SPA même si je me demande souvent si la réalité serait à la hauteur de mes envies. Lorsque je profite lors de mes vacances de ce confort, c’est un vrai bonheur, mais serait-ce le cas si j’en avais un à disposition en permanence ? Peut-être un jour, je pourrais répondre à cette question, en attendant, je rêve !

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