( 31 mars, 2022 )

Mes lectures de mars 2022

Comme chaque mois, je vous présente mes lectures. De belles découvertes, de moins belles, curieusement pas toujours les têtes d’affiches qui m’ont fait vibrer !

 

Peurs en eau profonde d’Olivier Descosse

XO édition

5/5

C’est totalement par hasard que j’ai découvert ce livre d’un auteur pour moi inconnu, et j’ai adoré ! Les personnages, Chloé Latour, commandante de la brigade criminelle et Jean Sardi, chacun avec ses blessures m’ont séduite, un peu comme si à la dernière page, je quittais de vieux amis. Le style est agréable, l’histoire passionnante, avec ce thème des plongeurs qui m’a un peu fait penser aux livres de Cussler. L’intrigue policière est bien menée, sans s’essouffler avec régulièrement des rebondissements qui rendent le livre encore plus intéressant.

Une très belle découverte !

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La quatrième feuille de Christophe Royer

Taurnada édition

4/5

Merci à Joël et à Taurnada édition pour ce SP. Ce n’est pas le premier livre de cet auteur et j’étais impatiente de découvrir en avant-première ce roman.  Je dois avouer que le début m’a semblé traîner en longueur, lenteur extrême, on ne sait pas où on va.  Heureusement, je n’ai pas lâché le livre, ne le faites pas ! Le rythme va monter en crescendo jusqu’à un énorme rebondissement qui m’a laissée sur le flanc.

L’écriture est agréable, fluide, facile à lire, et l’histoire plutôt sympa, celle de trois amis de jeunesse au cours de plusieurs années.  La chute est savoureuse, alors n’hésitez pas, même si je le redis, je déplore un début qui aurait dû être plus soutenu.  Cela reste un très bon livre.

L’histoire :

Aujourd’hui, Sophie a tout pour être heureuse : un mari aimant, une famille attentionnée, une amie fidèle, un travail qu’elle adore et une belle maison sur les rives du lac d’Annecy.

Pourtant, à la veille de sa première exposition photo, plusieurs faits troublants vont faire ressurgir des événements tragiques de son passé…
Un flic détruit par sa première affaire, une bande de copines inséparables, un amour toxique…
Et si le cauchemar recommençait ?

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Les douleurs fantômes de melissa da costa

Albin Michel

2/5

J’avais adoré «  Tout le bleu du ciel » et j’avoue de pas y avoir retrouvé l’émotion qui m’avait tellement touchée. Je déplore ces sorties plus ou moins imposées par les éditions à un rythme régulier, ce qui nuit à la profondeur des récits. C’est le cas pour celui-là qui est sympa à lire, mais juste sympa. Une histoire au demeurant plutôt banale même si on y retrouve les personnages d’un livre précédent de l’auteure.

Cela m’a un peu fait penser à une histoire Harlequin, avec une fin heureuse, prévisible. Mais voilà, il manque dans ce livre l’émotion avec un grand E. Dommage !

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Curieuses histoires de la propreté de Martine Magnin

Éditions Jourdan

5/5

Quel plaisir ce voyage au monde de la propreté !  Pourtant férue d’Histoire, que d’anecdotes j’ai découvert. Le style est savoureux, pétillant, piquant, et ce livre un puits de connaissances, certainement le fruit d’un énorme travail de recherche. L’ouvrage en lui-même est superbe, une couverture divine pour l’amoureuse de la peinture que je suis.

Un livre que je recommande fortement !

Il serait très utile dans les salles de classe pour initiation à l’instruction civique par le biais de la propreté !

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Signatures de  Tom Clearlake

Moonlight édition

4/5

Je ne me souviens pas avoir déjà lu un livre de cet auteur, en tous les cas ce fut une bonne pioche ! J’ai beaucoup aimé le thème, l’intrigue, les rebondissements, les fausses pistes. Le style est facile à lire et bien écrit ce qui est agréable.

Les personnages sont attachants en particulier Marion. Le personnage également de Bernard, écrivain face à la page blanche qui va se trouver embrigadé dans un jeu redoutable est fort bien analysé.

Quelques longueurs au milieu du livre, entre autre avec justement le personnage de Bernard, mais heureusement une fin à la hauteur, même si cette dernière nous invite, qui sait, à une suite possible …

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L’affaire Alaska Sanders de Joël Dicker

Édition Rosie&Wolfe

3/5

Pour ceux qui ont adoré le premier livre primé de Dicker, ce roman va les charmer. Personnellement, j’avais apprécié les précédents ouvrages sans avoir le coup de cœur national de beauté.

Je trouve que ses livres sont longs, dans le sens où l’auteur s’éternise, revient en arrière et au final sans rien apporter de nouveau.

Avec l’affaire Alaska Sanders, c’est la même chose. Cela se lit plutôt bien, car le style est agréable et bien écrit, mais que de retours en arrière en particulier sur l’affaire Harry Quebert. Peut-être utile si on n’a pas lu le livre mais vraiment pénible sinon.

En clair cela se lit, mais ce n’est pas le livre de l’année !

En plus pour un éditeur que de fautes d’orthographe et de syntaxe ! Ça pique vraiment les yeux.

Déçue ? Non car je n’attendais rien de ce livre trop plébiscité toujours signe de marketing et non de qualité.

« On ne rencontre pas un ami. Il se révèle à vous. »

*****

Matrices de Céline Denjean

Malgré d’excellentes critiques, je n’ai pas réussi à rentrer dedans. Je reprendrai peut-être plus tard.

 

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Maëlys de Jennifer De Araujo

Robert Laffont

5/5

J’ai hésité à lire ce témoignage, peur du côté médiatique, peur du côté patho, mais non, un très beau témoignage d’une histoire qui pourrait être un simple polar, mais qui n’en est pas un. Et puis qui n’a pas eu le coeur serré en voyant sur nos écrans le sourire de cette petite fille ? Qui n’a pas eu envie de vomir face à ce monstre qui l’a brisée ? Il n’y a rien à dire de plus. Juste des mots qui ne peuvent ressentir, comprendre que ceux, comme moi, qui ont perdu un enfant. À lire, en souvenir d’une petite fille qui n’aurait jamais dû mourir.

« Ma fille.

Tuée.

À 8 ans et demi.

Dans la nuit du 26 au 27 août 2017, Maëlys, une petite fille d’à peine 8 ans et demi, disparaît lors d’un mariage à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Il est trois heures du matin ; la terre s’ouvre sous les pieds de Jennifer De Araujo, la mère de l’enfant. Il y a la panique, les recherches, puis les soupçons : un invité de dernière minute, étrange et secret, avec qui Maëlys a parlé durant la réception. Il s’appelle Nordahl Lelandais.
Très vite, les indices s’accumulent. Plus ils accablent le suspect, et plus la recherche de la vérité se fait pressante pour la mère de Maëlys. Avec son conjoint Joachim et leur aînée, Colleen, elle veut savoir ce qui est arrivé à sa fille. »

 

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Advantis de Magalie Malbos

livre autoédité

Intrigante couverture. Avantis, un roman court, percutant.

Une histoire au demeurant classique, qui se passe dans un immeuble à Toulouse où deux hommes sont empoisonnés et où la suspecte a disparu.

Une enquête sympathique, bien écrit, un peu plus longue qu’une nouvelle ce que j’ai apprécié n’aimant pas les nouvelles et rondement ficelée.

« De la poudre de Datura, très utilisée en Colombie, notamment. Le pays d’origine de Jimena. Mortelle en cas de forte dose, à cause des molécules de scopolamine et d’atropine que contient la plante. Exactement ce qui avait tué Rustaud. » ( fort intéressant ! Je ne connaissais pas :)

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Merci Grazie, Thank you de Julien Sandrel

Calmann Levy

5/5

Voilà un délicieux roman feel good ! Une histoire charmante, celle de Gina, une adorable mamie dont le vice est de jouer au Casino. Et un jour, elle va gagner le gros lot. Mais plutôt que de garder cet argent elle va remercier tous ceux qui ont jalonné sa vie.

Je le redis ! Un livre délicieux, je n’ai pas d’autres mots, tellement positif que cela fait du bien et drôle ce qui n’est pas négligeable !

J’ai adoré ! Un livre qui ne prend pas la tête, du pur bonheur !

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( 30 mars, 2022 )

La photographie

Aimer prendre des photos, aimer les regarder, pour une fois, les réseaux sociaux débordent de choses magnifiques. L’amour de la photo est l’amour de l’art, des belles images. Mon papa était un vrai amoureux de la photo, de la technique, et lorsqu’il est parti, il a laissé une montagne de cartons avec des clichés de toute beauté. Je n’ai, pour ma part, pas été habituée à utiliser un véritable appareil photo en dehors de mon téléphone, mais j’aime aller à des expositions photos ou simplement admirer celles d’ « Instagrameurs ». J’aime en particulier les photographies de paysages, voyages, d’artistes divers.

Nous sommes à l’époque de la vidéo et pourtant, je préfère mille fois conserver une photo plutôt qu’une simple video, peut-être parce que pour moi, l’image figée a beaucoup plus de sens, de force, et surtout qu’elle permet de raviver les souvenirs. La photographie est importante pour tous, accessible à tous, quelque soit l’âge, même si cette idée dérange les vrais pros. Et pourtant, il m’est arrivé de m’extasier devant un cliché d’un parfait inconnu tellement il était beau. Aimer la photographie, c’est aimer les images, aimer la beauté, c’est mettre de l’émotion dans du papier, c’est surtout partager, partager avec les autres.

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( 29 mars, 2022 )

Se déconnecter de l’actualité

Alors que l’on assiste à une guerre de l’information autant avec la guerre Ukrainienne qu’avec la guerre électorale, se déconnecter de l’actualité est une bonne chose. Les puristes vont certainement hurler parce que ces tensions au final alimentent leur solitude ou leur état déprimé. Se déconnecter ne veut pas dire ne pas se tenir informer, juste ne pas être un mouton qui gobe tout, qui regarde tout, qui anticipe déjà un avenir noir sans analyse critique. S’informer est une chose, être connecté en permanence ( via les téléphones et Internet qui diffusent en continue ) est un frein à la vraie vie. Parfois j’imagine ce qu’aurait été certains événements tragiques au siècle dernier si les réseaux sociaux avaient vu le jour.

Se déconnecter de l’actualité, c’est simplement contourner les nuages pour simplement profiter des rayons du soleil. Et même si ces nuages doivent un jour prendre le dessus, à quoi cela va-t-il servir d’avoir cesser de vivre en broyant du noir ?

En tous les cas, dans ma cambrousse, je n’ai presque pas de réseau Internet, résultat, je n’accède qu’aux gros titres, les vrais, et franchement, cela me suffit largement ! J’ai tellement à faire autrement qu’à anticiper ou surfer sur des fakes news ou des commentaires de politiciens à deux sous. J’en viens même à souhaiter que la fibre ne puisse jamais être installée dans mon secteur, car qu’est-ce que je vis bien sans actualité !

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( 28 mars, 2022 )

Thyroïde :Pourquoi ne veulent-ils pas comprendre ?

Merci ! Vous avez été très nombreux à lire mon dernier article et à me dire votre souffrance. Plus de dix mille lecteurs. Merci !

Que c’est fatigant cette thyroïde qui ne fonctionne pas correctement ou que l’on n’a plus.  Que c’est usant toutes ces personnes qui ne veulent pas comprendre, qui minimisent, qui font la sourde oreille.  Que c’est fatigant ce refus de reconnaissance ! Vous êtes nombreux à demander régulièrement pourquoi ce refus. Simplement parce que cette thyroïde est jugée insignifiante, moins importante que d’autres maladies nécessitant une vraie reconnaissance. Et pourtant, faire reconnaître cette pathologie serait une véritable avancée. Une reconnaissance, c’est permettre un meilleur remboursement des traitements ( T3 er T4 inclus), un label handicap pour ceux qui le désirent, très important pour les arrêts de travail ainsi que pour une reconnaissance MDPH etc

Pourquoi est-ce si difficile d’être compris ?

« Une maladie thyroïdienne peut transformer une personne active en un vrai légume, une amie souriante en quelqu’un de renfermé, un ange en démon. Le changement peut se faire, violemment, en quelques mois. L’entourage n’a pas le temps de s’en apercevoir, pas le temps de réaliser. Il mettra cela sur le compte du « burn-out » courant dans notre société, ou la surcharge de travail. Elle, l’employée parfaite, abattant un travail titanesque, ne fait plus rien depuis quelques semaines, refusant les congrès, s’écroulant même en pleurs en plein milieu d’une réunion, lui, l’adorable époux, deviendra un homme agressif et instable. La venue des symptômes visibles va laisser s’infiltrer la peur, la prise de poids ou l’amaigrissement, les douleurs diverses. Et si c’était un cancer ? Il n’y a, malheureusement, que l’annonce d’un cancer qui semble être prise au sérieux dans notre société. Dans l’attente de ce verdict, tout le monde se serre les coudes. Femme, amis sont autour du malade. Rapidement, les gens s’éloignent. »

Extrait de Maladies thyroïdiennes

 

Maladies invisibles, maladies sournoises, maladies destructrices. «

Comprendre ces dérèglements thyroïdiens permettrait de mieux soigner les patients. Un malade n’est pas juste un numéro de sécurité sociale. C’est une personne unique qui doit être traitée comme telle.

 

« « Il est difficile pour celui qui n’est pas malade de se mettre, même cinq minutes, à notre place. Il est même insoutenable pour ceux qui travaillent avec nous de poser un regard bienveillant sur notre maladie. Rien ne montre dans notre apparence physique que nous avons Hashimoto. Nous seuls le savons. Nous avons, certes, en cas de crise thyroïdienne, les traits un peu plus tirés, les cheveux moins fournis ou plus secs, quelques rondeurs en trop, car les kilos se prennent très vite au moindre dérèglement, mais qui s’en soucie ? C’est à l’intérieur que tout se joue. Finalement, nous ne nous sentons pas compris, mais au fond, quel étranger peut comprendre cette maladie ? Notre souffrance nous appartient, elle nous est propre. Elle est invisible. Seules les personnes comme nous réagissent à nos angoisses, à nos craintes. Une fois que nous croisons la route d’Hashimoto, c’est pour la vie. C’est une maladie irréversible. Une thyroïde détruite a peu de chance de se reconstituer, ce qui n’est pas simple à accepter. J’ai volontairement omis le côté psychologique. Certaines personnes, nous l’avons vu dans les témoignages, sont reconnues dépressives, alors que leur seul problème est un dysfonctionnement thyroïdien. »

Ne cessons jamais de nous battre pour cette reconnaissance indispensable !

Ensemble !

Courage les papillons

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( 28 mars, 2022 )

Ces petits anges

Il ne se passe pas une semaine sans que les médias ne relatent la disparition ou la perte d’un enfant, une petite jeunesse qui n’a pas pu s’envoler. Autant on peut accepter la mort d’une personne âgée, parce qu’elle a bien vécu, mais la perte d’un enfant est le pire des drames qui peut arriver à des parents, une vie qui se stoppe et l’adulte qui survit. Pour l’avoir vécu, je suis extrêmement sensible à ces petits anges qui ne sont plus là, à cette souffrance que vivent les parents. On se demande toujours si on va y survivre, si on pourra de nouveau vivre normalement, si on pourra sourire de nouveau. Dernièrement est sorti le livre Maelys, où toute la douleur d’une mère hurle la perte de cette petite fille tuée par un sadique. J’ai pourtant hésité à lire ce témoignage, peur du côté médiatique, peur du côté patho, mais non, un très beau témoignage d’une histoire qui pourrait être un simple polar, mais qui n’en est pas un. Et puis qui n’a pas eu le coeur serré en voyant sur nos écrans le sourire de cette petite fille ? Qui n’a pas eu envie de vomir face à ce monstre qui l’a brisée ? Il n’y a rien à dire de plus. Juste des mots qui ne peuvent ressentir, comprendre que ceux, comme moi, qui ont perdu un enfant. À lire, en souvenir d’une petite fille qui n’aurait jamais dû mourir.

Aucune maman ne peut ni ne veut oublier cet ange qui fut. Ce lien magique, magnifique qui unit à jamais ne se brisera jamais même si cet ange dort maintenant dans l’immensité du firmament.

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( 27 mars, 2022 )

La vie n’est rien sans une fin

Nous sommes sur une barque qui peut vaciller, voire se retourner. Certains de nos proches peuvent tomber à la mer et se noyer. Alors va naître le deuil, l’absence, la douleur. Certaines personnes ont la chance d’avoir une vie calme, gardant leurs vieux parents jusqu’à quatre-vingt dix ans, d’autres vont voir leur famille se décimer petit à petit. On pense que ces blessures vont s’effacer, alors on en parle à des intimes, on se confie, seulement tout le monde ne peut comprendre la douleur de perdre un être cher. Parfois, on va vous reprocher de vous replier sur vous, de parler d’autres choses voire de fanfaronner. Ayant vécu beaucoup de drames, je ne m’impose jamais, je propose mon soutien. Si la personne a besoin, je suis là. Je fais surtout attention aux mots, car il suffit d’un mot de travers pour enfoncer une personne en deuil. Emphatique, je ressens profondément la souffrance des autres, à double tranchant, car cela me ramène instinctivement à mes propres pertes. Ne jamais surtout oublier que les bourrasques n’emportent jamais les mots. Toujours se souvenir que la vie n’est rien sans une fin.

 
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( 26 mars, 2022 )

À trop faire …

Journée de la femme, journée de la lutte contre le cancer, journée de solidarité pour l’Ukraine, journée pour l’autisme etc Il n’y a que moi que cela choque ces journées associées à souvent des numéros de dons ?

Solidaire depuis toujours malgré de faibles revenus je donne dans l’ombre et je n’ai nul besoin d’une journée instaurée par des politiques pour me rappeler ce que je dois faire.

Je vais jouer l’avocat du Diable, encore, et vous demander : donnez-vous en toute honnêteté plus ces jours-là ? Pensez-vous vraiment plus messieurs à ces causes parce que vous voyez sur fb marqué «  journée de le femme » ? Avez-vous fait la vaisselle, les lessives les courses ?

Le devoir de mémoire est nécessaire pour les grandes causes mais à faire chaque mois des semaines ou des journées spécifiques ne dénature-t-on pas l’essence même du symbolisme ?

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( 25 mars, 2022 )

Quand le corps parle

Même si de nombre malades et de nombreux médecins refusent de l’entendre, notre corps nous parle.

L’esprit est relié au corps, et même si le phénomène est inconscient, certaines douleurs, elles, sont bien réelles. Je ne parle pas des maladies dites « graves » même si … Qui n’a pas vécu un mal de ventre avant un examen, un entretien ou après une dispute ou une déception ? Un estomac qui se noue lorsque l’on est contrarié ? Des douleurs dorsales qui durent sans traumatisme des os, juste des douleurs, cervicales, lombaires, épaules. Le fameux « en avoir plein le dos », cela vous parle ?  Médicaments antidouleurs inefficaces puisque la cause est ailleurs. Je vais prendre pour exemple une douleur à la clavicule et à l’épaule, impuissance face à une décision à laquelle on est soumis, ne plus pouvoir supporter.

Qui ne l’a pas vécu sans même oser le dire, car la douleur du dos fait tellement partie de nos vies que nous souffrons en silence. Le douleur n’est pas juste pathologique et n’est pas seulement une sensation, c’est également une émotion à l’état pur dont il faut écouter le signal. En fait si une émotion s’avère trop violente, les emphatiques en particulier les subissent avec force, elle va inconsciemment être refoulée parce que le corps va dire stop, et s’exprimer par le biais d’une douleur.

Alors apprenons à écouter notre corps, à nous écouter.

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( 25 mars, 2022 )

Ces infanticides

Les journaux relatent régulièrement ces faits divers, ces infanticides, ces pauvres vies arrachées. Je sais, pour avoir lu de nombreux articles que souvent la mère est dans le déni complet, incapable de comprendre qu’elle est un monstre. Elles vivent un traumatisme terrible, violent, qui finit par la mort du bébé. C’est difficile de ne pas juger une femme qui tue son enfant, et pourtant, qui est-on pour comprendre ce que l’autre vit, sa souffrance, son passé. La loi condamne ces femmes à la prison à vie, encore une fois, je me demande comment la justice peut être aussi tranchante. La douleur, cette douleur, devrait être prise en compte, entendue. Je ne peux concevoir, peut-être parce que j’ai eu de nombreux enfants, que de tels gestes soient des actes de méchanceté, de violence gratuite. En tous les cas, tout comme pour les meurtres d’enfants, c’est insoutenable.

( 24 mars, 2022 )

Pervers narcissiques, des monstres …

On en parle partout, et pourtant, ils sont toujours là, intouchables. Charmants au demeurant, c’est très facile de tomber dans leurs griffes. Souvent des surdoués, insensibles au malheur des autres, ils frappent, manipulent. Que l’on ne s’y trompe pas, nous pouvons aussi bien avoir à faire à un homme ou à une femme. Ils sont rarement créatifs, très cartésiens, ne supportant pas que les autres les jugent ou les incitent à être mal vus. Dans leurs relations, ils parlent peu d’eux, préférant faire se dévoiler leur proie afin de mieux la saisir. Ils n’ont aucun sentiment, même s’ils savent faire semblant. Pris en défaut, ils frappent où cela fait mal, et sont même capables de mise en scène à leur avantage. Le pire est lorsque vous croisez un couple de pervers narcissiques, cela existe, qui va agir soit dans le milieu professionnel, soit dans le milieu amical. Les autres seront alors leur terrain de jeux. Ils vont détruire, jouant le chaud et le froid, sans aucun scrupule.

Savez-vous qu’une personne sur cinq est victime de ce type d’individu dans sa vie ? Que la moitié ne s’en remettra jamais, et que malheureusement, une fois la proie détruite, le pervers narcissique passera sans état d’âme à une nouvelle personne.  Attendez-vous au pire ! Ils feront de vous une coupable, une détraquée mentale, ils n’hésiteront pas à vous traîner devant les tribunaux pour gagner. Car un pervers narcissique ne veut, ne peut jamais perdre !

 

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