Parce qu’un jour, tu fus …
Ces dates cruelles que l’on prend en pleine face chaque année, ravivant nos souvenirs, les bons comme les autres. Parce qu’un jour tu fus, toi mon petit ange, mon bébé. Parce que malgré moi, je regarde régulièrement ce que tu serais devenu. Ne gardons que le meilleur, ce 5 mars 1985 où je suis allée à la maternité, faux travail et pourtant, ils m’ont gardée. Sans péridurale à cette époque, ouille, j’ai morflé, et puis tu es né, coiffé. Signe de chance selon les dictons. Elle t’est passée à côté. Mais ne gardons que tes deux premières années, toi le bébé rieur, joufflu, drôle, câlins. Je me souviens qu’avec ton père nous imaginions ton avenir. Tu aimais la musique, la batterie, allions-nous t’y inscrire à six ans ? Tu adorais l’eau et la mer, saurais-tu nager comme un poisson ? Seulement, tous ces rêves ont avorté faute de temps. Toi, mon fils, aujourd’hui, malgré les années, je suis peut-être la seule à me souvenir de ta naissance, la date de ton envol ayant marqué au fer rouge les vies.
Alors même si tu danses sur le firmament, je te chuchote doucement à toi qui ne peux plus souffler tes bougies, happy birthday. Parce qu’en te fêtant, je me fête aussi, et je fais de ton absence un joli souvenir, celui de ton premier cri. Toi ma petite étoile.
Parce qu’un jour, tu fus, sache mon bébé d’amour, que moi, je suis …
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