Ce besoin de vert
Pendant des années, j’ai passé mes vacances ( en dehors de l’été) à la campagne. Nous allions souvent en Sologne, le « pays » de ma grand-mère, pour nous ressourcer. C’était même plus qu’un besoin, une nécessité. Se mettre au vert n’est pas seulement une affaire de mode. L’homme a besoin de la nature, de l’énergie qui passe dans les arbres, du silence, ou à l’inverse des piaillements des petits oiseaux. Se ressourcer, c’est mettre pendant quelques minutes voir quelques heures le compteur en pause, c’est se vider la tête, c’est surtout être en accord avec soi-même. Depuis que je vis à la campagne, même si ce n’est pas si éloigné de Paris, je sens tous les bénéfices sur mon propre corps. Je dors beaucoup mieux, je suis beaucoup plus sereine, je n’ai plus de crises d’angoisse, j’irais même jusqu’à dire, je n’ai plus peur d’avancer. En pleine nature, je peux passer de longues minutes à regarder le soleil miroiter dans un étang ou simplement s’amuser à observer des petits canards entrain de se chamailler. J’en pars toujours apaisée. Une fois encore, je pense que notre société n’a pas assez mis en avant ce besoin « nature ». Construire des mini-parcs dans les villes dortoirs avec quelques toboggans, ce n’est pas permettre aux gens de se ressourcer. Dans ces parcs de ville, il y a toujours du bruit, des cris qui ne sont pas du tout propices à la méditation ou au repos. L’homme a besoin de repos, de silence. L’homme a besoin de se retrouver. Après, c’est également une discipline qui devrait être éduquée dès le plus jeune âge. Les personnes qui vivent en ville n’ont pas appris à écouter la nature et cela s’apprend. Je l’ai appris. Je pense qu’il faudrait, peut-être que je me trompe, que si l’homme apprenait à se connecter plus à la nature, ainsi il serait certainement plus apaisé et donc en paix.
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