( 21 avril, 2022 )

Ressentir ses émotions

Ressentir ses émotions même négatives n’est jamais une mauvaise chose. On ne peut pas toujours être positif, c’est un leurre. Le positivisme est un mode de vie qui englobe aussi bien nos joies que nos peines. Nous sommes la résultante d’un tout. Notre éducation nous oblige à ne jamais montrer nos côtés sombres, parce qu’il faut « briller », toujours, être une lumière comme disent certains. Mais même la lumière d’une bougie peut vaciller au moindre souffle de vent. Ressentir totalement ses émotions, c’est être entier, complètement, sans laisser dans un coin un morceau de soi …

( 20 avril, 2022 )

Ah ces amis ! Enfin, ils disent tous l’être …

J’aime beaucoup cette citation de Robin William, lui qui comme ma petite maman avait cette affreuse maladie. « J’ai toujours pensé  que le pire truc qui pourrait nous arriver c’est de finir sa vie tout seul. Mais c’est faux. Le pire truc, c’est de finir sa vie entouré de personnes qui nous font nous sentir seul. »

On est toujours seul au final, toujours, même si on est bien entourés, et face à la maladie, on le sera toujours. Tout comme le jour de notre mort, on partira seul. Les amis avec un petit a, on en a tous, qui vont, qui viennent, plus souvent au gré de leurs humeurs que de la nôtre.  Les amis avec un grand A, plus rares, seront, eux, là dans l’ombre, toujours prêts à se manifester en cas de besoin, discrets quand tout va bien. Et pourtant, malgré cet entourage fidèle, aimant, qui peut vraiment comprendre une maladie comme une démence ? Une copine dont la soeur est bipolaire me faisait la même remarque. Chaque geste, chaque mot enfoncent un peu plus la personne malade, parce qu’il n’est jamais simple de trouver les mots qui font vraiment du bien. Rien n’est pire effectivement que d’être seul au milieu de personnes qui disent nous aimer. Le vrai ami est celui qui reste quoiqu’il advienne …

 

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( 19 avril, 2022 )

Une excellente lecture

Dieu ne m’aime pas de Gabriel Kaluszunski

Édition Souffles Littéraires

5/5

En voilà une agréable lecture ! Je suis sortie de ma zone de confort par ce roman offert par une amie et je l’en remercie car je n’aurais sinon certainement jamais lu ce livre. On pourrait croire au départ que c’est un livre centré sur la boxe, mais il n’en est rien. C’est bien plus profond. C’est une histoire qui s’articule sur des émotions où le passé tire les ficelles parfois au fond sans l’avis des personnes, un livre qui fait s’interroger sur le repentir, sur l’acceptation, sur la capacité à choisir de s’enfoncer ou de se relever …

En tous les cas bien écrit comme tous les livres sortant de cette maison d’édition, que j’ai donc lu avec un grand plaisir ! En plus court donc vite lu, idéal donc !

Alors n’hésitez pas ! Foncez …

 

Résumé de l’édition

Michel Debraszuski l’a juré sur la tombe de sa femme et de son fils : il ne vengera jamais leur mort. Dix ans plus tard, l’ancien boxeur ne vit plus que pour deux choses : la musique classique et sa salle de boxe anglaise où il entraîne Djibril, un jeune champion en proie à de vieux démons. Le matin du 14 juillet 2018, l’existence de Michel va de nouveau basculer lorsque Raphaël, le meurtrier de sa famille, sort de prison. Aveuglé par sa quête de rédemption, ce dernier n’a qu’une idée en tête : demander pardon. Dans un monde qu’ils ne comprennent plus, les trois hommes feront face à leurs souvenirs douloureux au travers de parcours initiatiques semés de doutes et de remords. Un cheminement intérieur avec une seule décision à prendre : pardonner ou croire en la juste réciprocité du crime et de la peine.

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( 19 avril, 2022 )

L’importance de bien respirer

Apprendre à bien respirer n’est pas un luxe.

Bien respirer est indispensable et pas que pour s’oxygéner. Pourtant la majorité des personnes ne savent pas respirer, la faute à une vie moderne où tout va trop vite. Bien respirer, c’est gagner la paix, sa propre paix. Ce ne sont  pas juste quelques inspirations rapides, c’est respirer et inspirer en profondeur, à fond. Nous le voyons souvent lorsque nous vivons un gros moment de stress, notre respiration s’accélère, résultat notre corps sera bien moins oxygéné. Il est important de se poser, de prendre le temps de faire des longues inspirations, avec le ventre. On peut également pratiquer la cohérence cardiaque ( voir un ancien article à ce sujet) Pour tous ceux qui ont des soucis d’hypertension, il faut savoir qu’une bonne respiration peut remplacer n’importe quel médicament. ( en y associant bien sûr une bonne hygiène de vie) Peut-être serait-il bon d’apprendre à l’école aux enfants à bien respirer dès le plus jeune âge afin de leur permettre d’être un jour des adultes bien dans leur corps ?

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( 18 avril, 2022 )

Thyroïde et norme

Ah cette norme derrière laquelle les médecins aiment se cacher pour éviter de comprendre, d’écouter. Depuis que les scientifiques ont découvert cette TSH, il n’y a plus qu’elle qui compte ! Oublié le ressenti des malades, oublié les autres dosages, oublié les symptômes. Si la « norme » a parlé, c’est que c’est la vérité ! On sait tous que l’hypophyse sécrète un taux d’hormones qui fut ensuite mis sur une échelle officielle.

Seulement, beaucoup de personnes oublient que cette dite référence varie selon les laboratoires, selon les pays.  De quoi en perdre son latin, non ?  Chez nous, en France, la norme est située entre 0,5 et 5. Au dessous on est dit en hyperthyroïdie, au-dessus en hypothyroïdie. Aux States, la norme est entre 0,3 et 3.

Cela paraît simple, seulement cette norme va changer selon que l’on est atteint d’une thyroïdite classique, une maladie auto-immune, ou d’une ablation partielle ou totale de la thyroïde. Autant de cas différents que de malades. Il est primordial de faire donc très attention à cette norme. Seule, elle n’est rien !

Encore une fois, le plus important, ce sont les symptômes !  Certaines personnes vivent toute leur vie avec une tsh avec des valeurs astronomiques aussi bien hautes que basses sans aucun symptômes et aucune détérioration de leur organisme. D’autres ne supporteront pas la plus petite fluctuation même de 0,4 …

Cela remet les choses en place. Il est bon toujours d’associer d’autres recherches comme la T4 libre et la T3.

Pour la norme des symptômes, c’est la même chose. Un dit symptôme ne peut seul donner un diagnostic.

Rappelons brièvement que la fatigue va se retrouver en hypo, en hyper, sans thyroïde, mais peut également être dû à une carence en fer par exemple. La prise de poids qui est toujours mis sous l’étiquette « hypothyroïdie » peut à l’inverse apparaître en hyper ( et inversement)

Les troubles du sommeil, de l’humeur, anxiété, dépression se retrouvent aussi bien en hypo qu’en hyper.

Là effectivement, seule la TSH et la T4 pourront donner une indication et un éventuel traitement approprié.

Là encore, la norme fut longtemps d’opérer systématiquement en cas d’hypothyroïdie. On en est revenu sachant que « sans thyroïde », le corps souffre. Ce bistouri facilement utilisé oublie la souffrance des malades. Autant, on doit opérer en cas de cancer thyroïdien, un des seuls cancers qui ne métastase pas et qui a une guérison totale, autant pour un nodule ou une maladie de Basedow, il faut bien réfléchir avant de passer à l’extrême. Tout comme pour la maladie auto-immune Hashimoto, il faudra alors impérativement prendre un traitement de substitution à vie, ce qui semble anodin, au début, mais peut devenir très pesant au cours des années. Un médicament restant sujet à des possibilités de ruptures de stock ( on l’a vu avec l’affaire du nouveau levo) ou simplement des oublis lors de voyage ou autres. Rien ne remplacera jamais une thyroïde en bon état !

Pour couper court aux idées fausses, lorsque la thyroïde est enlevée en totalité, elle ne peut repoussée ! Par contre, lors d’une thyroïde d’Hashimoto avec une destruction qui n’est pas totale, il existe des cas où la thyroïde «  a un peu repoussé ». C’est extrêmement rare !  Donc plutôt que de stopper son traitement en pensant que cette éventualité est une certitude, mieux vaut bien se soigner !

 

Je terminerai donc par quelques points essentiels qui sont toujours bien polémiques.

Quand prendre son traitement de substitution ?

Les médecins imposent une norme ( encore !), mais ce n’est qu’une norme. On a coutume de dire de prendre le traitement le matin De nombreux malades le prennent le soir sans aucun incidence. C’est à chacun de trouver ce qui lui convient. Par contre il faut espacer du petit-déjeuner, au moins 30 minutes ( certains endocrinologues vont jusqu’à une heure).  Dans tous les cas, on évitera au maximum de prendre un thé ou un café en même temps car théine et caféine diminuent l’absorption. Surtout ne jamais prendre avec du fer par exemple ce qui annule totalement l’hormone de substitution ( deux heures minimum). Vous trouverez la liste des médicaments qui interagissent avec les traitements thyroïdiens.  Mieux vaut prévenir que s’apercevoir au bout de deux mois que le traitement n’a pas marché, pestant sur les symptômes alors qu’au final, ce n’était juste qu’un souci d’incompatibilité d’absorption.

Pour les aliments, c’est la même chose. On voit pour certaines personnes l’apparition d’un goitre en cas d’hypothyroïdie. Le chou est un des aliments qui bloque le plus l’hormone thyroïdienne.  Une fois par hasard, vous ne risquez rien, mais avec régularité, c’est contre indiqué. Pour le soja, c’est la même chose.

Après, chaque personne est différente, complètement, et va réagir différemment.  Il est donc important de taper sur la table si votre médecin est borné et ne fait que regarder la norme.

Si on observe les statistiques « de bien-être », on s’aperçoit qu’à notre époque, certainement à cause d’une vie stressante qui déstabilise la thyroïde, on recommande une tsh autour de 1 que ce soit pour les maladies auto-immunes ou les posts ablations.

À quand des autotests qui permettraient aux malades de savoir où ils en sont tout simplement pour adapter ensuite leurs comportements à leur thyroïde !

 

Bon courage les papillons et prenez soin de vous !

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( 18 avril, 2022 )

Coeur de pierre

Savez-vous que l’expression « coeur de pierre » n’est pas tout à fait anodine dans le sens qu’il existe une pathologie qui transforme le coeur en pierre. Cela s’appelle l’amylose. Dans la pratique, il existe malheureusement des personnes qui ont un coeur de pierre, ce qui signifie qu’ils donnent l’impression de n’avoir aucune empathie, aucun sentiment, personne insensible.  Ces « sans » coeurs  peuvent être très nocifs pour le commun des mortels, détruisant les illusions, broyant des espoirs.

J’ai énormément de mal à supporter ces hommes ou ces femmes qui sont si peu sensibles aux autres qui jouent avec. Nul ne devrait réprimer ses émotions, car c’est ce qui nous rend vivant. Nous devons exprimer aussi bien nos « belles émotions » comme la joie, le bonheur, tout comme « les mauvaises émotions » comme l’angoisse, la peur … Être un coeur de pierre, c’est être resté coincé dans un type d’émotions. Les émotions, c’est ce qui nous permet d’aimer, d’aimer totalement.

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( 17 avril, 2022 )

Les seniors

Cela fait toujours un choc, lorsque l’on découvre par hasard que passer la cinquantaine, on nous impose sur le front une étiquette : celle de seniors. J’ai un peu du mal à comprendre certains candidats à la présidence de la république qui poussent à l’augmentation de l’âge de la retraite, tout en maintenant les avantages seniors. C’est soit l’un soit l’autre. Je sais bien que pour les trentenaires, passé la cinquantaine, nous sommes tous bons à casser notre pipe. N’empêche que, j’ai envie de dire, dans ce monde de brutes, la vie commence à cinquante ans ! L’âge où les enfants sont grands, où on a une certaine maturité, un recul sur la vie et le reste.

Des études montrent que du côté du peuple français, on met les seniors à partir de 70 ans ! La plupart se trouvant très en forme pour continuer à travailler avant ! Grand bien leur fasse !

N’ayant pas encore atteint l’âge dit officiel de la retraite, je grince un peu des dents avec ma demie pension, je passe à côté de tous les avantages ( gratuité de certains musées, tarifs réduits transports ou cinéma etc )

Mais je vais vous dire un secret, je ne me sens pas du tout, mais pas du tout senior, à tel point que j’ai refusé de m’inscrire dans des activités seniors tellement l’âge était celui qu’aurait eu ma petite maman et non le mien !

En clair encore une étiquette débile puisque tout est dans la tête, enfin si on oublie les os ahahah

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( 16 avril, 2022 )

Le silence pour punir

Quelle arme, le silence ! Une arme terrible, bien plus violente qu’un coup de poing. Le silence, c’est la dénégation de l’autre, c’est une sorte de chantage conscient.  De nombreuses personnes utilisent le silence pour montrer leur mécontentement, les enfants en première ligne.  Seulement chez ces derniers, sauf cas pathologique, cela ne dure pas. Les adultes sont plus sournois, ils ont appris les codes de la douleur, ils savent comment manipuler l’autre pour obtenir ce qu’ils veulent. J’observe souvent avec tristesse ces personnes qui s’évertuent à faire un chantage affectif, refusant de répondre au téléphone ou bloquant la dite personne dans l’espoir de la voir céder à leur caprice. Car c’est un véritable caprice que de vouloir formater la vie des autres. Autant se mettre en retrait est une bonne chose lorsque l’on est en colère. Cela évite les actes impulsifs, les paroles qui dépasseraient la pensée. Autant si on veut construire une relation saine, punir une personne aimée par le silence est de la manipulation, et cela n’amène jamais rien de bon. L’autre reviendra, peut-être, mais reviendra-t-il vraiment par amour ? Et celui ou celle qui a manipulé, est-ce vraiment de l’amour ? Ou simplement un désir de prendre le pouvoir sur l’autre ?

On peut s’interroger sur l’impact de ces actes digne des pervers narcissiques … encore un vaste débat dont je n’ai pas la clé !

#AppelezmoiJohn manuscrit en cours de validation

( 15 avril, 2022 )

Nos plus belles années

On entend tout le temps parler des plus belles années comme si elles étaient « avant », mais « avant quoi ? » Serait-ce hier lorsque l’on avait l’insouciance, lorsque Internet n’existait pas. Mais avons-nous si vite oublié le passé ? Les siècles d’avant justement ? Les guerres qui ont décimé le monde avec violence, la rudesse de la vie aux champs ou dans les mines, ces existences sans traitements médicaux ? Et même dans notre propre vie, peut-on vraiment croire notre mémoire ? Est-elle totalement infaillible ? Ces souvenirs qui nous restent, ces clichés en noir et blanc, sont-ils des traces de nos belles années, ou n’est-ce pas ce que nous voulons penser ? Ne serait-ce pas plutôt juste une photo figée par les souvenirs que nous ne voulons pas laisser ? Au final, chaque âge ne possède-t-il pas de belles années, à condition de ne pas s’enliser dans la boue noire de la déprime ?

À chacun de trouver ce qui marquera positivement l’année qu’il vit, une anecdote qui fera alors de cette année, une de nos plus belles années.

( 14 avril, 2022 )

Oser se lancer. …

Écrire, bricoler, fabriquer, peu importe, oser se lancer ! Dessiner, peindre, il faut oser essayer ! Longtemps, j’ai griffonné sur des carnets, sans conviction, juste pour le plaisir, mais je n’y croyais pas.  Puis je me suis lancée lors de ma pré-retraite, grâce au cadeau de mes collègues de travail. Les débuts furent laborieux surtout que j’ai débuté par l’aquarelle, une technique dans lequel excellait mon papa. Seulement, je n’étais pas aussi douée que lui, et je me suis vite découragée. Je rêvais de merveilleuses productions, je ne faisais que des œuvres « ratées ». À force de ne pas réussir, on se décourage et surtout, on ne prend plus aucun plaisir.

Je me suis tournée vers d’autres techniques, l’acrylique que j’ai immédiatement adoré, le pastel … et j’ai commencé à apprécier ce que je faisais, c’est même devenu une passion. J’ai continué à faire beaucoup de ratés, mais quelques réussites. J’ai fait le premier pas, j’en étais capable, à plus de soixante piges ! Bien sûr, je ne serai jamais « renommée », pour cela j’aurais dû débuter plus tôt, mais peu importe, je prends du plaisir ! Et je n’ai pas lâché pour autant l’aquarelle, même si c’est un vrai casse-tête pour moi, je persiste ! Alors, vous qui avez envie, qui doutez, vous qui ne savez pas si vous en êtes capables, essayez, simplement essayez, car oser est le premier pas ! Tout le monde peut prendre du plaisir, tout le monde doit ! Oser simplement se lancer !

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