( 4 avril, 2022 )

Thyroïde et vie familiale et sociale

Vous êtes nombreux à avoir réagi à mon dernier article, à la difficulté d’être malade avec une même demande : comment faire pour que les autres, la famille, les amis, les collègues comprennent.

Dernièrement, j’étais chez le coiffeur et cette dernière me parlait de son conjoint atteint de Basedow, invivable, imbuvable au quotidien. Parce que c’est une réalité que l’on ne peut pas nier. La thyroïde, cette petite glande au demeurant insignifiante, peut provoquer des symptômes problématiques pour une vie harmonieuse, jouant sur l’humeur, le point central de toute sociabilité. Comment un malade peut-il construire une vie harmonieuse s’il est dirigé par ses sautes d’humeur qui vont altérer avec sa famille ? Comment à l’inverse, même l’épouse la plus dévouée peut-elle supporter un mari irascible, dont le comportement peut passer de l’agressivité à la violence, ne sachant pas sur quel pied danser ?

Basedow est réputé pour faire fuir les conjoints ( homme ou femme) à cause des remarques toujours mal prises, des pics que le malade peut lancer pour faire du mal. Alors, je m’adresse à l’entourage : c’est la maladie qui parle et non la personne aimée ! Pour les personnes sans thyroïde ou avec une thyroïde insuffisante ( ablation, Hashimoto etc), là on se heurtera à un tel ralentissement que les autres finissent par être convaincus que la personne fait exprès ! Là encore, je m’adresse à l’entourage.  Le malade en hypothyroïdie ne fait pas exprès « d’être relou », de sombrer subitement dans une tendance dépressive, de tout refuser pour cause de fatigue. Il est vraiment fatigué ! Ne croyez pas qu’il ne se sent pas bien juste avant d’aller voir vos collègues ou belle-maman, que c’est volontaire. Cela ne l’est pas. Pourtant allez-vous me dire, hier, il était en pleine forme ! Eh oui, mais c’était hier ! Aujourd’hui est un autre jour ! On ne choisit pas d’avoir des fluctuations thyroïdiennes. Elles s’invitent, parfois juste sur un changement de temps, sur un énervement, un stress. Heureux ceux qui disent régulièrement sur les réseaux sociaux être « super bien » depuis des années. Ceux-là au final font du mal, sans le vouloir, aux autres ! Ce qui fait dire à certains que la maladie est dans la tête ! Une maladie de la thyroïde devrait bénéficier d’une analyse minutieuse de tous les symptômes, de leurs retentissements sur les autres. Combien de praticiens le font en dehors des homéopathes ou de la médecine fonctionnelle ?

 

Dernièrement, je fus violemment prise à partie par une malade m’affirmant que tout ce que j’écrivais ne servait à rien puisque ces dysfonctionnements étaient héréditaires ! Il n’en est rien ! Les maladies de la thyroïde ne sont pas héréditaires, génétiques pour un très faible pourcentage de malades, mais pour les autres, le « pourquoi » est ailleurs ! Il faut vraiment que cesse les raccourcis si on veut un jour voir cette maladie reconnue.

La reconnaissance est indispensable, je le redis, simplement pour permettre à ces dysfonctionnements d’être pris au sérieux, pour ne pas laisser cette étiquette de « tout est dans la tête », « elle invente tout », «  c’est psychologique voire psychosomatique ». De tels raccourcis invitent les proches, les collègues, les patrons à le croire. Il n’en est rien. Je le redis, si certains malades ont la chance d’être 365 jours par an au top avec un traitement de substitution, ce n’est pas le cas de l’immense majorité des personnes ! Parler de cette thyroïde, de son utilité ( que beaucoup ignorent en particulier lorsque les gens ne sont pas malades) c’est permettre aux malades d’aller mieux, car être entendus est un pas de géant.

Une pensée en particulier aux enfants qui subissent des critiques par rapport à leur poids, leur ralentissement dans diverses activités. Cette reconnaissance est nécessaire aussi pour eux qui vont devoir subir toute leur vie cette pathologie invisible.

Nous reviendrons sur le poids prochainement, car beaucoup de questions sur le sujet.

Courage les papillons !

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( 4 avril, 2022 )

Travailler sur soi

Il est important à certains moments de sa vie de savoir se poser et de faire le point sur ses erreurs, sur son vécu, un vrai travail sur soi. Pourquoi ? Parce que seuls les imbéciles, les personnes avec une trop grande estime d’eux-mêmes, ne changent pas. Avoir, oser, un regard critique sur soi est important afin d’analyser son parcours de vie. Cela peut s’avérer douloureux car les erreur, ça pique ! Mais au final, on en tirera toujours quelque chose d’extrêmement positif. L’homme est sensé s’améliorer, progresser et surtout pas régresser, et ce travail sur soi permet d’ouvrir les portes du changement, mais également celles du bien-être et de la sérénité. Ce travail peut se faire avec l’aide d’un thérapeute, d’un ami, d’un proche, peu importe, l’important est dr savoir que ce sera long, mais que la paix est au bout de la route, alors pourquoi hésiter ?

( 3 avril, 2022 )

L’enfer des sectes

Les sectes seraient en recrudescence avec la pandémie ayant favorisé ces émergences par le biais des réseaux sociaux. Avant, on ne parlait que des grosses sectes qui ne se cachaient pas comme l’Eglise de scientologie. Aujourd’hui, ce sont des groupes plus petits, mais tout aussi dangereux. Ces sectes agissent dans l’ombre, prennent le pouvoir, sournoisement.

Quel est le but d’une secte ? Exploiter les personnes vulnérables, en les manipulant, en les obligeant à se défaire de leurs biens terrestres. La secte va permettre en premier lieu à des personnes en souffrance de « se sentir mieux » en appartenant à un groupe qui leur ressemble, qui les comprenne. Les premiers mois sont en général merveilleux, puis la désillusion vient vite, mais autant il est aisé d’y entrer, autant il est difficile d’en partir. Quitter une secte, c’est réapprendre la vie dans le monde, c’est croire de nouveau qu’il y a une vie possible à l’extérieur.

Cet engouement pour les sectes me fait peur, consciente que beaucoup d’adolescents vulnérables peuvent se retrouver pris au piège dans un véritable enfer. Une fois encore j’alerte contre le danger Internet qui permet l’émergence de ces sectes.

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( 2 avril, 2022 )

Aller au bout de ses rêves

« Afin que vivent les rêves … », c’est ainsi que je signe chaque fin de manuscrit, parce qu’écrire est un rêve abouti, une leçon de vie qui peut donner des ailes à d’autres plumes. J’ai toujours écrit, beaucoup, des dizaines de carnets, des milliers de pages, depuis des années. J’écrivais sans but, sans vouloir non plus être lu. J’écrivais juste pour « entendre » l’énergie des mots, un peu comme la résonance d’un bol tibétain. Et puis un jour, la vie a fait que l’écrit devienne livre, merveilleux cadeau de la vie, malgré l’imperfection, malgré les embûches. Un rêve secret qui a pris vie.  Les rêves doivent vivre, exister, se finaliser. Parfois certains doivent être abandonnés, par obligation, par manque d’argent également, mais l’important est de laisser un autre prendre doucement la place, avec pudeur, sans rien brusquer. J’ai tendance à dire que les rêves sont comme l’amour, l’un va chasser l’autre, pour en réaliser un, encore plus fantastique.

Alors oui, rêvons, ne cessons de jamais de rêver, même si le ciel est assombri de nuages, même si la vie nous paraît fini, faire vivre ses rêves, c’est simplement se donner, peut-être n’est-ce qu’une illusion, mais peu importe, que l’on est encore bien vivant et qu’il nous reste encore un peu de temps …

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( 1 avril, 2022 )

Le dernier jour

Ayant assisté hier à un accident mortel, encore choquée, cet événement tragique m’a poussée à cette horrible questionnement, et si c’était mon dernier jour, que ferais-je. Il a suffi d’une seconde pour que cette jeune vie soit fauchée. Nous savons tous qu’un jour ce sera le dernier jour, celui où notre vie s’achèvera, celui où la porte se claquera. Le dernier jour de notre vie. En vieillissant, on se retrouve automatiquement  à y penser, parce que c’est ainsi, parce que c’est la vie. N’empêche que l’on se pose tous la question: que sera ce dernier jour ? Allons-nous le vivre paisiblement ? Allons-nous savoir que ce sera le dernier ou pas ?

Le jour où ma vie s’achèvera, j’aimerais avoir mis de l’ordre dans mes affaires, ne rien laisser d’inachevé.

Je détesterais partir en laissant une maison en bordel, sans avoir arrosé mes fleurs. Je n’aimerais pas en être à la moitié d’un livre, disparaître avant d’avoir lu la fin, tout comme laisser un manuscrit en cours d’écriture. Il faut bien le dire, j’aimerais juste m’endormir un jour et ne pas me réveiller, juste après avoir tout terminé.

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