( 31 mai, 2022 )

En thérapie saison 2

J’ai visionné la saison 2 de « En thérapie » et j’ai toujours beaucoup aimé, même si j’ai trouvé les personnages trop caricaturaux. Cinq ans après les attentats du Bataclan, au lendemain du premier confinement, le psychanalyste Philippe Dayan accueille quatre nouveaux patients : Inès, une avocate quadragénaire et solitaire, Robin un adolescent en surpoids victime de harcèlement scolaire, Lydia une étudiante venue partager un sombre secret concernant sa santé et Alain un chef d’entreprise pris dans une tourmente médiatique. L’analyse est toujours excellente, bien menée.  Le chef d’entreprise débordé joué par Jacques Weber est délicieux même s’il est fort caricatural.

C’est une vision de la psychanalyste un peu tronquée, je trouve, car la plupart des psychiatres n’ont pas l’empathie de Philippe Dayan ! Mais cela reste une série à regarder, avec des personnages qui touchent, qui font réfléchir.

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( 30 mai, 2022 )

Les yeux et la thyroïde

On en parle peu, même les ophtalmologues haussent les épaules, et pourtant, trop souvent en cas de dysfonctionnement thyroïdien, on va observer des problèmes de vues.

Dans le cas d’une surproduction d’hormones, dit hyperthyroïdie, s’accompagne régulièrement de troubles ophtalmiques. Très fréquemment, on observe même que ces symptômes précèdent l’apparition des premiers résultats sanguins. Ce sera le cas en particulier pour Basedow.

Pourquoi ? Simplement parce que les muscles oculaires et les tissus de l’orbite sont le siège d’un œdème et d’une réduction de la motilité des muscles. L’œil se retrouve poussé en avant, un peu comme s’il voulait sortir de son orbite et c’est pourquoi on parle « d’exophtalmie ». C’est très visible. Le regard est étrange, comme si les yeux sortaient de la tête.

Ce problème n’est nullement anodin car le nerf optique va se retrouver compresser ce qui peut s’avérer très grave.

Dans les cas d’hypothyroïdie ou d’hypothyroïdies, on peut également trouver une vision trouble et augmenter la tension oculaire. Dans le cas d’hypothyroïdie, on sait tous que la thyroïde a pour but de sécréter des hormones thyroïdiennes qui sont importantes pour l’organisme.  Au niveau de la vue, ce manque d’hormones va empêcher la production de larmes en quantité suffisante par les cellules des yeux. Cela ne va pas faire tilt au commun des mortels, car dans notre société, les larmes sont synonymes de tristesse. Il n’en est rien. Les larmes protègent les yeux, favorisent l’humidification, la lubrification. Elles sont donc indispensables. Elles sont là pour protéger en cas d’irritation. Les yeux sont secs si la thyroïde ne fonctionne plus et le malade ressentira une gêne continue, une impression de sable dans les yeux, ces irritations pourront faire gonfler le « dessous » de l’oeil, donnant des poches sous les yeux voire sous un seul oeil.

Malheureusement, les médecins ou les ophtalmologues ne prennent pas en compte cet handicap « anodin » pour eux. Pour le malade, c’est loin d’être bénin, car cette « irritation » continue peut enclencher une sensibilité à la lumière, une vue floue, voire une vue qui baisse.

On peut aussi observer une rétractation oculaire. « Concrètement, le symptôme est le fruit du retrait des paupières vers l’arrière. Ce phénomène se caractérise par des yeux globuleux ou exorbités. Cela donne l’impression que l’on fixe sans arrêt une personne ou une chose. Dans certains cas graves, le patient aura de grandes difficultés à cligner des yeux. Et cette difficulté s’accompagne souvent de la sécheresse oculaire. »

On aura donc dans de nombreux cas, des yeux rouges, on pourra voir une augmentation des troubles de diplopie. La vue pourra également baisser.

Un dérèglement thyroïdien va donc affecter les malades en hyperthyroïdie qui seront affectées par la lumière tandis que ceux en hypo qui vont en manquer. Des migraines ophtalmiques vont parfois apparaître.

Ne pas négliger tous ces symptômes qui malheureusement sont assez difficiles à  « soigner ».

Pour le syndrome des yeux secs, un collyre style Vismed sera souvent proposé, sans avoir un résultat phénoménal. Même le changement régulier de lunettes ne résout que rarement la situation.

L’idéal reste la stabilisation des hormones thyroïdiennes.

Très bon courage amis Papillons !

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( 30 mai, 2022 )

Ce que nous sommes …

« Nous sommes des ballons plein de sentiments dans un monde rempli d’épines. »

J’ai beaucoup aimé cette citation pleine de bon sens. Le monde d’aujourd’hui est dénué d’empathie. C’est dommage. Les gens n’ont jamais été aussi connectés et pourtant aussi seuls. De nos jours, au lieu de passer rendre visite à la voisine, on lui envoie un petit sms bien assis dans son canapé, convaincu que l’on a fait « au mieux ». Pire, sur un groupe où sont de nombreuses personnes âgées, la solitude des anciens est extrême, eux qui n’aiment pas les nouvelles technologies. Comment une mamie au fond de son Ehpad pourrait-elle se contenter d’un simple message sur un téléphone, elle qui vient d’une époque où on se serrait les coudes, où on gardait les vieux jusqu’à leur mort chez soi ?

Ce que nous sommes, des humains, qui doivent retrouver leur humanité, peut-être en tendant plus souvent une main aux autres ?

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( 29 mai, 2022 )

En souvenir de toi

Bien que je sois maman de plusieurs enfants, je ne peux m’empêcher de penser à ma petite maman aujourd’hui. Comme elle me manque encore ! Ma mémoire s’étiole, de nombreux souvenirs disparaissent, la vie ayant fait son chemin. Telle une bénédiction, les images de la fin s’estompent pour laisser la place à ce qu’elle fut, elle, maman, avec son sourire, ses manies, ses propos philosophiques.

Comme j’aimerais qu’elle soit encore là, comme j’aimerais qu’elle n’ait jamais croisé la route de cette maladie pernicieuse qui lui a pris sa flamme. Comme j’aimerais avoir encore quelques heures pour échanger de tout et de rien. En partant elle a laissé un grand vide.

Dans la vie, chacun va réagir différemment, tout dépend du lien que l’on a créé, ma mère a toujours été là pour moi, j’ai donc toujours voulu être là pour elle.

Alors ma petite maman, même si tu danses sur le firmament, j’aimerais aujourd’hui encore, te dire simplement, je t’aime maman ! Bonne fête !

 

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( 28 mai, 2022 )

Transformer la douleur

La douleur, cela fait mal, cela met à terre. C’est comme un uppercut que l’on prend en pleine face, qui met à terre. On peut choisir d’y rester, parce qu’être une « pôvre » victime s’avère confortable ou se relever. J’ai personnellement toujours choisi la seconde option ce qui m’a valut l’étiquette de « folle », mais bon, ces raccourcis pathétiques ne me touchent plus. J’ai certainement subi une des pires douleurs qu’un humain puisse avoir, perdre son enfant, la chair de sa chair, lui survivre. Tous ceux qui ont un enfant comprendront comme cette douleur est forte, insupportable, insoutenable. Elle donne envie de baisser les bras, de cesser de vie, simplement parce que nul ne devrait enterrer son propre enfant. Seulement la vie a ses lois. Alors, on continue, parce qu’il y a les autres, ceux que nous aimons, et puis parce que cette douleur nous porte. Elle ne partira jamais, elle s’atténue juste au fil des ans. Il faut donc apprivoiser cette douleur, s’en servir comme d’un tremplin, la transformer pour se transformer. On change sa façon de penser en apprenant à ne pas vouloir franchir des portes dont on a perdu la clé.

Transformer sa douleur en force positive, c’est possible ! Seulement, cela prend du temps.

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( 27 mai, 2022 )

Que devient la médecine ?

Les statistiques sont tombées, les déserts médicaux sont majoritairement en Île-de-France, alors que jusqu’à maintenant on ne parlait que de la province. Cela fait frémir. La mise en place de l’obligation d’un médecin traitant n’arrange rien, car lorsque les médecins partent en retraite, ils sont de moins en moins remplacés. Résultat, 6% des malades n’ont plus de médecins et vont donc payer une consultation d’urgentiste la peau des fesses. Comment n’a-t-on pas pu anticiper ? Plus assez d’étudiants dans les facultés, des « bébés docteurs » préférant les «  beaux coins » pour exercer, une fois encore, je dirais simplement, où est le serment d’Hippocrate ? Où sont nos bons médecins d’antan qui croyaient en leur profession, qui étaient là pour soigner, vraiment, même les plus pauvres ? Il n’en reste qu’une poignée, et plutôt que d’investir dans des millions de vaccins, ne devrions-nous pas changer l’esprit de la médecine ? Lui rendre son humanité ? Je suis affligé de voir comme on va traiter un toubib qui gagne bien plus que la majorité des français et comme on dénigre une simple aide-soignante sans qui le médecin dans les hôpitaux ne serait rien ! Le prestige du grade est à vomir ! Quand je vois que l’on en vient à vouloir décharger les médecins de l’examen du malade ( tension, questionnaire, voire ordonnances), je m’interroge vraiment sur la médecine que nous allons avoir pour les générations futures ! Peut-être que le vaccin ARN va nous immuniser contre toutes les maladies ? ( c’est de l’humour noir), en tous les cas, comment mes petits-enfants pourront-ils se soigner dans cinquante ans ? Cela me fait vraiment peur !

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( 26 mai, 2022 )

Cette peur de la solitude

De nombreuses personnes ont peur d’être seules, vraiment peur. Elles sont prêtes à tout pour ne pas se retrouver face à elles-mêmes. La peur de la solitude peut s’avérer compliquée à gérer, limite phobique.

Ce peut être une véritable souffrance. Tout psy reliera cette anxiété à un traumatisme d’enfance, mais qui n’en a pas ? Toujours se victimiser par rapport à son enfance est trop facile. De nos jours, les gens sont plongés dans l’univers virtuel des réseaux sociaux s’imaginant être très entourés, heureux, simplement parce que les Likes coulent à flots. Et puis, un jour, soit sous le coup d’une prise de conscience, soit suite à une panne d’Internet, la réalité se dessine. Personne n’est là pour vous prendre dans ses bras, pour vous dire que vous êtes bien vivants. La solitude n’est pas une fatalité. Il faut apprendre à l’apprivoiser.  Sortir, aller au cinéma, à une exposition, s’inscrire dans un club, s’entourer et alors le réel surplantera le virtuel tout en sachant prendre les moments de solitude comme une bénédiction, celle de vraiment se retrouver.

( 25 mai, 2022 )

Prendre la bonne direction

Nous passons notre existence à nous interroger sur la direction à prendre, notre route de vie.  Jeune, on l’imagine linéaire et puis, on va tourner à droite, à gauche, sauter des obstacles. Au final, on va prendre une direction, mais rien ne prouve que c’est la bonne ! Notre direction se retrouve sans cesse remise en question, parce que nous ne sommes, tout simplement, pas seuls sur cette Terre, que nos actes vont rentrer en résonance avec d’autres, parce que vivre, c’est maintenir le gouvernail même si la mer est houleuse. Prendre la bonne direction, c’est simplement continuer sans reculer, tout en s’efforçant de se remettre continuellement en question. Car il faut bien le dire, il n’y a au final jamais de bonne ou de mauvaise direction, juste une direction au cours de laquelle nos actes s’avéreront porteurs ou non.

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( 24 mai, 2022 )

Pourquoi vivre à la campagne ?

Le confinement a changé bien des choses, et surtout une envie de se mettre au vert, parce qu’il n’y a pas à dire, être enfermé dans le béton, ce n’est vraiment pas drôle. Mais ce n’est pas l’unique raison. Les grandes mégapoles sont polluées, à tel point que l’on ne voit plus le bleu du ciel. Une étude a montré que les gens étaient plus dépressifs et plus tristes dans les villes. La campagne n’est pourtant pas éloignée des grandes villes, juste une trentaine de kilomètres qui fait toute la différence ! Là où le bitume suinte, la pelouse pousse. Dans les jardins se faufilent des écureuils, des hérissons …

Bien sûr, il y a l’envers du décor, le brouillard le matin l’hiver, les réseaux internet qui ont un faible débit, les médecins inexistants, mais c’est le prix à payer pour profiter chaque matin de la beauté du paysage, de la sérénité, d’une belle vie.

J’ai changé de vie et croyez-moi, je ne reviendrai pas à l’ancienne pour un pont d’or, sauf peut-être pour une villa en bord de mer … :)

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( 23 mai, 2022 )

Marre de ces kilos et de ma thyroïde !

Comme ils pèsent lourds ces kilos, comme ils font mal ! Personne ne les accepte, personne ne veut les comprendre. Contrairement à ceux liés à une overdose de gourmandises, eux ne peuvent, ne veulent, n’arrivent pas à partir ! En hypothyroïdie, cela devient vite un enfer. Marre de voir des émissions télévisées où la prise de kilos est montrée du doigt sans qu’aucun journaliste ne parle de la thyroïde. Cette prise de poids va pourtant intervenir lorsque la thyroïde se dérègle, lorsque l’on subit une ablation totale, lorsque l’on est atteint de la maladie auto-immune Hashimoto, en cas de récidive Basedow… parfois les malades luttent contre la perte rapide de poids tout aussi complexe même si cette dernière est beaucoup moins stigmatisée. Trop facile également les raccourcis qui vont dire qu’avec un simple traitement de substitution tout va rentrer dans l’ordre et que le malade va oublier définitivement sa maladie. Il n’en est rien. Le nombre de personnes qui affirment ne plus avoir aucun symptômes ( que ce soit de poids, de mémoire, de fatigue etc) sur une durée d’étude de cinq ans n’est que de 8 % ! Ce qui signifie que pour « les autres », la maladie est là, sournoise, réapparaissant régulièrement, ainsi qu’une prise effective de poids dans ce cas.

Cela signifie-t-il que les malades sont contraints à « être gros » toute leur vie ? Heureusement, non ! Avec le temps, une diminue progressive de la prise de poids peut se faire et cette dernière va s’étaler sur de nombreux mois. Aucun régime ne peut-être conseillé avec certitude. Tout simplement car chaque malade est différent. Tout va dépendre de l’âge de la personne, de son mode de vie, de son travail, du médicament qu’elle prend etc. Ce qui convient à l’une n’ira pas pour une autre. Il faut donc cesser de préconiser « un type »de régime et plutôt se tourner vers une naturopathe qui aidera à un suivi régulier.  Les retours montrent que pour certains l’arrêt total du gluten fut efficace, mais pour d’autres ce fut une catastrophe. Ne jamais se lancer dans un régime sans l’accord d’un médecin ! L’effet de yoyo peut parfois être pire ! Nous ne sommes pas égaux face aux kilos. Certains vont prendre quelques kilos en hypothyroïdie et d’autres vont jusqu’à noter une trentaine de kilos en plus en quelques mois sans un apport alimentaire alarmant. C’est certainement pour cela que les médecins ne peuvent, ne veulent, comprendre ces maladies invisibles. Pour eux, une personne qui grossit est une personne qui mange mal et beaucoup trop. Il n’en est rien. J’ai eu lors de mes interviews, une personne qui avait pris plus de douze kilos en mangeant hyper sainement et bio. Inutile de vous dire à quel point son moral fut catastrophique ! Elle n’arrivait plus à se reconnaître. C’était comme si elle avait perdu son identité. À ces kilos thyroïdiens s’ajoutent souvent des dérèglements hormonaux comme la grossesse ou la ménopause. Pour cette dernière, personne n’échappe à la possibilité de prendre une moyenne de trois kilos, qui vont se rajouter à ceux de la thyroïde. Bien décourageant !

Alors, allez-vous me dire, encore des paroles, paroles … mais que faire avec l’été qui arrive ?

Sans faire de répétition, d’abord bien stabiliser son traitement ou du moins le plus possible. Flirter avec les fruits et salades, et marcher ! Beaucoup de personnes atteintes d’une déficience en hormones thyroïdiennes ont du mal à faire un sport intense donc privilégier la marche qui permet, faute de perdre du poids, de ne pas en prendre.

Et surtout, faire savoir haut et fort que kilos et thyroïde ne font pas bon ménage, et qu’il ne faut pas dénigrer ceux qui peinent à maigrir. La gourmandise, le laisser-aller n’est pour rien dedans !

Courage amis papillons, car il en faut !

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