Transformer la douleur
La douleur, cela fait mal, cela met à terre. C’est comme un uppercut que l’on prend en pleine face, qui met à terre. On peut choisir d’y rester, parce qu’être une « pôvre » victime s’avère confortable ou se relever. J’ai personnellement toujours choisi la seconde option ce qui m’a valut l’étiquette de « folle », mais bon, ces raccourcis pathétiques ne me touchent plus. J’ai certainement subi une des pires douleurs qu’un humain puisse avoir, perdre son enfant, la chair de sa chair, lui survivre. Tous ceux qui ont un enfant comprendront comme cette douleur est forte, insupportable, insoutenable. Elle donne envie de baisser les bras, de cesser de vie, simplement parce que nul ne devrait enterrer son propre enfant. Seulement la vie a ses lois. Alors, on continue, parce qu’il y a les autres, ceux que nous aimons, et puis parce que cette douleur nous porte. Elle ne partira jamais, elle s’atténue juste au fil des ans. Il faut donc apprivoiser cette douleur, s’en servir comme d’un tremplin, la transformer pour se transformer. On change sa façon de penser en apprenant à ne pas vouloir franchir des portes dont on a perdu la clé.
Transformer sa douleur en force positive, c’est possible ! Seulement, cela prend du temps.
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