( 21 juin, 2022 )

Le choc des cultures

Actuellement, on parle beaucoup du choc des cultures.  Naïvement, j’ai toujours été convaincue que notre humanité effaçait tous les obstacles, en particulier culturels. Seulement, la réalité est tout autre, car nous avons chacun nos propres repères culturels liés à notre enfance ou notre éducation, et là va naître le choc des cultures. Insurmontable ? Non, je ne pense pas, car rien n’est impossible, mais il faut faire des efforts.

Nous assistons de nos jours à de plus en plus de couples mixtes issus de différentes cultures, et pour que le couple fonctionne sur la durée, il est nécessaire de ne jamais rompre la communication.

( 20 juin, 2022 )

Canicule et thyroïde

Cette année, on nous annonce un été bien chaud, et madame Thyroïde ne va pas aimer du tout cela, et les malades vont souffrir. Encore une fois, les médecins ne vont pas en parler, parce que la chaleur affecte tout le monde. Les personnes en hyperthyroïdie vont particulièrement souffrir, car lorsque la thyroïde s’emballe, est en sur régime, on voit apparaître des bouffées de chaleur, une accélération du rythme cardiaque, une transpiration abondante. On peut donc imaginer aisément le malaise lorsque la température dépasse trente degrés. Dès que la chaleur s’installe, le coeur fatigue et fonctionne moins bien.

C’est le cas également en hypothyroïdie, que cette dernière soit liée à une ablation de la glande, une maladie auto-immune ou un simple dysfonctionnement. Le malade ayant l’organisme au ralenti, le système rénal va être très capricieux, et les gonflements et œdèmes vont apparaître. En cas de chaleur trop importante, les doigts, les chevilles vont doubler de volume.

Certains médecins ayant surtout peur du problème lié aux malaises cardiovasculaires vont inviter leur patient à baisser le dosage de Levothyrox durant l’été.

J’en profite pour rappeler que les comprimer ou gélules ne doivent pas être exposés à une température supérieure à 25 degrés, ce que beaucoup oublient. On peut donc sans soucis mettre ses boites au frigo ou à l’ombre.

Après, ne tirons pas sur la chaleur ( je n’ai pas dit canicule) car beaucoup de malades avec une douce chaleur sont beaucoup mieux, avec moins de problèmes de dos, de muscles etc

Dans tous les cas, si l’été s’avère chaud, n’oubliez pas de boire beaucoup !

Bon courage les papillons

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( 20 juin, 2022 )

Cultiver l’émerveillement

Il est important de cultiver le merveilleux, que l’on ait dix ans ou cinquante, c’est bon pour le moral.

Bien commencer une journée, c’est s’émerveiller de la journée qui commence. Ouvrir ses volets et immédiatement ne voir que ce qui est beau, les oiseaux qui chantent, les odeurs de la nature. Tourner la tête à la météo morose ou simplement à une journée qui menace d’être maussade. L’émerveillement est un état d’esprit. Nous existons parce que nous sommes capables de raconter des histoires, qui peuvent être jolies ou cruelles. S’émerveiller, c’est tenter de ne voir que le beau, emmagasiner de la vie. Cultiver la joie, c’est s’émerveiller de tout et de rien, c’est vivre la vie comme elle vient, le plus positivement possible.

C’est loin d’être toujours facile, mais cela vaut vraiment la peine d’essayer vraiment.

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( 19 juin, 2022 )

Pourquoi c’est dur de ne plus penser ?

Je fais partie de ces personnes qui ont un cerveau hyper actif, qui pense tout le temps, même au repos. J’ai essayé ! J’ai testé la sophrologie, la méditation, mais contrairement à ces personnes enthousiastes, moi, j’en sors toujours déprimée, car ces séances n’ont eu aucun effet sur moi. Je suis incapable de vider complètement mon cerveau. Lorsque l’on me demande d’imaginer un endroit paradisiaque tout en associant une respiration, je visualise sans souci, mais d’autres images viennent vite prendre la place. Récemment, j’ai lu un article expliquant que notre cerveau ne peut cesser de penser et que c’est un entraînement régulier qui permet de « se détacher » de ces images. Être humain, c’est penser. Moralité, je suis humaine. Cela m’a invitée à tenter la méditation, plus simple pour moi, sur un temps court, lorsque je suis dans mon jardin. Je laisse alors mes idées venir à moi, puis filer, en ne leur donnant aucune importance. C’est facile, quand tout va bien. Seulement, quand on se heurte à un problème anxiogène, nos idées tournent en boucle, certainement pour nous protéger, mais a un effet pervers. Nos pensées ne sont jamais anodines et importantes pour notre histoire. Arrêter de penser ? Non, simplement penser un tout petit peu moins.

( 18 juin, 2022 )

Fin de vie

Au cœur des débats présidentiels, un sujet récurrent : la fin de vie. Ce problème se pose de plus en plus pour une raison simple, on augmente la durée de vie des personnes âgées, et de fait les fins de vie s’avèrent plus lourdes. Avant, nos ancêtres vivaient le temps qu’on leur accordait, finissant généralement leur vie dans un fauteuil au coin d’une cheminée. De nos jours il n’en est rien, la plupart des familles placent leurs anciens, et grâce à la médecine, leur vie dure mais leur souffrance aussi.

Il est bon de savoir que depuis quelques années, nous assistons tout de même à un léger progrès puisque aujourd’hui, depuis 2016, on évolue vers le droit de dormir pour ne pas souffrir avant de mourir. C’est la loi. Réalité totalement différente l’ayant vécue pour ma maman à qui on n’a donné aucun médicament malgré ses directives assistées. Elle est tout simplement morte au final de soif. Contrairement à la Belgique ou la Suisse où on autorise le départ entre guillemets des personnes en fin de vie, la France reste trop puritaine sur ce sujet. Je pense, qu’il est important d’ouvrir de plus en plus d’unités de soins palliatifs ou d’instaurer ces soins à domicile. Il faut que ces mesures existent aussi bien dans les grandes villes que dans les campagnes. La souffrance, la douleur, ne devrait pas exister à notre époque. Nous avons les moyens, les médicaments, à notre disposition pour qu’une personne ne souffre pas. Je trouve cela abominable de savoir qu’il existe encore des personnes qui finissent leur vie dans la douleur. J’irai même plus loin, pour avoir côtoyé le monde des enfants, certains bouts de chou meurent en hurlant ( j’en ai vus) . Cela reste vraiment quelque chose qui me tord l’estomac.

Encore une fois, les mentalités doivent changer, le monde doit changer, les fins de vie doivent changer.

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( 17 juin, 2022 )

L’estime de soi

L’estime de soi se trouve au coeur de notre épanouissement. C’est la manière dont on se représente. Plus on vieillit, plus cette estime de soi grandit, enfin, c’est la théorie, car en pratique ce n’est pas aussi simple. Ce que l’on ressent est intimement lié à notre enfance, aux autres. Trop souvent, au final, on se juge soi-même en supposant que les autres nous jugent aussi mal. Nous sommes trop exigeants envers nous. Nous nous en voulons pour la plus petite erreur alors qu’une erreur n’est qu’une erreur, un processus d’évolution, et hormis si elle fut intentionnelle, elle n’a certainement pas la gravité que l’on pense. Nous passons trop souvent notre vie à nous dénigrer, du style : « Qu’est-ce que je suis c…! », « Pourquoi une telle bêtise ! » . Nous devons donc nous déconditionner dès que cette pensée apparaît, nous forcer à penser et à voir positivement. Il est important de se reposer sur nos forces positives, toujours mettre en avant nos valeurs, ne jamais lâcher le bon cot des choses, même s’il faut bien l’avouer, c’est plus facile à dire qu’à faire lorsque l’on se sent mal. Mais c’est important d’essayer, chaque jour dès que la plus petite pensée se profile à l’horizon.

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( 16 juin, 2022 )

Ces décisions terribles

Dernièrement, j’ai regardé la série sur Netflix « En un battement … » que j’ai beaucoup aimée. Si j’en parle, c’est simplement parce que le fond de cette série parle de la greffe d’organes et de ses dérives. En France, il suffit de s’inscrire sur le Registre national des Refus en remplissant un formulaire auprès de l’Agence nationale de Biomédecine. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de France ADOT ou sur le site de l’Agence de la Biomédecine dédié au don d’organes.

J’ai ainsi découvert que les médecins jugent au cas par cas du prélèvement de chaque organe. Car même s’il existe des contre-indications, c’est l’état de l’organe au moment du prélèvement qui compte. Je pensais que si une personne était décédée d’un cancer, elle ne pouvait pas être donneuse. Il semblerait qu’il n’en est rien, même si je trouve cela bizarre.

Le problème n’est pas là, il est dans ce nouveau fléau dont parle le film, le trafic d’organes. Il a débuté dans les années 1980, avec ce que l’on nomme le « tourisme de transplantation », lorsque de riches Asiatiques se sont rendus en Inde et dans d’autres pays du Sud-Est asiatique pour se faire greffer des organes prélevés sur des donneurs pauvres. Il semblerait qu’en France, ce trafic n’existe pas ou soit bien caché ce qui n’est pas le cas dans des pays comme la Chine, l’Inde, le Pakistan, l’Égypte, le Brésil, les Philippines, la Moldavie et la Roumanie.

De nos jours, et ce ne sont ni des théories dites complotistes ni des suppositions, le trafic d’organes est en hausse. Pour ne prendre que le Brésil où on sait que l’enlèvement d’enfants pour récupérer des organes est monnaie courante. Cela me brise le coeur.

Après, dois-je jouer l’Avocat du Diable et poser l’ultime question à savoir s’il ne restait à votre enfant que deux mois à vivre et que seule une greffe possible le sauverait, quel choix feriez-vous ?

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( 15 juin, 2022 )

Douleurs du peintre

Peindre est un plaisir, une passion, mais ce que de nombreuses personnes ne savent pas, c’est que de nombreuses personnes qui peignent sur chevalet présentent un problème des douleurs dans le bras qui tient le pinceau. « Travailler dans une même position de manière prolongée, lorsque les bras sont placés au-dessus des épaules impose une pression musculaire supplémentaire et inhabituelle qui s’intensifie, proportionnellement au poids de l’outil. Il en va de même pour toute autre région du corps qui se voit sollicitée en position debout, à genoux, assise ou recroquevillée, l’effet statique prolongé augmentant la demande musculaire et articulaire. » C’est purement médical. Les tendinites de l’épaule sont très fréquentes et fort douloureuses. « Le tendon est un tissu fibreux qui attache chaque extrémité du muscle à l’os. Il permet de transmettre le mouvement produit par la contraction du muscle à l’articulation. La tendinite est une inflammation du tendon ou de la couche superficielle qui recouvre ce dernier, et est due à des micro-déchirures du tendon. Elle se manifeste généralement par une douleur vive et une diminution de l’amplitude de mouvement de l’articulation touchée. La douleur augmente à la contraction du muscle et au mouvement actif de l’articulation. » Picasso, Van Gogh et bien d’autres en ont cruellement souffert …

Si j’en parle, c’est que cette douleur, je la vis depuis que je peins sur chevalet, et c’est bien difficile parfois. Lorsque c’est trop dur, je choisis de peindre « à plat » ce qui me soulage, mais inéluctablement je retourne à mon chevalet. En tous les cas, malgré cet handicap, je continuerai à titiller le pinceau, parce que j’aime trop ça !

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( 14 juin, 2022 )

Il est temps de …

3 ans aujourd’hui ma petite maman que tu as quitté ce corps qui devenait si lourd à porter, une fin terrible où ils n’ont rien trouvé de mieux que de te laisser mourir de déshydratation. Fichu pays où on n’autorise pas les personnes à partir dans la dignité. Le temps a passé, car il passe toujours. Les aiguilles ont continué de tourner. Moi, je suis juste restée, une fois encore, avec un grand vide, celui de nos conversations, celui du temps que nous partagions. Un manque.

Je t’avais promis d’écrire ton histoire, je l’ai fait, d’aider une association qui fait des recherches sur cette maladie, je l’ai fait.

Seulement, il est temps pour moi de fermer cette porte qui me ramène à ma peine. Ton livre continuera son petit chemin, ou pas, peu importe. J’ai rempli ma promesse. Mon deuil est fait. L’avenir m’attend …

« Je me souviens encore de ce jour où elle est venue m’annoncer qu’elle était malade. Elle m’a balancé sans prendre de gants qu’elle était atteinte de la maladie de Parkinson, me laissant bouche bée, sans comprendre. Je n’avais rien vu. Elle trottinait comme un lapin, n’était jamais malade. Elle m’avait bien expliqué cette histoire de petits pas repérés par plusieurs médecins, mais à son âge, cela ne m’avait pas alarmée. Elle était extrêmement sereine. Je me rappelle de cet échange étrange, presque détaché, où elle me faisait juste part d’un fait avéré sur lequel il n’était pas utile de discuter. Elle a juste terminé avec un sourire : « Ouf ! Je ne suis pas Alzheimer ! »

Ah ! Si tu avais su ma petite maman !

Je te laisse partir aujourd’hui, sache juste que je continuerai de penser à toi, parce qu’une maman, cela ne s’oublie pas … Je t’aime !

 

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( 13 juin, 2022 )

Blues et thyroïde

On ne le répètera jamais assez, il faut cesser de prendre les troubles de thyroïde à la rigolade ! Tout comme il faut aussi cesser systématiquement de mettre tout sur le dos de la thyroïde. D’où l’importance d’une bonne écoute de la part des soignants.

Les différents dysfonctionnements :

La thyroïdite post-partum est une forme de réaction auto-immune qui survient quelques mois après l’accouchement. Il s’agit d’une hypothyroïdie passagère avec des signes moins intenses dont un fort blues souvent trop fréquemment apparenté au fameux baby blues. Non soigné, il peut conduire à une aggravation des symptômes négatifs de la thyroïde. Tout n’est pas toujours la thyroïde, on le sait et avoir le blues peut toucher le commun des mortels surtout dans notre société moderne, seulement il ne dure pas sauf s’il se transforme en dépression, qui est, il faut le redire une vraie maladie. Dans les autres cas, blues, déprime, angoisse, une fois les cas dits psychologiques  comme la bipolarité ou la vraie dépression, ces symptômes peuvent être intimement liés à un problème de thyroïde et il ne faut pas passer à côté. Oui, mais comment allez-vous me dire ?

En écoutant son corps, en apprenant à bien se connaître, en ciblant ses propres symptômes. Ce ne sera pas le médecin qui fera cela à votre place. Vous seuls savez ce qui est bon ou pas pour vous.  Si vous avez le blues ou des crises d’angoisse, le raccourci le plus simple sera de vous prescrire antidépresseurs ou anxiolytiques, seulement ce que votre médecin ne vous dit pas, c’est qu’un problème de thyroïde sera à l’origine d’une résistance à ces traitements, alors qu’une stabilisation dans les normes de confort sera beaucoup plus efficace.  Toujours donc chercher un problème d’hypothyroïdie ou d’hyperthyroïdie au moindre signe dépressif ( ce qui ne veut pas dire que systématiquement tous les dépressifs ont un problème de thyroïde, mais que l’inverse est plus fréquent !) On sait tous que ces problèmes de blues comme nous allons les appeler sont souvent liés avec le stress. Trop de stress augmente le fonctionnement de la thyroïde le mettant en surchauffe, augmentant par la même occasion des crises d’angoisse, d’anxiété, une nervosité accrue. Ces coups de blues peuvent survenir n’importe quand du jour au lendemain, sans aucun signe. Ils peuvent être liés à des changements de temps, et même si cela n’a rien de scientifique, lors des Pleine Lune. Selon les personnes, l’hiver sera plus difficile, d’autres ce sera simplement les températures qui changent. Chacun est différent. On ne peut malheureusement pas avoir les yeux rivés sur la thyroïde, et il est dommage que des tests précis ( et non des tests hors des normes) n’existent pas comme pour la glycémie. Les personnes avec des soucis de thyroïde verraient certainement un lien avec l’apparition de leur baisse de moral. Des études canadiennes ont montré qu’il suffirait d’un dosage très faible, de juste quelques ug durant une semaine pour tout remettre dans l’ordre. Seulement en France, on part du principe qu’il faut des traitements de six semaines d’affilée avant de pouvoir changer le dosage. Seulement six semaines, c’est souvent trop dans un cas comme celui-ci.Là encore, beaucoup vont demander : « pourquoi ? »
Tout simplement parce que les hormones sécrétées par la thyroïde servent à réguler l’axe hypothalamus-hypophyse- thyroïde, et c’est eux qui régulent les émotions, les humeurs, les comportements. Le moindre grain de sable va enrayer la machine créant un énorme désordre. Lorsque l’on se retrouve en hypothyroïdie ou en hyperthyroïdie tout le système cognitif se retrouve perturbé et s’accompagne de troubles. Lorsque l’on est en hypothyroïdie, on aura comme nous l’avons vu des périodes de forts blues, s’accompagnant de fatigue, une perte d’envie et d’intérêt, un repli sur soi. À l’inverse, si on devient hyper anxieux sans raison, peut-être sommes-nous en hyperthyroïdie ? Rien n’est pourtant simple ! Une personne peut présenter des symptômes d’anxiété avec également des moments de déprime. Un mélange des deux dysfonctionnements. Selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Psychiatry, il existe un lien étroit entre la dépression et les troubles anxieux et la thyroïdite auto-immune, que ce soit Hashimoto ou Basedow. Ce problème se retrouve également dans des ablations totales de la thyroïde.
Vous l’avez une fois de plus compris, rien n’est dans la tête, rien n’est pure invention ! On ne choisit pas d’être malade ! Ces variations souvent incompréhensibles pour l’entourage familial ou professionnel, on ne le choisit pas. On se contente de subir. Et ce n’est vraiment pas drôle de vivre ainsi. Mais a-t-on d’autres choix ? L’idéal serait des « pompes » d’hormones de substitution qui déverseraient son produit à bonne dose selon les symptômes des malades.
Attention également aux traitements. On a vu lors du changement de Lévothyrox en 2017 une montée des dépressions et crises d’anxiété.

En résumé : Soyons tous vigilants car c’est une pathologie compliquée.

Courage les petits papillons !

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