( 13 juin, 2022 )

Nul n’est toujours heureux

Les réseaux sociaux ont fait beaucoup de mal en diffusant à foison ces images de bonheur dégoulinant comme une guimauve. C’en est même flippant ! Ces femmes sublimes, parfaites, toujours avec un beau sourire, sans une ride. Ces mamans avec de beaux bébés sans un gramme de graisse ( sans ventre deux mois après l’accouchement), dont le nouveau-né fait ses nuits en sortant de la maternité. Et ces couples qui vivent une folle passion sans accro depuis des années ! Que l’on se rassure, cette façade existe également dans la vraie vie où de nombreuses personnes portent des masques.

La réalité est tout autre. Le bonheur n’a nul besoin de s’afficher avec une photo toutes les minutes, le bonheur, cela se construit, le bonheur, il faut se battre pour le garder parce qu’il y a toujours des cons pour mettre un grain de sable qui va piquer l’oeil. Le bonheur est intense, fort, il s’alimente de positif, mais également doit accepter les moments négatifs.  Il faut accepter que la vie ne sera jamais facile, que les bulles de bonheur sont de courtes durées, qu’il faut les protéger pour ne pas les faire exploser ! Le bonheur est fait de petites choses, de petits riens de tous les jours, qui parfois rendent heureux et c’ est ça le plus important !

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( 12 juin, 2022 )

Cette difficile confiance en soi

Hormis ces narcissiques toujours emplis de certitude, il est difficile de cultiver une confiance en soi durable et irréversible. Nous sommes nombreux, nous les humains, à passer par des périodes de doute, d’incertitude, avec cette dévalorisation qui s’invite tel un virus. Cela se manifeste souvent par une impossibilité de parler en public, un sentiment d’insatisfaction. On peut avoir confiance dans certains domaines et être tétanisés dans un autre. Les coachs de « bien-être » vous diront qu’il faut retrouver cette confiance en soi. C’est important, car cela permet à tout un chacun de se positionner face aux autres, de s’affirmer, de ne pas baisser les eux. Un manque de confiance attire indéniablement les pervers narcissiques.  Il faut donc déjouer ces pièges même si c’est loin d’être facile.

Apprendre à se faire confiance, c’est reconnaître nos capacités, ce que nous faisons de bien. Oui, c’est difficile, car on nous a toujours plutôt jugés sur nos erreurs et non nos réussites. Une relation me disait que reprendre confiance en soi, c’est nous aimer, tout simplement, nous aimer vraiment. Ensuite, il faut fuir les personnes négatives, celles qui critiquent toujours sans aucune raison. À l’inverse, il faut cesser soi-même de juger les autres, car en jugeant, on se positionne inconsciemment face à soi. La confiance en soi est primordial pour l’épanouissement de chacun, fragile, un rien peut la briser, mais tellement importante !

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( 11 juin, 2022 )

Challenge lecture

Régulièrement, je lis sur des groupes livresques des challenges de lecture. Je trouve l’idée fort sympathique, même si je l’avoue, je n’arrive pas à lire « sous contrainte ». Lire, pour moi, c’est un vrai plaisir, jamais une obligation, sauf peut-être certains livres durant mes années lycée. Lire par obligation, c’est un peu manger du carton, on mâche, on mâche, mais on n’arrive pas à avaler, le morceau reste coincé. Qui n’a pas lu un livre imposé, ainsi ? Et bien, pour moi, c’est un peu pareil ces challenges. Je prends cette pseudo obligation de lire un roman de science-fiction, alors que je n’en suis déjà pas vraiment fan, mais surtout que j’ai des livres géniaux en attente !

Après, pour ceux qui ne savent pas quoi lire ou qui n’aiment pas trop lire, ce type de défi-lecture peut-être une bénédiction. Dans tous les cas, même si personnellement, je ne participe jamais, j’aime bien jeter un coup d’oeil aux titres échangés, cela me donne des idées.

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( 10 juin, 2022 )

Le polyamour

On parle de plus en plus dans les livres ou les séries de ce polyamour. J’ai même dû chercher dans Wikipedia la différence avec l’adultère. En polyamour, on peut avoir plusieurs partenaires en même temps et chacun des partenaires connaît l’existence des autres et l’accepte. Autant l’adultère ou la polygamie sont des pratiques interdites pour la seconde voire mal vues pour la première, autant la polygamie est en vogue. Il semblerait que 37% des moins de quarante ans s’adonnent à ces pratiques.

Personnellement, je ne conteste pas le fait d’aimer plusieurs personnes de manière différente, mais ces pratiques rendent heureux, qui ? La personne adepte du polyamour ou les deux partenaires ? Dans un tel couple, , les partenaires acceptent de voir l’être aimé s’épanouir en toute liberté, tout en choisissant de continuer à partager sa vie. On est loin, semble-t-il des pratiques échangistes ou libertines, là il est vraiment question d’amour vrai pour deux voire plus de personnes.

Je pense, c’est juste un avis personnel, que ce genre de relation ne convient pas à tout le monde. On peut en souffrir, beaucoup. Pour vivre ainsi, il faut être totalement dénué de jalousie et surtout il faut tout se dire, mais est-ce vraiment bon dans un couple de se perdre dans une autre vision de la personne que l’on aime ? Personnellement, je n’arriverai pas à attendre mon mari sagement en sachant qu’il sort d’une rencontre avec une autre femme dont il va ensuite me raconter les moindres détails ! Je shis beaucoup trop jalouse :) Le polyamour est pour moi un moyen déculpabilisant de tromper.

Phénomène de société ou simplement officialisation de « la tromperie », en tous les cas, très peu pour moi ! Mais si cela rend les autres heureux, pourquoi pas ?

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( 9 juin, 2022 )

Savoir faire des efforts

Pas toujours simple de savoir faire des efforts, parce que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Nous nous heurtons sans cesse à des portes fermées. Pour les ouvrir, il faut du courage et de gros efforts. Mais même si certains efforts ne sont pas si difficiles, d’autres en revanche procurent un sentiment de mal-être. C’est le cas, par exemple, du « travailler plus pour toujours gagner moins. » C’est l’incompréhension totale, un ras-le-bol qui se fait sentir. L’augmentation des impôts, de la vie, l’impression que ce sont toujours les mêmes qui font les efforts. Dans le couple également, n’y a-t-il pas souvent une même personne qui fait un effort ? En famille, entre amis, au travail, on ne cesse de faire des efforts. C’est souvent pour arrondir les angles, pour bien se faire voir, mais au final, est-on récompensé de ces efforts ? Jouons même l’avocat du Diable, doit-on en être récompensé ?

Faire des efforts est une bonne chose, seulement il ne faut pas se perdre. Personne ne mérite que l’on se sacrifie pour lui.

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( 8 juin, 2022 )

Lorsque la flamme s’éteint

Nous avons tous à un moment de notre vie ressenti cette flamme qui nous habitait qui doucement s’éteint. Ce peut-être une histoire d’amour qui n’a plus la force qu’elle avait, une santé qui s’étiole, un travail où on ne se reconnaît plus. Parfois la prise de conscience met des mois parfois cela nous frappe en pleine face comme une certitude, un coup de poing, violent. On n’a plus la flamme. Alors, parce que l’on est humain, parce que l’on veut encore y croire, on se raccroche aux braises fumantes, on souffle dessus, plein d’espoir. Un peu comme un noyé qui se raccroche aux branches. C’est tellement difficile de se dire que nous avons laissé malgré nous la flamme s’éteindre. Mais on a beau faire, on ne ravive pas un feu qui est mort …

Alors il faut accepter de faire le deuil de nos illusions. Il faut savoir tirer les leçons de cet échec. Et puis je vais vous confier un secret. Nous sommes les magiciens du feu et avec le temps une nouvelle et merveilleuse flamme va renaître. Il suffit de ne pas pleurer sur l’ancienne qui a simplement fait son temps.

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( 7 juin, 2022 )

Découverte d’un dysfonctionnement thyroïdien

C’est toujours avec une extrême tristesse que je constate sur les groupes de malades une montée des nouveaux cas ! Souvent les mêmes questionnements, les mêmes angoisses.

Qui consulter en cas de soucis thyroïdiens ?

Pas simple, car spontanément, on a envie de dire un spécialiste, mais … En premier lieu, le généraliste sera là, théoriquement, pour rassurer, palper, définir le diagnostic, prescrire un traitement ou une échographie thyroïdienne. Ce dernier pourra orienter vers un endocrinologue, spécialiste des hormones, en cas de troubles thyroïdiens sévères. Il est important que tout malade de la thyroïde puisse voir un cardiologue et un ophtalmologiste afin d’éviter les désagréments liés à cette pathologie. Seulement, trop de médecins prennent les symptômes de cette maladie pour un effet somatique, et dans ce cas, il ne faut pas hésiter à en changer, même si les retours montrent que c’est loin d’être facile.

La découverte se fait souvent par le biais des dosages. Souvent, la malade consulte, car elle mélange ses mots, n’arrive plus à se concentrer, voit la balance hurler, ressent une grande fatigue, un état dépressif. La liste est tellement longue. Comme je l’écrit dans maladies thyroïdiennes, comme Lola, toutes les per passent par cette phase anxiogène.

«  Lola avait subi de nombreux examens dont une prise de sang complète.

— Voici donc vos résultats : votre TSH est à 7,58 (norme labo : 2,2 à. 4,3), vos T4 sont à 14,2 (norme labo : 13 à 21). Quant à vos anticorps HT : 5 000 UT/ml. Juste pour votre information, ces derniers devraient impérativement être inférieurs à 115.

Lola ouvrit la bouche et n’osa plus prononcer un seul mot. Mille questions s’entrechoquaient dans sa tête. Cinq mille ! C’était énorme. Et cela signifiait quoi ?

D’une toute petite voix, elle osa demander :

— Et, c’est grave, docteur ? »

C’est effectivement la question principale : c’est grave ! Car cette maladie invisible porte des stigmates intérieurs que ce soit lorsque l’on se retrouve sans thyroïde ou avec une thyroïde Hashimoto. Pour ne prendre que cette dernière, Hashimoto est une maladie difficile à diagnostiquer. Elle n’est pas assez étudiée durant les années de médecine et la majorité des médecins ne s’en souviennent que comme une thyroïdite classique, ce qui n’est pas le cas. Résultat, on assiste trop souvent à des lenteurs dans le diagnostic. Souvent, trop souvent, cette maladie ne sera pas prise au sérieux, pire le médecin va conclure que tout ira bien avec le traitement, seulement, ce n’est que rarement le cas. Le traitement n’est qu’un vulgaire pansement et comme tout pansement, il y a des fuites. Un traitement de substitution dans les deux cas cités est à vie. Des personnes le stoppent sur un coup de tête, et vont subir les effets parfois des mois plus tard. En ce qui concerne les débuts de la maladie, le médecin doit prescrire des doses réduites afin que la glande qui souffre ou l’absence de thyroïde ne fasse pas trop de mal au corps. L’hormone de synthèse va réduire la tsh et les effets du dysfonctionnement. Sauf intolérance à un traitement, tous les symptômes négatifs sont liés à la maladie et non au médicament. D’où l’importance de ne pas stopper un traitement en pensant que cela vient de lui. Il est important également de ne pas surdoser un malade.

Parfois, on voit des médecins prescrire dès le verdict une dose élevée. Le corps va souffrir, peiner à stabiliser et surtout exposer à une situation d’hyperthyroïdie. Il faut donc rester vigilant en tant que malade, ne pas hésiter à avoir un second avis.

 

Courage les papillons ! La route est longue, mais on survit !

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( 7 juin, 2022 )

Savoir s’écouter

Apprendre à déchiffrer ce que notre corps nous dit, à surmonter les injustices, la culpabilité de ce que l’on est. Apprendre à ne plus ruminer de façon négative. Savoir se débarrasser de son vieux manteau. Certaines habitudes semblent sécurisantes, mais à un moment, il est primordial d’être capable de se retourner vers soi, vers ce que nous avons besoin au fond de nous et surtout de vivre, simplement vivre. Il est très facile de se poser en victime. Cela rassure tout le monde aussi bien nous que les autres.

Mais c’est malsain. Porter cette victimisation, c’est tourner en boucle. Un peu le chat qui se mord la queue. Il est important à un moment donné de se dire que l’on a été au bout de quelque chose, que l’on a atteint un but, qu’il faut avancer, se reconnecter. Il faut savoir s’écouter. Nous avons tous en nous une petite voix qui nous souffle simplement que nous devons avoir une vraie reconnaissance de ce que nous sommes. Nous avons tous de la valeur. Nous voulons tous être reconnus pour ce que nous sommes vraiment, non pour la victime que l’on voudrait que nous soyons. Nous avons besoin d’exister tout simplement, de vraiment exister.

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( 6 juin, 2022 )

Ces livres que l’on n’aime pas

On pense trop souvent qu’il ne faut pas dire que l’on n’a pas aimé un livre, parce que c’est impoli. Pourtant, tout comme en tant qu’individu, on ne peut plaire à tout le monde, un livre ne peut être aimé par tous. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises lectures. J’ai tendance à dire que nous devons tous lire ce qui nous attire que ce soit une bande dessinée, un roman, un livre documentaire. Peu importe ! Et pourtant, parfois, il y a des livres dans lesquels on n’arrive pas à « entrer ». Pourtant, on adore l’auteur, on aime la couverture, le résumé attire. Et malgré tout cela, l’intrigue ne plaît pas, les personnages ne nous touchent pas. Curieusement, on se sent presque coupable de ne pas aimer ce livre que tout le monde adore, un peu comme si nous n’étions pas tout à fait normal. Après tout, si tout le monde adore, c’est que nous avons vraiment mauvais goût !

Il est important de se débarrasser de cette culpabilité. Nous avons tous nos propres émotions qui nous font aimer ou non un roman. Nous avons le droit de ne pas aimer. Osons le dire sans honte, tout en sachant que cela ne veut pas dire que le livre est mauvais, juste qu’il n’était pas en phase avec nous.

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( 5 juin, 2022 )

Partir …

Que de personnes rêvent de partir, de changer de vie, victimes d’un mal-être. Tout laisser, tout recommencer, tout effacer, comme cela semble magique. Mais est-ce vraiment la solution ? Peut-on vraiment partir en oubliant ce que nous avons été, car au final lorsque l’on part, n’est-ce pas  n’emporter que soi ?

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