Rougepolar

Ah ces petits kilos qui nous pourrissent cycliquement la vie ! Notre société est tellement conditionnée à la silhouette parfaite que même à l’âge le plus jeune, ces normes de beauté font des dégâts. Je regardais une vidéo lorsque ma petite-fille était là où une Youtoubeuse sur Tic Toc conseillait à des gamines de ne plus manger pour être belles ! Personne n’intervient, personne ne bloque ces vidéos et pourtant préconiser à une ado de manger le moins possible est un crime. Un jeune a besoin d’une alimentation saine et variée pour sa croissance. Adulte, on n’y échappe pas plus. Ce sera la culpabilisation constante durant une grossesse où le moindre gramme est scrutée, pareil en post couche, ensuite ce sera à la ménopause où on va communément dire que toutes les femmes prennent plusieurs kilos. Culpabilité de manger, d’aimer du sucre, de ne pas faire assez de sport. Arriver à mon âge, ce type permanent de culpabilisation me fatigue énormément ! Comme tout, ne pas trop manger, ne pas abuser des bonnes choses, ne veut pas dire se priver et passer sa vie les yeux fixés sur sa balance. La vie est trop courte pour ça ! Et puis, il ne faut surtout pas oublier que le jour de notre mort, tous ces kilos disparaissent, pire on aura alors vraiment une «  sale tronche » ! Alors ces petits kilos, acceptez les sans vous prendre la tête, et vous verrez, curieusement moins vous en occupez, et mieux ils partiront !

( Je ne m’adresse pas bien sûr aux personnes obèses dont c’est une pathologie souvent liée à un problème thyroïdien ou hormonal, là il faut un suivi médical et je leur envoie plein d’ondes positives !)

Écrire prend du temps, beaucoup de temps. Cela me fait toujours sourire lorsqu’une de mes lectrices me dit : « Alors, la suite, elle arrive ? ». Une fois, deux fois, mais au bout d’un moment cela nuit à la créativité.

J’aime écrire, beaucoup, mais je ne suis pas une machine et je ne vis et n’écris qu’au travers de mes humeurs. Je peux rester des semaines sans toucher à un manuscrit et soudain voir ma plume s’envoler et ne plus pouvoir l’arrêter. Actuellement, je suis sur mon prochain polar, un nouvel opus des enquêtes de Victoire, et je m’éclate vraiment à me fondre dans l’atmosphère et les personnages. Alors, oui, je prends mon temps, mais pourquoi irai-je plus vite ? Mieux vaut un roman qui s’habille de couleurs en prenant son temps que de bâcler ( comme beaucoup d’écrivains finissent par faire à un moment de leur vie pour satisfaire leur maison d’édition) . Prendre son temps est important ! Pour info, je débute le chapitre 19 et j’en suis à 27000 mots ( pour ceux à qui ça parle) donc la moitié

Dernièrement, je regardais une série «  les femmes de ma vie ». Je l’ai déjà dit, j’écris beaucoup avec une série en bruit de fond. Cela m’inspire. Cela ne m’empêche pas de jeter régulièrement un coup d’œil vers ma télévision, et cette série ne fut pas sans me rappeler mon roman terminé sur les PN. # Appelez-moi John ( en attente chez Souffles Littéraires) Ces hommes, ces pervers n’ont aucune empathie, aucun sentiment. Une phrase m’a alertée : « Je suis un homme que l’on ne quitte pas. » Tout est dit. Ces hommes ne lâchent rien, ils ne supportent pas qu’on les contredisent et si on a le malheur de s’opposer à eux, de les repousser, ou simplement de dénoncer ce qu’ils sont, ils deviennent alors des victimes, et les femmes qui ont osé s’opposer à eux, vont devenir leurs bêtes noires. On ne peut gagner face à ces hommes, ils sont trop forts, trop manipulateurs. Elles ne seront toujours qu’une souris entre les mains. Peut-on croire que ces hommes pourront un jour changer ?Personnellement, je n’y crois pas et face à ces ordures, une seule attitude, fuir et surtout, ne jamais se retourner ! Ces hommes ont une emprise psychologique sur leurs proies qui ne sont plus que des marionnettes.

On nous en met à toutes les sauces à tel point que nous vivons au rythme des tutos. Que sont les tutos ? Majoritairement des cours ou explications en ligne pour nous apprendre quelque chose, pour nous ouvrir l’esprit. Ils peuvent être faits par de simples YouTubeurs connus ou non ou par des professeurs aguerris. La flambée de ces tutos a doublé depuis le confinement où chacun voulait s’occuper. Nous avons donc gardé cette habitude renforcée par le télétravail. Bonne ou mauvaise chose direz-vous ? J’ai envie de dire que c’est une habitude à prendre et une discipline personnelle.

Je me suis mis aux cours en ligne qui m’ennuyait au début et puis qui m’ont séduit. Je me suis aperçue que nous avons toujours quelque chose à apprendre ! Le tout est de ne pas en faire une obligation et surtout ne pas s’ennuyer. Je m’enrichis donc quotidiennement avec des cours extraits du site Skilleos où le choix est immense alternant entre bien-être, peinture, informatique, langues et j’en passe. Ces tutos sont de vrais cours formateurs et j’apprends énormément de choses pour mon plus grand plaisir ! Plus pédagogique que YouTube car fait par des professionnels. C’est important car certains tutos en libre service font un peu sourire par leur manque de culture et de fondements, alors choisissez bien ! Tutos, cours en ligne, même objectif, sortir de sa zone de confort !

La mode est aux ouvertures attrayantes, personnages Fantasy très beaux, couples sexys, toutes ces couvertures exclusivement là pour promouvoir le livre.  C’est la raison pour laquelle le pouvoir d’une belle couverture est primordial. Comme tout le monde, et amoureuse du dessin, j’aime les images, les couleurs. Seulement, cela fait plusieurs fois que je tombe sur un os avec des romans publiés dans ce que je nomme les jeunes éditions ( celles qui publient à la chaîne) qui axe essentiellement sur la couverture).Là, ce fut le choc. Des couvertures magnifiques, mais un contenu insipide, sans saveur, avec un français bancal et surtout des fautes de frappe que l’on reproche souvent à des autoédités. Alors une belle couv, oui, mais avec une histoire à la hauteur !

On peut vivre sans beaucoup d’argent, mais on ne peut pas vivre sans espoir. Vivre n’est pas facile, surtout à notre époque où l’avenir n’est pas vraiment rose. L’espoir est une petite bulle d’oxygène qui aide à supporter le poids du temps, le poids de l’avenir. L’espoir, contrairement à ce que certains philosophes ont écrit, ne limite pas la vie. Il ne veut pas dire que l’on vit le présent sans rien attendre, au contraire, l’espoir, c’est ce qui permet de rester réaliste, de garder les pieds sur terre. L’espoir ne doit pas être un simple terrier où on va se cacher, l’espoir est bien plus que cela, il doit ne jamais empêcher d’agir dans le présent. L’espoir est ce qui allume les étoiles de nos milliers de rêves.

Aujourd’hui 15 août, jour férié. Savez-vous que l’apparition des jours fériés date du IVe siècle où on accordait un jour pour fêter les récoltes. En France, l’apparition des jours fériés s’est faite progressivement. Sous l’ancien régime, de nombreux jours de fêtes religieuses étaient chômés. Il y en a eu parfois jusqu’à des dizaines, puis elles furent réduites. La majorité des jours fériés en vigueur en France métropolitaine sont liés à la religion catholique hormis ceux en lien avec l’Histoire  ( 1er et 8 mai et 11 novembre).

Si vous demandez au commun des motels ou à la jeune génération, à quoi sert un jour férié, on vous répondra majoritairement « pour se reposer ! » Comme si l’état s’amusait à distribuer des jours payés gratuitement ! Et pourtant à la base, ces jours furent donnés pour les regroupements religieux ou pour la commémoration du devoir de mémoire. Avouons-le, ce quinze août reste très loin de notre vie, la plupart étant en congés. Seulement le risque, à trop oublier l’essence même du jour férié, ne risque-t-on pas de les voir disparaître un à un ? Et alors, c’est certain, chacun va pleurer, car un jour chômé reste un jour à faire la grasse matinée !

Écrivains poignardés, enseignants assassinés, ce n’est guère nouveau puisque depuis des siècles et des siècles la liberté d’expression a été muselée par les grands de ce monde, par la religion, par tous ceux que cela dérangeait. Mais à notre époque dite civilisée, cela aurait dû cesser. Voilà pourquoi, nous les petits plumes de l’ombre, nous continuons à brandir le flambeau de cette liberté de dire, de penser, de crier les émotions. Nous savons que nous trouverons toujours sur notre route des détracteurs, des personnes qui s’opposeront à nos mots voire qui chercheront à faire retirer le livre parce que cela les dérange, eux, dans leur misérable petite vie, mais nous ne lâcherons rien, jamais !  Cette liberté est certainement notre plus grand pouvoir de l’ombre, alors usons, abusons et surtout osons !

Je vais certainement faire partie cette fois des radoteuses, limite « petite vieille », mais la morale n’est plus ce qu’elle était. De plus en plus j’assiste avec tristesse à une minimisation des faits, préférant classer certains actes dans des petites erreurs sans conséquences. Harcèlement à l’école, piratage, vol, tentative de paiement illicite, violence verbale voire coups.  Les jeunes de nos jours débutent très vite de petites infractions que les adultes ont tendance a jugé sans importance, mais qui avec le temps peut devenir une habitude. Peut-être, c’est vrai, à notre épique, nous étions trop sévèrement punis, c’est un fait, mais de nos jours, c’est l’inverse. Un enfant qui ment ou qui va voler dans le sac de sa mère voire pire, ce n’est pas un acte anodin. Je pense qu’une prise de conscience devrait se faire même si on me dit que les temps changent, mais est-ce tellement en bien ?

On ne parle que de cela, du réchauffement climatique, de l’eau qui va manquer, on en parle dans les chaumières, on s’indigne même. On crie très fort au civisme, seulement dans la réalité, c’est autre chose ! Le bon petit moralisateur pourtant c’est lui qui va continuer à arroser son jardin malgré l’interdiction sécheresse, c’est lui qui va prendre sa moto ou sa voiture plutôt que de marcher quelques minutes. Dois-je également parler de ces connectés du portable qui ne quitte pas leur joujou et le laisse open jour et nuit ( nuisible pour la planète !), ceux qui ne débranchent jamais leur ordinateur, ceux qui laissent leur spa allumé, ceux qui prennent des bains tous les jours et la liste est longue. Et le gaspillage de nourriture, on en parle ? De tous ces magasins ou restaurants qui jettent des kilos de nourriture, alors que tant de personnes crèvent de faim vu les prix. Pourquoi ne pas créer systématiquement des paniers dernières minutes à moins de cinq euros pour les nécessiteux ? On sait tous que n’importe quel aliment se garde au moins quarante-huit heures ! Mais non, on gaspille, on gaspille ! Et les médicaments ? Personne n’est choqué par ce gaspillage, ces comprimés avec une date limite que l’on renouvelle mais que l’on envoie aux pays africains. Notre époque gaspille tout, le temps, l’argent, le matériel, et si chacun faisait un effort afin que nos enfants aient un vrai avenir ?