Édition, autoédition, quand la vendetta continue …
Que c’est triste cette guérilla que l’on peut voir quotidiennement sur les réseaux sociaux entre les dits « vrais » auteurs, les éditeurs, les autoédités … Pourquoi un tel clivage ? Pourquoi y aurait-il une orientation meilleure qu’une autre ? L’important n’est-il pas la lecture et rien d’autres ?
Dernièrement, j’ai assisté à une mise à mort publique d’un roman autoédité pourtant d’excellente qualité auquel un problème de simple mise en page avait déclenché la foudre. Serait-ce la qualité du bouquin qui a fait tellement peur ? Jalousie perverse ?
Quitte à choquer une fois encore, je pense qu’il n’y a pas de mauvais moyen de s’éditer et surtout ce n’est pas une édition qui va faire d’un roman un bon ou un mauvais livre. On oublie trop souvent la plume. C’est lui seul qui a l’idée, qui donne vie par sa propre magie à une histoire. La couverture, la mise en page, c’est du tape à l’oeil, rien de plus. Une bonne maison d’édition va embaucher des correcteurs professionnels qui vont traquer les fautes, c’est un vrai plus, mais cela ne change pas l’essence du livre. Après en ce qui concerne la com, comme on dit, la plupart des éditions n’en font pas car cela reste coûteux préférant miser exclusivement sur les têtes de gondole. Ceux-là auront droit aux affiches publicitaires, aux services presse connus, et j’en passe. Ces auteurs à succès se comptabilisent sur les doigts d’une main.
Alors pourquoi jalouser autant la petite plume ? Je discutais dernièrement avec un auteur, découragé de devoir sans cesse se justifier face aux autres. Cela me révolte ! Pourquoi devoir revendiquer ce que l’on fait, simplement parce qu’un groupe d’érudits a décidé « une norme ».
Depuis longtemps, je ne crois plus guère dans les éditions connues, Albin Michel, Grasset … qui ne s’intéressent qu’à leur porte-feuille, sans oublier leurs réputations, c’est important la réputation.
Les novices vont rebondir en me disant : « on n’y comprend rien dans ce labyrinthe éditorial ; quand on lit un livre, on ne voit aucune différence, si le livre est bon. » Et ils ont raison, hormis le nom de l’éditeur écrit en gros sur la couverture, seul le titre attire le lecteur.
Alors bon sang que cesse cette guérilla stupide, ce lynchage parfois sur Babelio par des pseudo chroniqueurs payés par les éditions, ces étoiles sur Amazon mises négativement pour casser un livre sans l’avoir lu, cela reste une honte !
Chroniqueurs, auteurs jaloux, attachés presse, par pitié, ne détruisez pas le plaisir de la lecture, ne bousillez pas un livre à cause d’egos démesurés. On peut ne pas aimer, mais seulement si on a lu le bouquin en entier.
Pour l’anecdote j’ai lu dernièrement un roman que j’ai apprécié et dont j’ai partagé le commentaire sur Babelio, et là, je m’amuse à lire les autres commentaires dont un très négatif d’une chroniqueuse « dite connue » qui parle d’un contenu sans rapport avec l’histoire ! S’est-elle trompée d’ouvrage en faisant sa chronique ou simplement a-t-elle tellement de retours à faire qu’elle s’est simplement basée sur des commentaires glanés ailleurs ?
En résumé, par pitié, pas de commentaires de complaisance, ne cédez pas aux maisons d’édition et à l’inverse, ne saquez pas un concurrent pour que votre poulain soit valorisé. Souvent, c’est à son détriment !
Dans tous les cas, lisez et faites-vous votre avis, et peu importe l’édition !
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