Fin d’été, changement de saison et thyroïde
L’automne est arrivée. La thyroïde n’est pas copine avec les changements de temps, de saison et même bientôt d’horaire. Ce dernier complique souvent la prise de traitement.
Pour en revenir aux changements de saison, le corps va trinquer avec un dysfonctionnement thyroïdien. Pourquoi ? Tout d’abord parce que l’automne fatigue, à cause de l’été qui se termine, des vacances qui commencent à être loin. Pour ceux qui ont passé quelques jours à la mer, l’apport iodé à majoritairement stimulé la thyroïde et la forme a pu être visible durant quelques semaines. Les personnes avec un dysfonctionnement thyroïdien ayant choisi une destination en bord de mer vont donc avoir fait le plein d’iode, hautement bénéfique ( sauf pour celles allergiques à l’iode). Rappelons que l’iode est indispensable à la thyroïde qui peut totalement se dérégler avec un apport trop faible. Le risque sera donc, à la fin des vacances, de se retrouver gonflé en iode et de ce fait avec une tsh basse et un organisme accéléré ou parfois l’inverse. D’où l’importance de bien ajuster son traitement si on se sent soudain suractif, énervé, insomniaque… Les bienfaits vont s’estomper peu à peu. La fatigue va commencer à pointer son nez, la déprime automnale également. L’envie de bouger diminue. Malgré les traitements et les efforts, les kilos peuvent de nouveau revenir, les douleurs musculaires également. Le découragement survient !Si à cela s’ajoute les rhumes ou les gastros, l’organisme dit stop. Il n’en peut plus. Malheureusement, vu l’empathie de nombreux médecins, votre thyroïde ne sera pas prise au sérieux et vous vous retrouverez avec une cure de Vitamine C voire un antibiotique pour la rhino, ou un discours du style : « tout le monde est comme vous ! Cessez de vous plaindre ! » Et voilà votre automne qui commencera bien mal ! C’est pour cette raison qu’il faut rester extrêmement vigilant, apprendre à connaître son corps, apprendre à l’écouter, à en prendre soin.
Au bout de quelques années, de nombreux malades vous diront qu’ils « écoutent » leurs symptômes. Faire contrôler sa TSH s’avère une bonne idée au minimum six semaines après le retour des vacances. Ensuite être vigilant face au retour des symptômes : difficultés de concentration, prise de poids sans raison, déprime, perte de cheveux ou changements de textures, ongles qui cassent, etc Vous connaissez tous la liste des symptômes tellement reconnaissables et qui devrait vraiment alertée les soignants ! Curieusement un médecin me disait que les internes qu’il suivait à l’hôpital étaient au taquet en milieu hospitalier, pensant immédiatement à un souci de thyroïde, alors qu’ensuite en cabinet, cela devient un diagnostic complexe. Pourquoi ? J’en profite pour rappeler une étude des chercheurs Tomoya Nakayama et Takashi Yoshimura d’une étude de l’Université de Nagoya, avec la lumière qui énoncerait que ce ne serait pas un hasard d’être fatigué quelques semaines après l’été, que ce n’est pas « dans la tête », comme l’affirment de nombreux médecins.
En résumé, pour ceux qui ont un bon médecin à l’écoute, prenez rendez-vous au minimum six semaines après votre retour pour un bilan. Pour les autres, allez contrôler votre TSH et T4, et si changement, un petit réajustement très léger peut faire redémarrer la machine. ( et quand je dis un petit changement, ce peut-être juste 0.3 en plus ! Nul besoin d’atteindre des hors normes ). Personnellement, étant sous gouttes Serb, une petite goutte en plus ou en moins durant une semaine ( c’est à dire l’équivalent de 5 Ug) me permet de retrouver ma forme. J’ai la chance d’avoir un médecin qui s’intéresse à l’humain comme une personne et qui m’a appris à écouter mon corps.
Dans tous les cas, continuez à bouger, à vivre, car cette maladie dévore la vie si on s’y attarde trop ! Comme je l’explique dans mon recueil « Maladies thyroïdiennes dévoreuses de vie » chez Evidences éditions, il ne faut rien lâcher, s’accrocher, mais ne pas se laisser emporter
Et surtout gardez courage, amis papillons ! Dans six lois, le printemps
Je viens de faire ma pds ce matin car ,des angoisses sont apparue, le 1 août j’étais à 3,26 alors que normalement je tourne entre 1,70 et 2 ,là je vois que ma déprime c’est installé donc pds ,j’ai de la chance d’avoir un médecin à mon écoute et moi aussi je suis sous gouttes serb ,j’attends les résultats et je prends rdv avec elle ,merci de cet article ,c’est vrai que ce n’est pas facile