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( 5 septembre, 2022 )

Ne jamais cesser de se cultiver

Il n’y a pas d’âge pour se cultiver, au contraire. Plus nous vieillissons, plus nous avons besoin de faire travailler notre mémoire, et apprendre ne peut-être que bénéfique. Retourner sur les bancs de l’université, pourquoi pas, seulement il ne faut pas oublier que cela impose une contrainte horaire désagréable quand on n’a pas un travail quotidien. Alors, à chacun de trouver le domaine qui l’attire et de foncez. Nous avons la chance à notre époque d’avoir une foule de cours en ligne ou de conférences dans les grandes villes.

S’inscrire est le premier pas, ensuite il faut s’y atteler, ne pas lâcher, ne pas se décourager. J’ai lu dernièrement ce proverbe que je trouve génial.  « La culture, c’est comme le parachute : si on veut pas s’écraser, il faut l’ouvrir. » Didier Hallépée. Se cultiver, c’est sortir de sa zone de confort. Personnellement, je m’astreins à « me cultiver » au minimum deux fois par semaine en visualisant des cours en ligne de minimum 3 heures sur des sujets variés. Entre nous, plutôt que de passer du temps sur les réseaux sociaux où le niveau vole bas, je conseille à tous de se lancer. Outre que cela cultive, cela vide l’esprit, cela évite à la mémoire de stagner et cela fait du bien.

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( 4 septembre, 2022 )

Mise en avant

Un abruti de psy m’a fait la remarque il y a deux ans : « vous êtes psychorigide » simplement  parce que je déteste me mettre en avant. Quand on sait à quel point un artiste est bordélique, cela fait sourire. Je sais que nous sommes à l’ère du « matouvu », où on doit impérativement se montrer pour exister. Je déteste voir ma photo affichée sur mes livres ou lors d’expositions, cela me met mal à l’aise ! Et pourtant, je sais que je ne suis pas moche. Simplement, j’ai toujours été discrète, réservée. Je n’en souffre pas, n’ayant simplement nul besoin de me montrer. C‘est vrai que cela s’avère une difficulté lorsque l’on est auteur et que l’on doit vendre ses livres. Je ne sais pas en parler. Je connais de nombreuses personnes qui ont un vrai besoin d’être reconnues, d’être admirées. Moi je m’en moque. Pour moi, ce n’est pas une valorisation ni un besoin. Je ne suis pourtant  pas transparente, j’existe car je suis juste moi. Alors, pour ceux qui ne cessent de me dire : mets-toi plus en avant, je leur dis, non merci ! Je suis bien juste avec mes mots ou mes toiles, eux seuls importent.

À bon entendeur :)

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( 3 septembre, 2022 )

L’amour est dans le pré ou pas

La critique est facile, et pourtant notre société regorge de célibataires, pas toujours heureux de l’être, mais dont l’isolement, le travail ou simplement l’habitude empêchent une vie amoureuse et sexuelle épanouie. Parce que il faut cesser de parler à mots couverts, quelque soit notre âge, on a besoin d’être aimer, d’aimer, et de s’envoyer en l’air ! Alors pourquoi pas l’amour est dans le pré ?

On voit beaucoup de dessins humoristiques sur cette émission qui dure tout de même depuis je crois dix-sept ans. Pourquoi la tourner en dérision, surtout les candidats, ne serait-ce pas un peu de jalousie ? Je trouve cela très touchant ces personnes qui ont effectivement un travail très compliqué, souvent difficile, qui n’ont pas toujours le temps de trouver l’âme soeur et qui ont le courage de se lancer.

Bien sûr, c’est médiatique, bien sûr c’est parfois surjoué, mais quelque part, cela fait chaud au coeur. Pour être honnête, je regarde rarement cette émission n’étant pas fan d’ l’animatrice, mais l’amour, c’est tellement beau, tellement fort. Tout le monde a droit à une chance, non ? Souvent des personnes un peu frustrées ou ayant honte de montrer leurs émotions vont être sarcastiques, alors qu’elles trouveront normal de draguer sur Tender. N’est-ce pas illogique ? On sait tous que l’amour peut naître n’importe où, n’importe comment, que ce soit lors d’une émission de télévision, d’un contact via des petites annonces ou d’un rendez-vous arrangé, l’amour qu’il soit dans le pré, dans la ville, l’amour reste l’amour, et qu’est-ce que c’est magique !

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( 2 septembre, 2022 )

Le drame hospitalier

Choquée lorsque j’ai entendu qu’une octogénaire était décédée sur une chaise d’un hôpital après avoir entendu huit heures sans soin. J’en ai eu le coeur serré. Choquée de voir notre système de santé qui était, il y a trente ans, envié dans le monde entier se casser la binette. Les personnages en bonne santé ne peuvent comprendre, souvent ils n’y ont jamais mis les pieds. Les autres, comme moi, qui ont usé leurs pieds dans les couloirs blancs d’un hôpital, savent. Pouvoir se soigner ou faire soigner son enfant ( ce qui fut mon cas), sans avoir à se soucier d’argent comme c’est le cas aux States, est un gros soulagement.

Seulement, les restrictions budgétaires ont limité le personnel, le matériel et j’en passe. Je suis triste pour ce que l’on a fait de l’hôpital, triste de voir ces soignants désabusés, car ils ne peuvent plus soigner dans de bonnes conditions. Tout comme pour les enseignants, on note des démissions de plus en plus nombreuses. L’hôpital public fiche le camp, notre santé est en danger, et malgré tout on continue à restreindre les budgets, à fermer des lits, à mettre de l’argent dans l’armée ou les aides à gogo.

Il est regrettable qu’il faille être malade pour comprendre et un jour, il sera trop tard.

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( 1 septembre, 2022 )

Rentrée 2022

Il paraît que c’est la rentrée ! Je n’aurais pas percuté si mes petits-enfants ne me l’avaient rappelé. Ah il fut un temps où j’aurais été fébrile, la gorge nouée. Rien n’est plus dur que le premier jour de rentrée, celui où tout se joue. C’est amusant comme les souvenirs me reviennent en mémoire, toutes ces « bouilles » du passé, tous ces projets, toutes ces mains serrées. Et puis, il faut être honnête, il n’y a pas eu que ces moments paradisiaques dont je me souviens aujourd’hui, certaines années noires avec des élèves difficile à gérer, des années compliquées, des programmes nouveaux, des parents qui bousillent une année. On parle souvent du stress des enfants, pas si grand au final, contrairement à celui des parents. Quant au stress des enseignants, on préfère l’occulter parce que c’est leur métier, et dans ce cas, ils n’y ont pas droit.
Ah ! la rentrée ! Mes souvenirs s’envolent vers celles de ma jeunesse, où j’ai croisé Corinne, Patricia et tant d’autres. Une école différente où je portais une petite blouse, où j’étais loin d’être sage, où j’ai enseigné des années après. Plus de rentrée des classes pour moi depuis trois ans, et très franchement, quelle délivrance ! Enseigner a eu raison de ma santé et pas faute de l’aimer ce métier.
Cela me laisse le plaisir de souhaiter à tous les enseignants de France, à tous les enfants, une très bonne rentrée scolaire.

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