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( 12 octobre, 2022 )

20 ans d’amour

20 ans de mariage ! Ça pince ! Cela me semble Hier que je disais «  oui » à mon chéri. Les années ont passé si vite que je ne réalise toujours pas. En regardant avec nostalgie les photos de ce magnifique jour, je ne peux qu’avoir une pensée pour ceux qui ne sont plus, et je me dis que j’ai beaucoup de chance, notre amour a traversé les ans. Pourtant notre route en a croisé des personnes malveillantes prêtes à tout pour faire échouer notre union, nous ne nous sommes jamais lâchés la main.

Alors nous signons l’un et l’autre sans problème pour les dix prochaines années, peut-être plus si la faucheuse ne nous stoppe pas.

Nous allons festoyer nos 20 ans aujourd’hui, avec cette nouvelle maison dans quelques jours où nous espérons ne pas avoir de fuites :) :)  , un nouveau saut vers notre nouvelle vie.

À notre amour et à nous !

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( 11 octobre, 2022 )

Apprendre à vaincre ses peurs

La vie est jalonnée de peurs, peut-être liées selon certains psychiatres à la violence de notre naissance. Seulement, il arrive que la peur soit tellement présente qu’elle gouverne notre vie. Cela m’est arrivé lorsque j’étais harcelée et suivie à une certaine époque. Je n’arrivais plus à être rationnelle. Je sombrais dans des crises d’angoisse qui malheureusement n’étaient pas prises au sérieux.  Les peurs n’étaient-elles pas dans la tête ? La peur pourtant devenait souffrance. J’ai eu la chance de me faire aider par une excellente thérapeute qui pratiquait la thérapie EMDR qui m’a sauvée. Cela m’a permis de me libérer d’un traitement anxiolytique qui au final n’était qu’un simple pansement. La peur peut bloquer notre santé, nos contacts avec les autres, nous pousser à devenir transparent. La peur peut-être bénéfique, à condition qu’elle ne nous pousse pas à l’inertie ou à changer nos habitudes.

Il y a un jour, car il y a toujours un jour, où il faut surmonter ses peurs, simplement parce que la vie est trop courte, parce que ls sablier file … Ce jour-là, on avance sans se retourner, on essaie de ne pas tressauter en entendant des pas derrière nous, de ne pas courir, et puis même si on n’a pas totalement plus peur, on a moins peur, et c’est déjà beaucoup !

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( 10 octobre, 2022 )

Dysfonctionnement thyroïdien et dos

Qui n’a pas connu de douleurs au dos que ce soit une lombalgie, une cervicite, une douleur dorsale, un problème dans les articulations, la liste est longue. C’est sûr que tout le monde a mal au dos, malade de la thyroïde ou non, ce qui n’empêche pas les médecins de minimiser ces douleurs qui pourtant sont un véritable handicap. Alors non, ces douleurs dans tout le corps ne sont pas psychologiques. Articulations, tendons, muscles, sensations de « casque » au niveau cervical, ou de point douloureux pouvant donner des vertiges, sensation d’être sur un bateau voire des nausées, même d’irradier jusqu’à la mâchoire ( faisant croire à un souci dentaire), toutes ces douleurs peuvent être insupportables ! Certains malades cherchent à se convaincre que c’est lié au traitement, c’est plus facile de le penser, car il suffit de changer de médicaments et tout va bien, seulement il n’en est rien. Prenons le cas d’Hashimoto, le goitre, issu d’une inflammation due aux anticorps, va tirer sur les muscles des cervicales pouvant bloquer la région de « la bosse de bison » jusqu’aux épaules. Les malades qui ne vont pas faire le lien vont parfois voir ces douleurs perdurer des semaines jusqu’à ce que l’inflammation liée à Hashimoto disparaisse. On retrouvera d’autres soucis avec Basedow, d’autres encore avec des nodules.
Une plaie ! Un handicap réel, invisible, certes, mais réel ! Trop souvent les malades baissent les bras, résignés et vont soit avalés des médicaments contre la douleur soit attendre que cela passe. Avant de se résigner, peut-être vérifier ses taux thyroïdiens. Ils peuvent être que très légèrement déréglés et pourtant commettre des dégâts. Dans tous les cas, il faut au maximum éviter les anti-inflammatoires qui ne vont faire qu’un effet pansement et abimer l’estomac. Ensuite, ne pas se dire que ces douleurs empêchent de vivre ! Elles ralentissent, mais on peut opter pour des étirements du corps ( ostéopathe qui étire et non fait craquer) des médecines douces comme le shiatu ou le Qi Qong. Certains conseillent les huiles essentielles qui peuvent soulager. Dans tous les cas, c’est le temps qui va apporter une possible amélioration. Dans tous les cas, quelques petites astuces, fuir le stress qui bloque le dos, ne pas rester dans des positions difficiles qui vont « bloquer » ou aggraver, ne pas conduire sans faire de pause.

 Et surtout, surtout ne pas culpabiliser, et ne pas écouter les médecins qui vous diront que c’est « dans la tête » ! S’ils avaient votre pathologie, leur discours serait autre !

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( 9 octobre, 2022 )

Notre « Némésis »

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Magnifique texte extrait d’un livre de Weber … oui, tout s’explique, on a tous un Némésis …

( 8 octobre, 2022 )

Les autres et nos livres

Tout auteur qui termine un manuscrit se retrouve au final bien seul, face à son « bébé » qui souvent reste en gestation des mois dans l’ordinateur. Que faire ? Publier librement, tenter l’impossible c’est à dire les grosses éditions, ou renoncer ? Là, le rôle de l’entourage est primordial.  Si on se sent soutenu autant par des amis que par les proches, on va oser foncer, car on sait que même si on se plante, une main bienveillante sera là pour nous soutenir.  Personnellement, j’ai l’immense chance d’avoir un conjoint qui déteste lire et qui pourtant va lire mes manuscrits. C’est important ! Lorsque mon premier livre est né, c’était un manuscrit dit collégial, c’est à dire que nous étions plusieurs à l’écrire ensemble.  Je m’en souviens très bien, nous le faisions lors des pauses récréations, ou lors des pauses midi. Un collègue s’était focalisé sur les personnes de Hortense et Matt, une autre sur Marie, et moi, je m’occupais d’Antoine et Adelyse. Ce fut certainement ce mélange d’écriture et d’idées qui en a fait le succès, même si lorsque je relis ce livre, je le trouve extrêmement mal écrit. Ensuite, je me suis entourée de bétas lecteurs, ce que j’ai découvert en sortant Rouge. Prodigieux, le pouvoir de ces bétas, qui sont là pour ne pas faire de cadeaux, pour disséquer la moindre erreur, le plus petit souffle de dissonance. Ensuite, il y eut les maisons d’édition dont certaines m’avaient interdit les bétas. J’en ai souffert à cette époque, me retrouvant dans l’incapacité de savoir toute seule si mon livre était abouti. Aujourd’hui, j’ai réussi à passer ces doutes, pour le meilleur ou pour le pire. Les autres et nous ? Dois-je parler de la famille ? Je côtoie des auteurs qui n’ont même pas parlé de leurs livres à leur famille, par peur du jugement, par peur de voir leur regard changer. Je trouve cela vraiment dommage, car un manuscrit, hormis s’il est autobiographique, prend sa source dans l’imagination, dans les rêves, et ne reflètent en rien l’auteur à part entière. Sinon que de sérial killers nous aurions en liberté !

Par contre, il est vrai que si l’on est très productif côté écriture, les membres de notre famille ou nos fidèles lecteurs peuvent se lasser. Il faut l’accepter avec simplicité ! L’important c’est leurs encouragements sincères qui restent une des source de notre motivation à écrire !

 

( 7 octobre, 2022 )

Ceux qui brisent nos rêves

Dans une vie, on en rencontrera toujours, de ces briseurs de rêves, ceux qui éteignent les lumières que nous avons dans nos yeux, ceux qui soufflent sur notre flamme, jusqu’à la faire vaciller. Vous en connaissez tous. Ils usent de ces mots qui détruisent : tu ne réussiras jamais- tu ne peux pas- c’est trop tard pour toi- tu fais de la m****, et j’en passe. Notre monde négatif plonge les autres dans l’échec simplement parce que c’est plus facile de pousser les autres, que de leur tendre la main, plus simple de rabaisser l’autre. Je les appelle des « assassins de rêves », ces personnes nocives que chacun doit suivre jour après jour, minutes après minutes. Il faut laisser les rêves s’inviter même s’ils sont irréalisables, car d’eux va naître autre chose, quelque chose de peut-être différent, mais quelque chose de beau, quelque chose qui va nous faire simplement sourire.

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( 6 octobre, 2022 )

Supporter la fatigue

L’automne est là et sauf exceptions, ce n’est pas une époque très facile pour nombreux d’entre nous. Le corps, souvent privé de soleil, se ralentit, les rhumes pointent leur nez avec le froid qui règne. Au final, la fatigue est là et bien là. Les jours raccourcissent, il fait nuit de bonne heure.  Le corps doit s’habituer de nouveau à un changement.  Et plus on vieillit, plus le corps fatigue vite. Seulement, la solution n’est pas de rester au lit, mais de se botter le popotin. Il faut supporter cette fatigue pour une raison simple, on n’a pas le choix ! Peut-on lutter contre la fatigue ? Reprendre la vitamine D qui reste indispensable à l’organisme lorsque le soleil n’est plus omniprésent. Ensuite un bon jus d’oranges pressées le matin ( et non des bouteilles toutes faites qui n’ont plus de vitamines que l’étiquette). Pour combattre la fatigue, dormez bien, à heures régulières.  Fini les nuits blanches. Bien sûr faire du sport ! Trop souvent les gens stoppent le sport lorsqu’il fait froid. Le jogging quotidien n’étant pas possible par temps pluvieux, optez pour une inscription en club qui vous motivera. Et surtout dans tous les cas, ne culpabilisez pas d’être fatigués. Si cela perdure, consultez un généraliste, et tâchez de rester zen le plus possible. Le stress fatigue énormément !

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( 5 octobre, 2022 )

Chroniques ou commentaires ?

Beaucoup de simples lecteurs n’imaginent pas la difficulté qu’ont les auteurs à se faire connaître. Un petit commentaire sur Babelio ou Amazon peut parfois changer la donne.  Je connais un auteur qui à ses débuts il y a moins de dix ans a misé totalement sur son premier roman en investissant ( ne me demander pas comment) sur des commentaires via Amazon. Faisant exploser les compteurs, il a retrouvé son epub propulsé en haut, numéro un des ventes. Le livre méritait ce succès ! Il a vendu plusieurs milliers d’exemplaires et a pu s’arrêter de travailler. Sans ces commentaires, il y a peu de chance que ce très bon livre ait été aussi bien vendu faute de visibilité. Ensuite se pose la question : chronique ou commentaire ? Quelle différence allez-vous me dire.  Tout simplement, une chronique est plus travaillée, plus détaillée, un peu comme une production d’écrits, tandis qu’un commentaire se joue simplement en note ou étoile. Là encore on assiste à des dérives. Dernièrement, une dite chroniqueuse sur Instagram me disait élaborer soixante chroniques par mois, lui permettant ainsi d’avoir beaucoup de vues. Il va de soi que publier autant de posts a des avantages, des livres gratuits des maisons d’édition ou des auteurs, et parfois des rémunérations si des sponsors s’en mêlent. Je ne fais aucune critique, juste je m’interroge !  Comment peut-on lire soixante livres dans un mois ? Une moyenne de deux par jour ? Est-ce vraiment possible ou la dite chroniqueuse se contente-t-elle de lire ses coups de coeur et de chroniquer à l’aide d’autres commentaires, les autres bouquins ? Seulement, si tout le monde fait pareil, est-ce que ce ne serait pas un peu biaisé ?

En ce qui me concerne, j’ai la chance de recevoir des SP numériques de maisons d’édition et je m’engage à tous les lire, que je les aime ou pas. De plus, je ne fais aucune chronique de complaisance ! Mais de là à lire soixante livres, ce sera sans moi !

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( 4 octobre, 2022 )

Aimer les moments à soi

Aimer être seul par moment n’est pas signe d’insociabilité, simplement d’un besoin de s’isoler.

Un abruti de psychiatre a formulé un jour un raccourci déplorable : on aime être seul, car on n’aime pas les autres. C’est totalement faux et signe encore que certains cerveaux même ultra intelligents restent bien limités. Personnellement, j’aime les gens, j’aime avoir du monde autour de moi, je n’affectionne pas la solitude et j’aurais bien du mal à vivre seule, mais par ailleurs, je me fatigue vite au contact des autres, peinant à suivre dix conversations à la fois, fatiguant lorsque ces dernières sont trop longues ou ennuyeuses. J’aime avoir des moments à moi où je vibre avec ma propre énergie, où je me sens en parfaite paix. Je suis capable d’atteindre cette bulle même au milieu d’un groupe. Alors non, je suis loin d’être asociale, mais je sais à mon âge ce qui est bon pour moi, c’est pour cela que je ne m’entoure que de personnes avec des vibrations similaires qui me complètent, avec qui je me sens « bien ».

Mieux en vaut peu, qu’une foule où je n’ai pas ma place.

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( 3 octobre, 2022 )

La thyroïde qui se dérègle

Changement de saison, changement d’heures, la thyroïde peut se dérégler, perdre la tête. Elle va « créer » des nodules, voire des cancers, ou des dysfonctionnements liés à des maladies auto-immunes ou simplement une hypothyroïdie ou hyperthyroïdie. Ce n’est jamais plaisant, car tous ces troubles poussent à une fatigue extrême.  Nous noterons qu’un dysfonctionnement accompagné d’une hypothyroïdie va pousser les organes à fonctionner au ralenti par manque d’hormones  tandis que l’hyperthyroïdie fera fonctionner l’organisme en mode accéléré. L’asthénie va apparaître dans 99 % des cas. C’est énorme. Trop souvent, les généralistes vont simplement donner un cocktail de vitamines en tous genres. Mais, en cas de souci thyroïdien, ces vitamines ne font rien. Quelles différences alors avec une petite fatigue passagère ? Tout d’abord, bon nombre de malades présentent une frilosité anormale ( difficile à poser comme diagnostic s’il fait froid dehors), une peau sèche, jaunie, voire grisâtre dans les pires des cas. On va également retrouver des symptômes de bradycardie (rythme cardiaque au repos en dessous de la normale), ce qui n’est pourtant pas général, car l’inverse peut se voir. De nombreux malades en hypothyroïdie signalent des battements du cœur violents. Le malade présentera des cheveux secs, cassants, avec uns chute de cheveux plus que possible, et souvent très angoissants pour le malade.

En cas de grosse hypothyroïdie, le visage sera souvent gonflé, surtout autour des yeux et du menton, les traits s’épaississent, les ongles peuvent se strier, devenir mous, puis se casser et les sourcils se raréfier.

Devons-nous reparler de la prise de kilos à laquelle rares sont ceux qui y échappent et qui souvent reviennent au moindre changement de saison ou de vie, des troubles digestifs, cognitifs ?

Malheureusement, cette maladie ( autant hypo qu’hyper), le corps est tout aussi touché que l’esprit et ces dysfonctionnements pousseront le malade à être dépressif, irritable, nerveux, très instable émotionnellement. Il pourra pleurer sans raison, être plus sensible, prendre tout à cœur. Ceci restant variable pour chacun. Non soignés, ces symptômes peuvent s’avérer très handicapants pour une personne. En cas d’hyperthyroïdie, le malade va avoir son corps qui s’accélère, il va transpirer au moindre effort, aura les mains moites. L’accélération du rythme cardiaque avec palpitations va apparaître, empêchant de dormir, avec une tachycardie toujours présente. En cas d’hyperthyroïdie, le malade devient anxieux, avec des sautes d’humeur, de l’agressivité possible, un énervement parfois incontrôlable. Une fois encore, non soignés, un malade en hyperthyroïdie, pourra causer de gros dégâts dans le monde du travail, familial. Beaucoup de conjoints se séparent, car nombreux sont ceux qui ne veulent pas comprendre ce que vit l’autre, devenu insupportable.

La douleur n’est pas comprise ! Les personnages ont beau expliquer la cause d’une fatigue ou d’un changement d’humeur, et pourtant, toujours les mêmes remarques :

«  paresseuse ! » , «  folle », « ce n’est rien, c’est dans la tête ! »

Vivre avec un dysfonctionnement thyroïdien, c’est faire un pas vers un monde d’incompréhension, voire parfois d’incompétence.

Comme vous le savez, je me bats depuis plus de trois ans pour la reconnaissance d’Hashimoto, ainsi que pour les autres maladies auto-immunes invisibles, tout comme tout dysfonctionnement, pour que l’on entende ceux qui souffrent. Ce n’est pas pour cela que je minimise des maladies bien plus graves. Ayant perdu un enfant d’un cancer, j’ai envie de vous dire, « je sais ! » Le cancer est un des fléaux de notre siècle. Il tue encore, des enfants, des plus âgés. Une maladie de la thyroïde est effectivement moins violente dans le critère espérance de vie, mais ce n’est pas pour cela qu’on doit à l’inverse les juger « bénignes ». Certaines maladies invisibles ont pourri la vie des malades, détruisant leurs relations avec les autres (les sautes d’humeur de certains malades de la thyroïde en sont la preuve), d’autres ont faussé l’avenir (examens universitaires ratés pour fatigue intense, permis de conduire refusé, entretiens ajournés).

Demander la reconnaissance d’une maladie invisible n’est pas une aumône. C’est une nécessité. Cette reconnaissance doit passer par l’écoute du corps avant les normes de laboratoire.

Continuons à être soudés, car non, ce n’est pas un cadeau cette maladie !

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